Prix du Guesclin

L'air était tout en feu. Ou La Conjuration de Cellamare (1718)

Par : Camille Pascal
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  • Nombre de pages261
  • FormatePub
  • ISBN978-2-221-26371-6
  • EAN9782221263716
  • Date de parution25/08/2022
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille456 Ko
  • ÉditeurRobert Laffont

Résumé

Le nouveau roman de Camille Pascal : une plongée haletante au cour de la Régence de 1718. Rentrée Littéraire 2022. 27 avril 1718. Un incendie ravage le Petit-Pont, menaçant Notre-Dame. Alors qu'à Paris l'air est tout en feu, au château de Sceaux, la duchesse du Maine souffle sur un autre brasier bien plus dangereux pour le Régent, celui du complot. Mariée à l'aîné des bâtards de Louis XIV, haute comme trois pommes mais animée de l'orgueil d'une princesse du sang, cette précieuse règne sur sa petite cour de beaux esprits comme sur son mari.
Soutenue en secret par le prince de Cellamare, ambassadeur du roi d'Espagne, et encouragée par les survivants de la vieille cour du Roi-Soleil, elle va intriguer avec passion. Ainsi, en ce printemps 1718, un vent de fronde se lève sur la France et une véritable course-poursuite pour le pouvoir s'engage entre la duchesse d'un côté et le Régent de l'autre. À travers les méandres des conspirations politiques, les haines familiales et une galerie de portraits tous plus extravagants les uns que les autres, Camille Pascal fait renaître avec virtuosité le temps enflammé et haletant de la Régence.
Le nouveau roman de Camille Pascal : une plongée haletante au cour de la Régence de 1718. Rentrée Littéraire 2022. 27 avril 1718. Un incendie ravage le Petit-Pont, menaçant Notre-Dame. Alors qu'à Paris l'air est tout en feu, au château de Sceaux, la duchesse du Maine souffle sur un autre brasier bien plus dangereux pour le Régent, celui du complot. Mariée à l'aîné des bâtards de Louis XIV, haute comme trois pommes mais animée de l'orgueil d'une princesse du sang, cette précieuse règne sur sa petite cour de beaux esprits comme sur son mari.
Soutenue en secret par le prince de Cellamare, ambassadeur du roi d'Espagne, et encouragée par les survivants de la vieille cour du Roi-Soleil, elle va intriguer avec passion. Ainsi, en ce printemps 1718, un vent de fronde se lève sur la France et une véritable course-poursuite pour le pouvoir s'engage entre la duchesse d'un côté et le Régent de l'autre. À travers les méandres des conspirations politiques, les haines familiales et une galerie de portraits tous plus extravagants les uns que les autres, Camille Pascal fait renaître avec virtuosité le temps enflammé et haletant de la Régence.

