L'Afrique noire et le biais épistémologique

Par : Jacques Chatué
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  • Nombre de pages95
  • FormatePub
  • ISBN2-37015-087-4
  • EAN9782370150875
  • Date de parution06/07/1905
  • Protection num.pas de protection
  • Taille389 Ko
  • Infos supplémentairesepub
  • ÉditeurNouvelles Éditions Numériques

Résumé

Ouvrage des Éditions Clé en coédition avec NENA L'idée d'un « biais épistémologique » de la pratique philosophique en Afrique noire, aussi bien que de la réactivation de la conception de la nation comme inscription politique du culturel, procède du frayage toujours en cours de la restitution d'une autonomie minimale de l'activité scientifique en tant qu'elle relève bien d'une pensée : d'une attitude d'esprit non seulement objectivante et inventive, mais aussi réflexive.
On ne tire pas tous les bénéfices de l'activité scientifique en la réduisant à une anti-chambre de la technique. De cela il est question dans le présent ouvrage, fermement tendu entre deux rejets susceptibles d'en entraîner bien d'autres : le rejet des « sciences de développement », et celui des « postcolonial studies ». L'un des profits que l'on devrait en attendre serait alors une approche plus réticulaire de la philosophie elle-même, à l'effet de favoriser son inscription dans des structures d'où elle se déploierait plus sûrement et plus amplement que lorsqu'elle ne se rapporte qu'à des personnalités, fussent-elles emblématiques.
Le rôle de la philosophie dans la mise en cohérence et en dialogue des différents savoirs aujourd'hui enfouis dans trop de disciplines particulières, et disséminés dans des domaines fort variés d'où ils ne peuvent plus se faire écho, deviendrait plus évident et plus utile, quoique plus tempéré.
Ouvrage des Éditions Clé en coédition avec NENA L'idée d'un « biais épistémologique » de la pratique philosophique en Afrique noire, aussi bien que de la réactivation de la conception de la nation comme inscription politique du culturel, procède du frayage toujours en cours de la restitution d'une autonomie minimale de l'activité scientifique en tant qu'elle relève bien d'une pensée : d'une attitude d'esprit non seulement objectivante et inventive, mais aussi réflexive.
On ne tire pas tous les bénéfices de l'activité scientifique en la réduisant à une anti-chambre de la technique. De cela il est question dans le présent ouvrage, fermement tendu entre deux rejets susceptibles d'en entraîner bien d'autres : le rejet des « sciences de développement », et celui des « postcolonial studies ». L'un des profits que l'on devrait en attendre serait alors une approche plus réticulaire de la philosophie elle-même, à l'effet de favoriser son inscription dans des structures d'où elle se déploierait plus sûrement et plus amplement que lorsqu'elle ne se rapporte qu'à des personnalités, fussent-elles emblématiques.
Le rôle de la philosophie dans la mise en cohérence et en dialogue des différents savoirs aujourd'hui enfouis dans trop de disciplines particulières, et disséminés dans des domaines fort variés d'où ils ne peuvent plus se faire écho, deviendrait plus évident et plus utile, quoique plus tempéré.