Né en Valais, Jérôme Meizoz réside à Lausanne. Il est auteur de récits consacrés à la mémoire sociale, dont Morts ou vif (1999, "Livre de la Fondation Schiller 2000"), Jours rouges (2003), Les Désemparés (2005), Terrains vagues (2007, "Prix Loterie romande de l'AVE") et Père et passe (2008).
L'âge du roman parlant (1919-1939). Ecrivains, critiques, linguistes et pédagogues en débat
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- Nombre de pages512
- FormatMulti-format
- ISBN2-600-30497-5
- EAN9782600304979
- Date de parution01/01/2001
- Protection num.NC
- Infos supplémentairesMulti-format incluant ePub avec ...
- ÉditeurLibrairie Droz
Résumé
Dans cette étude, Jérôme Meizoz montre comment durant l'entre-deux guerres, dans l'aire francophone, se met en place un roman parlant. Cette innovation trop peu remarquée jusqu'ici, engage une voie capitale du roman au XXe siècle : le récit s'y fait passer pour un bouche-à-oreille immédiat et parvient à occulter la médiation de l'écrit. Par le biais des nouvelles poétiques de l'oral, les romanciers, de Louis-Ferdinand Céline à Louis Aragon, de Jean Giono à Raymond Queneau, Blaise Cendrars, C.
F. Ramuz ou Henry Poulaille, tiennent sur la langue littéraire un discours critique, contre l'étroitesse normative de la grammaire traditionnelle. Le récit oralisé va ainsi susciter, durant deux décennies, de vifs débats entre écrivains et critiques, mais aussi entre grammairiens (Thérive, Hermant), linguistes (Bally, Vendryès, Frei) et pédagogues (Freinet).
F. Ramuz ou Henry Poulaille, tiennent sur la langue littéraire un discours critique, contre l'étroitesse normative de la grammaire traditionnelle. Le récit oralisé va ainsi susciter, durant deux décennies, de vifs débats entre écrivains et critiques, mais aussi entre grammairiens (Thérive, Hermant), linguistes (Bally, Vendryès, Frei) et pédagogues (Freinet).
Dans cette étude, Jérôme Meizoz montre comment durant l'entre-deux guerres, dans l'aire francophone, se met en place un roman parlant. Cette innovation trop peu remarquée jusqu'ici, engage une voie capitale du roman au XXe siècle : le récit s'y fait passer pour un bouche-à-oreille immédiat et parvient à occulter la médiation de l'écrit. Par le biais des nouvelles poétiques de l'oral, les romanciers, de Louis-Ferdinand Céline à Louis Aragon, de Jean Giono à Raymond Queneau, Blaise Cendrars, C.
F. Ramuz ou Henry Poulaille, tiennent sur la langue littéraire un discours critique, contre l'étroitesse normative de la grammaire traditionnelle. Le récit oralisé va ainsi susciter, durant deux décennies, de vifs débats entre écrivains et critiques, mais aussi entre grammairiens (Thérive, Hermant), linguistes (Bally, Vendryès, Frei) et pédagogues (Freinet).
F. Ramuz ou Henry Poulaille, tiennent sur la langue littéraire un discours critique, contre l'étroitesse normative de la grammaire traditionnelle. Le récit oralisé va ainsi susciter, durant deux décennies, de vifs débats entre écrivains et critiques, mais aussi entre grammairiens (Thérive, Hermant), linguistes (Bally, Vendryès, Frei) et pédagogues (Freinet).