L'Auberge de la Jamaïque

Par : Daphné Du Maurier,
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  • Nombre de pages312
  • FormatePub
  • ISBN2-226-38423-5
  • EAN9782226384232
  • Date de parution01/11/2015
  • Protection num.Adobe DRM
  • Taille2 Mo
  • Infos supplémentairesepub
  • ÉditeurAlbin Michel
  • TraducteurLéo Lack

Résumé

Orpheline et pauvre, Mary Yellan n'a pas d'autre ressource que de quitter le pays de son enfance pour aller vivre chez sa tante, mariée à un aubergiste, sur une côte désolée de la Cornouailles. Dès son arrivée à l'Auberge de la Jamaïque, Mary soupçonne de terrifiants mystères.... Petite-fille de l'illustrateur George du Maurier, l'auteur du livre-culte Peter Ibbetson, fille du grand acteur Gerald du Maurier, Daphné du Maurier nait à Londres en 1907 et s'installe en 1932 dans le manoir de Menabilly, en Cornouailles.
Elle meurt en 1989 après une vie consacrée à l'écriture. Adulée par des millions de lecteurs, elle a publié 29 romans et de nombreuses nouvelles, dont trois ont inspiré Hitchcock : L'Auberge de la Jamaïque, Les Oiseaux et Rebecca.
Orpheline et pauvre, Mary Yellan n'a pas d'autre ressource que de quitter le pays de son enfance pour aller vivre chez sa tante, mariée à un aubergiste, sur une côte désolée de la Cornouailles. Dès son arrivée à l'Auberge de la Jamaïque, Mary soupçonne de terrifiants mystères.... Petite-fille de l'illustrateur George du Maurier, l'auteur du livre-culte Peter Ibbetson, fille du grand acteur Gerald du Maurier, Daphné du Maurier nait à Londres en 1907 et s'installe en 1932 dans le manoir de Menabilly, en Cornouailles.
Elle meurt en 1989 après une vie consacrée à l'écriture. Adulée par des millions de lecteurs, elle a publié 29 romans et de nombreuses nouvelles, dont trois ont inspiré Hitchcock : L'Auberge de la Jamaïque, Les Oiseaux et Rebecca.

