L'amour dans les livres I-IV de l'Enéide de Virgile ou Didon et la mauvaise composante de l'âme
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- Nombre de pages156
- FormatPDF
- ISBN2-296-32737-0
- EAN9782296327375
- Date de parution01/06/2003
- Copier Coller01 page(s) autorisée(s)
- Protection num.Digital Watermarking
- Taille71 Mo
- ÉditeurL'Harmattan
- PréfacierPhilippe Henzé
Résumé
Didon et Enée, voici un couple éternisé par l'art de Virgile dans sa singularité ; veufs l'un et l'autre et voués par le Destin à quitter la Méditerranée orientale, leur patrie, pour fonder en Occident deux villes antagonistes : Rome et Carthage, aux aspirations hégémoniques et, par là-même, rivales. Notre étude s'attache à montrer que ces deux personnages représentent allégoriquement les deux composantes de l'âme, individuelle et cosmique, selon le mythe de l'attelage ailé dans le Phèdre de Platon.
Didon en est la mauvaise. Prise dans la houle de l'amour-passion, elle permet à Virgile d'introduire dans l'épopée une véritable tragédie, tout à fait comparable par les effets et son économie interne aux chefs-d'œuvre d'Eschyle, de Sophocle et d'Euripide, conformément au canon alexandrin de la contamination. Il en résulte un idéal de la globalité, dont témoigne aussi, dans les livres I-IV de l'Enéide, la confluence des courants philosophico-culturels.
Sous cet éclairage, la tragédie de l'amour-passion où Didon trouve la mort, représente la première étape d'un chemin initiatique imposé par le Destin au pieux Enée pour l'élever à la dignité de héros fondateur. Le naturalisme et l'expressionnisme virgiliens font de ce que Macrobe appelle " le livre sacré de la Romanité " l'œuvre la plus actuelle de l'antiquité gréco-romaine, encore capable de nous bouleverser, au-delà des questions idéologiques, politiques, religieuses, sociales et littéraires, tout simplement pour avoir saisi et traduit dans son jaillissement le plus immédiat et le plus vrai les soubresauts de l'âme humaine déchirée par l'implacable rhétorique de la passion d'amour.
Didon en est la mauvaise. Prise dans la houle de l'amour-passion, elle permet à Virgile d'introduire dans l'épopée une véritable tragédie, tout à fait comparable par les effets et son économie interne aux chefs-d'œuvre d'Eschyle, de Sophocle et d'Euripide, conformément au canon alexandrin de la contamination. Il en résulte un idéal de la globalité, dont témoigne aussi, dans les livres I-IV de l'Enéide, la confluence des courants philosophico-culturels.
Sous cet éclairage, la tragédie de l'amour-passion où Didon trouve la mort, représente la première étape d'un chemin initiatique imposé par le Destin au pieux Enée pour l'élever à la dignité de héros fondateur. Le naturalisme et l'expressionnisme virgiliens font de ce que Macrobe appelle " le livre sacré de la Romanité " l'œuvre la plus actuelle de l'antiquité gréco-romaine, encore capable de nous bouleverser, au-delà des questions idéologiques, politiques, religieuses, sociales et littéraires, tout simplement pour avoir saisi et traduit dans son jaillissement le plus immédiat et le plus vrai les soubresauts de l'âme humaine déchirée par l'implacable rhétorique de la passion d'amour.
Didon et Enée, voici un couple éternisé par l'art de Virgile dans sa singularité ; veufs l'un et l'autre et voués par le Destin à quitter la Méditerranée orientale, leur patrie, pour fonder en Occident deux villes antagonistes : Rome et Carthage, aux aspirations hégémoniques et, par là-même, rivales. Notre étude s'attache à montrer que ces deux personnages représentent allégoriquement les deux composantes de l'âme, individuelle et cosmique, selon le mythe de l'attelage ailé dans le Phèdre de Platon.
Didon en est la mauvaise. Prise dans la houle de l'amour-passion, elle permet à Virgile d'introduire dans l'épopée une véritable tragédie, tout à fait comparable par les effets et son économie interne aux chefs-d'œuvre d'Eschyle, de Sophocle et d'Euripide, conformément au canon alexandrin de la contamination. Il en résulte un idéal de la globalité, dont témoigne aussi, dans les livres I-IV de l'Enéide, la confluence des courants philosophico-culturels.
Sous cet éclairage, la tragédie de l'amour-passion où Didon trouve la mort, représente la première étape d'un chemin initiatique imposé par le Destin au pieux Enée pour l'élever à la dignité de héros fondateur. Le naturalisme et l'expressionnisme virgiliens font de ce que Macrobe appelle " le livre sacré de la Romanité " l'œuvre la plus actuelle de l'antiquité gréco-romaine, encore capable de nous bouleverser, au-delà des questions idéologiques, politiques, religieuses, sociales et littéraires, tout simplement pour avoir saisi et traduit dans son jaillissement le plus immédiat et le plus vrai les soubresauts de l'âme humaine déchirée par l'implacable rhétorique de la passion d'amour.
Didon en est la mauvaise. Prise dans la houle de l'amour-passion, elle permet à Virgile d'introduire dans l'épopée une véritable tragédie, tout à fait comparable par les effets et son économie interne aux chefs-d'œuvre d'Eschyle, de Sophocle et d'Euripide, conformément au canon alexandrin de la contamination. Il en résulte un idéal de la globalité, dont témoigne aussi, dans les livres I-IV de l'Enéide, la confluence des courants philosophico-culturels.
Sous cet éclairage, la tragédie de l'amour-passion où Didon trouve la mort, représente la première étape d'un chemin initiatique imposé par le Destin au pieux Enée pour l'élever à la dignité de héros fondateur. Le naturalisme et l'expressionnisme virgiliens font de ce que Macrobe appelle " le livre sacré de la Romanité " l'œuvre la plus actuelle de l'antiquité gréco-romaine, encore capable de nous bouleverser, au-delà des questions idéologiques, politiques, religieuses, sociales et littéraires, tout simplement pour avoir saisi et traduit dans son jaillissement le plus immédiat et le plus vrai les soubresauts de l'âme humaine déchirée par l'implacable rhétorique de la passion d'amour.