Jean-Marc Ferry et la réception contemporaine de Kant. Intégration plurinationale et insociable sociabilité des Etats en Europe et en Afrique
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- Nombre de pages244
- FormatePub
- ISBN978-2-336-50706-4
- EAN9782336507064
- Date de parution29/05/2025
- Copier Coller01 page(s) autorisée(s)
- Protection num.Digital Watermarking
- Taille1 Mo
- ÉditeurL'Harmattan
- PréfacierPatrick Mbawa Dekuzu ya Behan
Résumé
La désintégration du bloc soviétique a historiquement suscité une double réaction des peuples : la nécessité de s'unir dans des Unions interétatiques (cas de l'Union européenne et de l'Union africaine) et les revendications identitaires de certains peuples, au nom de leur souveraineté ou de leur culture. Devant ce paradoxe, Jean-Marc Ferry propose le recours à la voie kantienne de l'intégration, afin de dépasser le repli nationaliste des souverainistes et l'idée d'une dilution de l'identité nationale dans un ordre supranational.
Dans une instance plurinationale, le transfert d'une part de souveraineté ne la diminue pas, mais ne fait que l'accroître en co-souveraineté. Si l'Union européenne a pris en compte cette voie kantienne en insistant sur une adhésion sous conditions qui aide ses futurs membres à se démocratiser, l'Union africaine ainsi que ses Communautés économiques régionales (la Cedeao, la Cemac, la Sadec, et la Cae) ont opté pour une adhésion automatique, au nom de la même appartenance au Continent.
Et pourtant, si les dirigeants politiques africains sont satisfaits de l'apport de l'UA et de ses CER, la plupart des citoyens africains pensent que ces institutions n'améliorent pas leurs conditions de vie. Cette tension consacre bien l'insociable sociabilité des États : la volonté de s'unir qui va de pair avec le désir de ne pas s'associer avec les autres États (par peur de perdre économiquement).
Dans une instance plurinationale, le transfert d'une part de souveraineté ne la diminue pas, mais ne fait que l'accroître en co-souveraineté. Si l'Union européenne a pris en compte cette voie kantienne en insistant sur une adhésion sous conditions qui aide ses futurs membres à se démocratiser, l'Union africaine ainsi que ses Communautés économiques régionales (la Cedeao, la Cemac, la Sadec, et la Cae) ont opté pour une adhésion automatique, au nom de la même appartenance au Continent.
Et pourtant, si les dirigeants politiques africains sont satisfaits de l'apport de l'UA et de ses CER, la plupart des citoyens africains pensent que ces institutions n'améliorent pas leurs conditions de vie. Cette tension consacre bien l'insociable sociabilité des États : la volonté de s'unir qui va de pair avec le désir de ne pas s'associer avec les autres États (par peur de perdre économiquement).
La désintégration du bloc soviétique a historiquement suscité une double réaction des peuples : la nécessité de s'unir dans des Unions interétatiques (cas de l'Union européenne et de l'Union africaine) et les revendications identitaires de certains peuples, au nom de leur souveraineté ou de leur culture. Devant ce paradoxe, Jean-Marc Ferry propose le recours à la voie kantienne de l'intégration, afin de dépasser le repli nationaliste des souverainistes et l'idée d'une dilution de l'identité nationale dans un ordre supranational.
Dans une instance plurinationale, le transfert d'une part de souveraineté ne la diminue pas, mais ne fait que l'accroître en co-souveraineté. Si l'Union européenne a pris en compte cette voie kantienne en insistant sur une adhésion sous conditions qui aide ses futurs membres à se démocratiser, l'Union africaine ainsi que ses Communautés économiques régionales (la Cedeao, la Cemac, la Sadec, et la Cae) ont opté pour une adhésion automatique, au nom de la même appartenance au Continent.
Et pourtant, si les dirigeants politiques africains sont satisfaits de l'apport de l'UA et de ses CER, la plupart des citoyens africains pensent que ces institutions n'améliorent pas leurs conditions de vie. Cette tension consacre bien l'insociable sociabilité des États : la volonté de s'unir qui va de pair avec le désir de ne pas s'associer avec les autres États (par peur de perdre économiquement).
Dans une instance plurinationale, le transfert d'une part de souveraineté ne la diminue pas, mais ne fait que l'accroître en co-souveraineté. Si l'Union européenne a pris en compte cette voie kantienne en insistant sur une adhésion sous conditions qui aide ses futurs membres à se démocratiser, l'Union africaine ainsi que ses Communautés économiques régionales (la Cedeao, la Cemac, la Sadec, et la Cae) ont opté pour une adhésion automatique, au nom de la même appartenance au Continent.
Et pourtant, si les dirigeants politiques africains sont satisfaits de l'apport de l'UA et de ses CER, la plupart des citoyens africains pensent que ces institutions n'améliorent pas leurs conditions de vie. Cette tension consacre bien l'insociable sociabilité des États : la volonté de s'unir qui va de pair avec le désir de ne pas s'associer avec les autres États (par peur de perdre économiquement).