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

5/5
sur 1 note dont 1 avis lecteur
Rigoureusement exact, captivant de bout en bout et merveilleusement écrit
Le 27 avril 1718, un incendie parti d’un simple cierge détruit le quartier du Petit-Pont, proche de Notre-Dame. Alors que certains évoquent une punition du ciel, Philippe d’Orléans, Régent pendant la minorité de Louis XV, prend soin d’envoyer les troupes dans Paris pour prévenir toute manifestation de mécontentement. Il est encore loin de se douter qu’un autre feu couve, celui du complot, et que c’est à une véritable fronde, qu’en cette même année, il va se trouver confronté. Outragée d’avoir dû épouser le duc du Maine, bâtard légitimé de Louis XIV et de Madame de Montespan, qui plus est affligé d’un pied bot, Louise-Bénédicte de Bourbon-Condé, aussi violente d’humeur que petite de taille, n’a de cesse de monter son mari contre le duc d’Orléans, depuis que, trois ans plus tôt, ce dernier a fait casser le testament du Grand Roi, retirant au prince l’éducation et la garde de l’enfant royal, et concentrant le pouvoir en ses seules mains. De la joute verbale et des simples pamphlets à une véritable cabale, elle franchit bientôt le pas, pour, soutenue par la vieille garde de la cour de Louis XIV, comploter secrètement avec l’ambassadeur du roi d’Espagne. Il ne s’agit ni plus ni moins que d’amener Philippe V, petit-fils du Roi-Soleil, à s’emparer du trône de France par les armes. Camille Pascal s’est basé sur une impressionnante documentation pour reconstituer les évènements dans les moindres détails, et sa narration, comblant avec la plus grande exactitude possible les pointillés laissés par les traces historiques, est en tout point passionnante. De cette peinture se détachent les très vivants portraits de quelques grands personnages, au premier rang desquels l’indomptable duchesse du Maine. Fasciné, l’on assiste à ses caprices de « princesse du sang », dont on pourrait souvent rire s’ils ne la menaient au pire, dans la démesure d’une fureur prête à mettre la France et l’Europe à feu et à sang pour le seul prix de son orgueil blessé. Et si personne ne la prend tout à fait au sérieux dans sa présomptueuse extravagance qui lui fait mépriser toute prudence, force est de constater que, si chimériques et si peu finement instruites soient-elles, ses menées dans un contexte politiquement fragile finissent par acquérir, par le seul fait de son audace et de son autorité, l’ampleur suffisante pour représenter un danger pour la stabilité du pouvoir. Rigoureusement exact, captivant de bout en bout, c’est par la virtuosité de son écriture que ce texte achève de combler son lecteur. Parfaitement accordée, dans son ton et ses tournures, aux dialogues authentiquement tirés des documents et témoignages parvenus jusqu’à nous, l’excellente plume de Camille Pascal se savoure avec d’autant plus de délices qu’elle nous régale de bien jolies trouvailles et de formules pleines d’esprit. Déjà séduite par La chambre des dupes, ce précèdent roman de l’auteur, lui aussi tout imprégné des luttes de pouvoir à la Cour - d’un Louis XV parvenu à la trentaine -, me voilà en passe de devenir une inconditionnelle de Camille Pascal, tant la rigueur de son érudition historique rivalise avec l’irrésistible qualité de son écriture. Coup de coeur.
Le 27 avril 1718, un incendie parti d’un simple cierge détruit le quartier du Petit-Pont, proche de Notre-Dame. Alors que certains évoquent une punition du ciel, Philippe d’Orléans, Régent pendant la minorité de Louis XV, prend soin d’envoyer les troupes dans Paris pour prévenir toute manifestation de mécontentement. Il est encore loin de se douter qu’un autre feu couve, celui du complot, et que c’est à une véritable fronde, qu’en cette même année, il va se trouver confronté. Outragée d’avoir dû épouser le duc du Maine, bâtard légitimé de Louis XIV et de Madame de Montespan, qui plus est affligé d’un pied bot, Louise-Bénédicte de Bourbon-Condé, aussi violente d’humeur que petite de taille, n’a de cesse de monter son mari contre le duc d’Orléans, depuis que, trois ans plus tôt, ce dernier a fait casser le testament du Grand Roi, retirant au prince l’éducation et la garde de l’enfant royal, et concentrant le pouvoir en ses seules mains. De la joute verbale et des simples pamphlets à une véritable cabale, elle franchit bientôt le pas, pour, soutenue par la vieille garde de la cour de Louis XIV, comploter secrètement avec l’ambassadeur du roi d’Espagne. Il ne s’agit ni plus ni moins que d’amener Philippe V, petit-fils du Roi-Soleil, à s’emparer du trône de France par les armes. Camille Pascal s’est basé sur une impressionnante documentation pour reconstituer les évènements dans les moindres détails, et sa narration, comblant avec la plus grande exactitude possible les pointillés laissés par les traces historiques, est en tout point passionnante. De cette peinture se détachent les très vivants portraits de quelques grands personnages, au premier rang desquels l’indomptable duchesse du Maine. Fasciné, l’on assiste à ses caprices de « princesse du sang », dont on pourrait souvent rire s’ils ne la menaient au pire, dans la démesure d’une fureur prête à mettre la France et l’Europe à feu et à sang pour le seul prix de son orgueil blessé. Et si personne ne la prend tout à fait au sérieux dans sa présomptueuse extravagance qui lui fait mépriser toute prudence, force est de constater que, si chimériques et si peu finement instruites soient-elles, ses menées dans un contexte politiquement fragile finissent par acquérir, par le seul fait de son audace et de son autorité, l’ampleur suffisante pour représenter un danger pour la stabilité du pouvoir. Rigoureusement exact, captivant de bout en bout, c’est par la virtuosité de son écriture que ce texte achève de combler son lecteur. Parfaitement accordée, dans son ton et ses tournures, aux dialogues authentiquement tirés des documents et témoignages parvenus jusqu’à nous, l’excellente plume de Camille Pascal se savoure avec d’autant plus de délices qu’elle nous régale de bien jolies trouvailles et de formules pleines d’esprit. Déjà séduite par La chambre des dupes, ce précèdent roman de l’auteur, lui aussi tout imprégné des luttes de pouvoir à la Cour - d’un Louis XV parvenu à la trentaine -, me voilà en passe de devenir une inconditionnelle de Camille Pascal, tant la rigueur de son érudition historique rivalise avec l’irrésistible qualité de son écriture. Coup de coeur.
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