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

3.4/5
sur 5 notes dont 2 avis lecteurs
Superbe immersion dans les landes de Cornouailles
Demeurée seule et sans ressources après la mort de sa mère en ce début de XIXe siècle, la jeune Mary Yellan se voit contrainte de quitter sa région natale pour aller vivre chez sa tante Patience, dont le mari Joss Merlyn tient une auberge. Planté aux quatre vents de la lande sauvage et désolée des Cornouailles, l’établissement a si mauvaise réputation que, déserté depuis longtemps par les voyageurs, son simple nom est devenu synonyme d’épouvante dans la région. Mary y est accueillie par une tante terrorisée, soumise à un époux alcoolique et violent qui menace d’emblée la jeune fille, l’enjoignant à fermer les yeux et à tenir sa langue sur ce qui se passe certaines nuits à l’Auberge de la Jamaïque, lorsque de mystérieux visiteurs s’y donnent rendez-vous. L’Auberge de la Jamaïque existe bel et bien : l’auteur y a séjourné en 1935 avant d’écrire ce livre, assurant à cet ancien relais de poste, bâti en 1750 et devenu un temps un notoire repaire de contrebandiers, une renommée qui en a fait un haut lieu touristique, classé monument historique. Et s’il y a bien une composante qui fait la force du récit imaginé par Daphne du Maurier, c’est l’ambiance qu’elle a su recréer autour de cette vieille bâtisse isolée, dressant ses hautes cheminées sur un paysage de maigres landes et de traîtres marécages. Tantôt étouffés d’épais brouillards propices à perdre les voyageurs, tantôt lacérés par des vents jouant à l’infini de leur sinistre registre de gémissements, de glapissements et de hurlements, parfois fugitivement tachés de l’ombre mouvante des nuages filtrant les pâles rayons du soleil, mais le plus souvent trempés par une sournoise pluie fine ou battus par des trombes glacées, ces lieux ne sont le rude habitat que de quelques moutons et chevaux sauvages, mais aussi d’une humanité éparpillée dans quelques pauvres fermes solitaires, à plusieurs lieues de toute agglomération. Une telle sauvagerie est bien sûr le terreau idéal de toutes les croyances et superstitions. Mais les rumeurs effrayées qui pointent à mots couverts l’Auberge de la Jamaïque semblent d’emblée corroborées par la peur manifeste de la tante Patience et par la brutalité dangereuse du patibulaire et fruste Joss Merlyn. Piqué par le mystère et talonné par l’angoisse, l’on se retrouve dès lors happé par les péripéties dans lesquelles Mary se lance tête baissée, très loin d’anticiper les développements que le lecteur saura, pour sa part, assez facilement deviner bien avant le twist final. Et même si parfois un peu facile et prévisible, ce roman porté par un grand souffle d’aventure, un soupçon de féminisme, et surtout par l’atmosphère magnifiquement âpre de ce bout de terre rongé par la mer et râpé par le vent, refuge de bandits aptes à frapper les imaginations, nous emporte, séduits et frissonnants, dans une lecture captivante, qu’Alfred Hitchcock a d’ailleurs adaptée au cinéma. Certes dans un registre très différent, ces pages m’en ont à plusieurs reprises évoqué d’autres, peignant aussi superbement la lande et ses âmes perdues, cette fois au coeur du Cotentin, avec Les trois vies de Babe Ozouf de Didier Decoin et L’ensorcelée de Jules Barbey d’Aurevilly. Trois belles lectures pour explorer ces terres mélancoliques, rudement situées entre ciel et mer souvent chagrins.
Demeurée seule et sans ressources après la mort de sa mère en ce début de XIXe siècle, la jeune Mary Yellan se voit contrainte de quitter sa région natale pour aller vivre chez sa tante Patience, dont le mari Joss Merlyn tient une auberge. Planté aux quatre vents de la lande sauvage et désolée des Cornouailles, l’établissement a si mauvaise réputation que, déserté depuis longtemps par les voyageurs, son simple nom est devenu synonyme d’épouvante dans la région. Mary y est accueillie par une tante terrorisée, soumise à un époux alcoolique et violent qui menace d’emblée la jeune fille, l’enjoignant à fermer les yeux et à tenir sa langue sur ce qui se passe certaines nuits à l’Auberge de la Jamaïque, lorsque de mystérieux visiteurs s’y donnent rendez-vous. L’Auberge de la Jamaïque existe bel et bien : l’auteur y a séjourné en 1935 avant d’écrire ce livre, assurant à cet ancien relais de poste, bâti en 1750 et devenu un temps un notoire repaire de contrebandiers, une renommée qui en a fait un haut lieu touristique, classé monument historique. Et s’il y a bien une composante qui fait la force du récit imaginé par Daphne du Maurier, c’est l’ambiance qu’elle a su recréer autour de cette vieille bâtisse isolée, dressant ses hautes cheminées sur un paysage de maigres landes et de traîtres marécages. Tantôt étouffés d’épais brouillards propices à perdre les voyageurs, tantôt lacérés par des vents jouant à l’infini de leur sinistre registre de gémissements, de glapissements et de hurlements, parfois fugitivement tachés de l’ombre mouvante des nuages filtrant les pâles rayons du soleil, mais le plus souvent trempés par une sournoise pluie fine ou battus par des trombes glacées, ces lieux ne sont le rude habitat que de quelques moutons et chevaux sauvages, mais aussi d’une humanité éparpillée dans quelques pauvres fermes solitaires, à plusieurs lieues de toute agglomération. Une telle sauvagerie est bien sûr le terreau idéal de toutes les croyances et superstitions. Mais les rumeurs effrayées qui pointent à mots couverts l’Auberge de la Jamaïque semblent d’emblée corroborées par la peur manifeste de la tante Patience et par la brutalité dangereuse du patibulaire et fruste Joss Merlyn. Piqué par le mystère et talonné par l’angoisse, l’on se retrouve dès lors happé par les péripéties dans lesquelles Mary se lance tête baissée, très loin d’anticiper les développements que le lecteur saura, pour sa part, assez facilement deviner bien avant le twist final. Et même si parfois un peu facile et prévisible, ce roman porté par un grand souffle d’aventure, un soupçon de féminisme, et surtout par l’atmosphère magnifiquement âpre de ce bout de terre rongé par la mer et râpé par le vent, refuge de bandits aptes à frapper les imaginations, nous emporte, séduits et frissonnants, dans une lecture captivante, qu’Alfred Hitchcock a d’ailleurs adaptée au cinéma. Certes dans un registre très différent, ces pages m’en ont à plusieurs reprises évoqué d’autres, peignant aussi superbement la lande et ses âmes perdues, cette fois au coeur du Cotentin, avec Les trois vies de Babe Ozouf de Didier Decoin et L’ensorcelée de Jules Barbey d’Aurevilly. Trois belles lectures pour explorer ces terres mélancoliques, rudement situées entre ciel et mer souvent chagrins.
Angleterre
Non, vous n'irez pas en Jamaïque avec ce roman, tout juste sur la lande anglaise, battue par les vents. Comme Mary, vous vous chaufferez au feu de tourbe et écoutant l'aubergiste se saouler. Quelle déception donc, pour moi qui m'attendais à un grand récit d'aventures, je n'ai lu que jeune orpheline abandonnée et oncle méchant. Sans oublier les longues promenades sur la lande, encore et toujours. Mary soupçonne bien quelques vilénies de la part de son oncle, mais elle est encore bien naïve et ne voit pas le mal là ou il se trouve. Qui plus est, elle passe presque à côté de son grand amour. Qui finit par l'emmener sur la lande. De l'auteure, j'ai préféré "Rebecca". Dans ce roman-ci, l'héroïne m'a paru quelque peu orchidoclast*. L'image que je retiendrai : Celle de la lande, battue par les vents, bien loin de la Jamaïque....
Non, vous n'irez pas en Jamaïque avec ce roman, tout juste sur la lande anglaise, battue par les vents. Comme Mary, vous vous chaufferez au feu de tourbe et écoutant l'aubergiste se saouler. Quelle déception donc, pour moi qui m'attendais à un grand récit d'aventures, je n'ai lu que jeune orpheline abandonnée et oncle méchant. Sans oublier les longues promenades sur la lande, encore et toujours. Mary soupçonne bien quelques vilénies de la part de son oncle, mais elle est encore bien naïve et ne voit pas le mal là ou il se trouve. Qui plus est, elle passe presque à côté de son grand amour. Qui finit par l'emmener sur la lande. De l'auteure, j'ai préféré "Rebecca". Dans ce roman-ci, l'héroïne m'a paru quelque peu orchidoclast*. L'image que je retiendrai : Celle de la lande, battue par les vents, bien loin de la Jamaïque....
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