Jules Supervielle ou la connaissance poétique sous le soleil d'oubli. Tome 2, Une autre connaissance
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- Nombre de pages296
- FormatPDF
- ISBN2-296-16065-4
- EAN9782296160651
- Date de parution15/04/2001
- Copier Coller01 page(s) autorisée(s)
- Protection num.Digital Watermarking
- Taille8 Mo
- ÉditeurL'Harmattan
Résumé
Poésie et connaissance : entre ces deux domaines, il est tentant de creuser un abîme. Surtout lorsqu'il s'agit de la poésie moderne, dont participe, malgré les apparences, l'œuvre de Jules Supervielle. Pourfendant certaines idées reçues, le tome I dressait en effet le portrait d'un infatigable poseur de questions, qui, rejetant la tentation du savoir, préférait s'en remettre aux frêles lumières de l'oubli et de l'ignorance.
Son but ? Mettre au jour une obscure frontière : celle qui nous empêche de connaître vraiment. Qu'on ne s'y trompe pas, cependant. En réalité, cette étrange occupation rendait possible l'émergence d'une autre connaissance, bien différente de toutes celles qu'on inclut dans le champ du savoir. Le poète se livre ici à une enquête encline au repentir, ignorant réponses et repos ; son investigation évite soigneusement de se figer en une représentation.
Afin de ne pas trahir l'inépuisable vérité. Aussi a-t-on voulu appréhender, au lieu d'un contenu saisissable, une connaissance en acte, fondée à la fois sur la perte et le respect de ce qu'elle cherche, une lueur tremblante de bougie, qui éclaire surtout son propre tremblement, sa grande incertitude, en un univers que la mort frappe d'une précarité définitive. Mais aussi, dans le même mouvement, une réparation, une scintillante rédemption.
C'est par ce geste paradoxal que le poète s'inscrit pleinement dans une modernité dont quelques-uns ont voulu l'écarter. Supervielle, poète de la transparence ? Trompeuse légende ; sous ses dehors limpides, le miroir du poème pourrait bien dissimuler sa vraie nature : une fenêtre ouverte sur l'inconnaissable.
Son but ? Mettre au jour une obscure frontière : celle qui nous empêche de connaître vraiment. Qu'on ne s'y trompe pas, cependant. En réalité, cette étrange occupation rendait possible l'émergence d'une autre connaissance, bien différente de toutes celles qu'on inclut dans le champ du savoir. Le poète se livre ici à une enquête encline au repentir, ignorant réponses et repos ; son investigation évite soigneusement de se figer en une représentation.
Afin de ne pas trahir l'inépuisable vérité. Aussi a-t-on voulu appréhender, au lieu d'un contenu saisissable, une connaissance en acte, fondée à la fois sur la perte et le respect de ce qu'elle cherche, une lueur tremblante de bougie, qui éclaire surtout son propre tremblement, sa grande incertitude, en un univers que la mort frappe d'une précarité définitive. Mais aussi, dans le même mouvement, une réparation, une scintillante rédemption.
C'est par ce geste paradoxal que le poète s'inscrit pleinement dans une modernité dont quelques-uns ont voulu l'écarter. Supervielle, poète de la transparence ? Trompeuse légende ; sous ses dehors limpides, le miroir du poème pourrait bien dissimuler sa vraie nature : une fenêtre ouverte sur l'inconnaissable.
Poésie et connaissance : entre ces deux domaines, il est tentant de creuser un abîme. Surtout lorsqu'il s'agit de la poésie moderne, dont participe, malgré les apparences, l'œuvre de Jules Supervielle. Pourfendant certaines idées reçues, le tome I dressait en effet le portrait d'un infatigable poseur de questions, qui, rejetant la tentation du savoir, préférait s'en remettre aux frêles lumières de l'oubli et de l'ignorance.
Son but ? Mettre au jour une obscure frontière : celle qui nous empêche de connaître vraiment. Qu'on ne s'y trompe pas, cependant. En réalité, cette étrange occupation rendait possible l'émergence d'une autre connaissance, bien différente de toutes celles qu'on inclut dans le champ du savoir. Le poète se livre ici à une enquête encline au repentir, ignorant réponses et repos ; son investigation évite soigneusement de se figer en une représentation.
Afin de ne pas trahir l'inépuisable vérité. Aussi a-t-on voulu appréhender, au lieu d'un contenu saisissable, une connaissance en acte, fondée à la fois sur la perte et le respect de ce qu'elle cherche, une lueur tremblante de bougie, qui éclaire surtout son propre tremblement, sa grande incertitude, en un univers que la mort frappe d'une précarité définitive. Mais aussi, dans le même mouvement, une réparation, une scintillante rédemption.
C'est par ce geste paradoxal que le poète s'inscrit pleinement dans une modernité dont quelques-uns ont voulu l'écarter. Supervielle, poète de la transparence ? Trompeuse légende ; sous ses dehors limpides, le miroir du poème pourrait bien dissimuler sa vraie nature : une fenêtre ouverte sur l'inconnaissable.
Son but ? Mettre au jour une obscure frontière : celle qui nous empêche de connaître vraiment. Qu'on ne s'y trompe pas, cependant. En réalité, cette étrange occupation rendait possible l'émergence d'une autre connaissance, bien différente de toutes celles qu'on inclut dans le champ du savoir. Le poète se livre ici à une enquête encline au repentir, ignorant réponses et repos ; son investigation évite soigneusement de se figer en une représentation.
Afin de ne pas trahir l'inépuisable vérité. Aussi a-t-on voulu appréhender, au lieu d'un contenu saisissable, une connaissance en acte, fondée à la fois sur la perte et le respect de ce qu'elle cherche, une lueur tremblante de bougie, qui éclaire surtout son propre tremblement, sa grande incertitude, en un univers que la mort frappe d'une précarité définitive. Mais aussi, dans le même mouvement, une réparation, une scintillante rédemption.
C'est par ce geste paradoxal que le poète s'inscrit pleinement dans une modernité dont quelques-uns ont voulu l'écarter. Supervielle, poète de la transparence ? Trompeuse légende ; sous ses dehors limpides, le miroir du poème pourrait bien dissimuler sa vraie nature : une fenêtre ouverte sur l'inconnaissable.