L'Eglise, le clergé et les fidèles en Languedoc et en pays catalans (XVIe-XVIIIe siècle)

Par : Gilbert Larguier

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  • Nombre de pages238
  • FormatMulti-format
  • ISBN978-2-35412-282-9
  • EAN9782354122829
  • Date de parution29/09/2017
  • Protection num.NC
  • Infos supplémentairesMulti-format incluant PDF avec W...
  • ÉditeurPresses universitaires de Perpig...

Résumé

Le thème des relations entretenues par le clergé avec les fidèles durant la période moderne paraît au premier abord très classique. Si l'on est attentif à l'historiographie, on constate cependant qu'il s'agit d'un aspect peu abordé de la vie de l'Église, comme de celle en société, délaissé au profit des institutions, des questions doctrinales, de la spiritualité. Ces relations échappent en grande partie en effet.
Peu d'ecclésiastiques se sont épanchés sur ce point, les laïcs encore moins, et l'on peut hésiter entre les modèles de prêtres accomplis proposés par des ouvrages qui informent plus sur des attentes que sur des expériences vécues, les dénonciations d'ecclésiastiques indignes, et les plaintes de curés excédés par les paroles injurieuses, les gestes déplacés, dont on ne sait s'ils sont le fait d'énergumènes ou d'individus agissant au nom de groupes plus larges.
La vie paroissiale n'a pas été exempte de tensions. Au-delà de la personnalité des individus, il est vrai que la nature des relations entre les desservants et les fidèles se modifia au XVIIe siècle. L'effort de réforme auquel l'Église catholique procéda avec le concile de Trente ne fut pas sans effets. Mieux formés, les prêtres résidèrent, devinrent plus exigeants que leurs prédécesseurs du XVIe siècle.
Cela ne les rapprocha pas toujours des fidèles restés d'invétérés danseurs, au contraire. C'est donc la position des prêtres dont le rôle ne se bornait pas aux fonctions pastorales - en pays catalan par exemple ils recevaient les testaments, intervenaient dans le choix des conjoints... -, leur vécu, plus largement la vie paroissiale, qui sont examinés à partir de cas concrets. Il en découle un regard renouvelé sur un aspect central de la société d'Ancien Régime.
Le thème des relations entretenues par le clergé avec les fidèles durant la période moderne paraît au premier abord très classique. Si l'on est attentif à l'historiographie, on constate cependant qu'il s'agit d'un aspect peu abordé de la vie de l'Église, comme de celle en société, délaissé au profit des institutions, des questions doctrinales, de la spiritualité. Ces relations échappent en grande partie en effet.
Peu d'ecclésiastiques se sont épanchés sur ce point, les laïcs encore moins, et l'on peut hésiter entre les modèles de prêtres accomplis proposés par des ouvrages qui informent plus sur des attentes que sur des expériences vécues, les dénonciations d'ecclésiastiques indignes, et les plaintes de curés excédés par les paroles injurieuses, les gestes déplacés, dont on ne sait s'ils sont le fait d'énergumènes ou d'individus agissant au nom de groupes plus larges.
La vie paroissiale n'a pas été exempte de tensions. Au-delà de la personnalité des individus, il est vrai que la nature des relations entre les desservants et les fidèles se modifia au XVIIe siècle. L'effort de réforme auquel l'Église catholique procéda avec le concile de Trente ne fut pas sans effets. Mieux formés, les prêtres résidèrent, devinrent plus exigeants que leurs prédécesseurs du XVIe siècle.
Cela ne les rapprocha pas toujours des fidèles restés d'invétérés danseurs, au contraire. C'est donc la position des prêtres dont le rôle ne se bornait pas aux fonctions pastorales - en pays catalan par exemple ils recevaient les testaments, intervenaient dans le choix des conjoints... -, leur vécu, plus largement la vie paroissiale, qui sont examinés à partir de cas concrets. Il en découle un regard renouvelé sur un aspect central de la société d'Ancien Régime.