Jean Giraudoux : la crise du langage dans La guerre de Troie n'aura pas lieu et Electre

Par : Elodie Ravidat

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  • Nombre de pages176
  • FormatPDF
  • ISBN978-2-296-25118-2
  • EAN9782296251182
  • Date de parution01/03/2010
  • Copier Coller01 page(s) autorisée(s)
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille5 Mo
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

Jean Giraudoux est l'inventeur d'un langage dramaturgique à la fois littéraire et oral. Dans La guerre de Troie n'aura pas lieu et Electre, il entrelace les genres et les tons : la sentence se mêle à l'ironie, les scènes de vaudevilles aux scènes pathétiques, la familiarité, l'oralité à l'élégance et au poétique, les anachronismes sont nombreux, le comique côtoie le tragique. Toutefois, ce langage mosaïque n'est pas un simple ornement, il est le fondement même du théâtre giralducien.
La tragédie devient le lieu par excellence d'une crise du langage. Les personnages ne parviennent plus à communiquer, ils ne font que se quereller et tiennent parfois des propos énigmatiques et incompréhensibles. Ils parlent sans cesse et n'agissent pas. Le langage est le moteur de l'action, il influe lui-même sur le sort des personnages et les mène à leur perte. Ce langage en crise devient le ressort privilégié du tragique.
Cette désarticulation du langage est éminemment moderne, elle participe de la déconstruction du personnage qui touchera le théâtre des années 1950. A bien des égards, Giraudoux préfigure le théâtre de l'absurde qui poussera à l'extrême cette crise langagière.
Jean Giraudoux est l'inventeur d'un langage dramaturgique à la fois littéraire et oral. Dans La guerre de Troie n'aura pas lieu et Electre, il entrelace les genres et les tons : la sentence se mêle à l'ironie, les scènes de vaudevilles aux scènes pathétiques, la familiarité, l'oralité à l'élégance et au poétique, les anachronismes sont nombreux, le comique côtoie le tragique. Toutefois, ce langage mosaïque n'est pas un simple ornement, il est le fondement même du théâtre giralducien.
La tragédie devient le lieu par excellence d'une crise du langage. Les personnages ne parviennent plus à communiquer, ils ne font que se quereller et tiennent parfois des propos énigmatiques et incompréhensibles. Ils parlent sans cesse et n'agissent pas. Le langage est le moteur de l'action, il influe lui-même sur le sort des personnages et les mène à leur perte. Ce langage en crise devient le ressort privilégié du tragique.
Cette désarticulation du langage est éminemment moderne, elle participe de la déconstruction du personnage qui touchera le théâtre des années 1950. A bien des égards, Giraudoux préfigure le théâtre de l'absurde qui poussera à l'extrême cette crise langagière.