Jean-Daniel-Abraham Davel. Le patriote sans patrie
Par :Formats :
Disponible dans votre compte client Decitre ou Furet du Nord dès validation de votre commande. Le format ePub est :
- Compatible avec une lecture sur My Vivlio (smartphone, tablette, ordinateur)
- Compatible avec une lecture sur liseuses Vivlio
- Pour les liseuses autres que Vivlio, vous devez utiliser le logiciel Adobe Digital Edition. Non compatible avec la lecture sur les liseuses Kindle, Remarkable et Sony

Notre partenaire de plateforme de lecture numérique où vous retrouverez l'ensemble de vos ebooks gratuitement
Pour en savoir plus sur nos ebooks, consultez notre aide en ligne ici
- FormatePub
- ISBN978-2-88241-367-3
- EAN9782882413673
- Date de parution04/07/2016
- Protection num.pas de protection
- Infos supplémentairesepub
- ÉditeurBernard Campiche Editeur
Résumé
Le portrait d'un homme solitaire qui voulait appliquer ce qu'il pensait être juste"Patriote sans patrie. Terme violent. Toutes les lettres du temps désavouent Davel, avec une rare unanimité. On croyait avoir cité les plus terribles. Il en est encore, écrite par les Quatre Paroisses de La Vaux. Ici, la dernière excuse tombe : Davel a travaillé là, fait le bien là, aidé chrétiennement les humbles là, servi là cette petite société.
On lui a demandé plusieurs fois d'être parrain. On a eu recours à sa bourse. On a fait appel à sa bienveillance. Davel, seul. - On regarde, on cherche, on en revient toujours là. Davel était seul. Il était venu seul, à cette évolution spirituelle qui l'engagea dans cette entreprise bien vaine, il a vécu seul, il est mort seul. Un signe, peut-être : cette tête qui disparaît, la nuit même, et que remplace le quatrain bien connu:Passant, qui que tu sois! voici l'illustre placeOù le brave Davel, d'une héroïque audacePour avoir chatouillé notre ours un peu trop fortPar un coup de sa patte a terminé son sort.
Mais c'est encore un trait de ce peuple, de donner à une juste protestation la forme d'une raillerie, et d'oser de nuit, ce geste, voler une tête qu'on n'a pas su maintenir sur les épaules." - Charles-François LandryUn roman qui nous montre une réalité parfois laide du monde dans lequel on vit... EXTRAITLe 31 mars, au matin, un peu avant cinq heures, un homme franchit le seuil et se trouva dans la rue.
Il se retourna, saisit l'anneau de fer à usage de heurtoir et, s'étant un peu arc-bouté, il fit venir à lui la lourde porte. On entendit la péclette glisser sur le fer, et tomber dans l'encoche. Ainsi, les chiens n'entreraient pas dans le long corridor. Mais pour les humains, la maison n'était pas fermée. Il aurait fallu deux tours de clef. Seulement, dans cette petite ville, de qui se méfier ? Rien ne passait inaperçu dans ces rues étroites.CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE"C.-F.
Landry nous fait le superbe portrait d'un homme solitaire, nommé major au Pays de Vaud après des années au service de puissances étrangères." - Juliette David, Le Messager suisseA PROPOS DE L'AUTEURCharles-François Landry (1909-1973) est un écrivain suisse. Il passe une partie de sa jeunesse dans le sud de la France avant de s'établir sur les rives du Léman. Amoureux de la nature et solitaire, son goût pour l'écriture se manifeste dès les années de collège.
A vingt ans, il publie son premier recueil poétique Imagerie. Il se fixe définitivement en Suisse et réussit à vivre de la plume, même si ce choix lui fait souvent côtoyer la misère. Après avoir écrit de la poésie, Charles-François Landry passe au roman et à des récits historiques et lyriques consacrés notamment à Davel ainsi qu'à Charles le Téméraire. Ses publications lui valent la reconnaissance du monde littéraire romand et français et lui font remporter de nombreux prix.
On lui a demandé plusieurs fois d'être parrain. On a eu recours à sa bourse. On a fait appel à sa bienveillance. Davel, seul. - On regarde, on cherche, on en revient toujours là. Davel était seul. Il était venu seul, à cette évolution spirituelle qui l'engagea dans cette entreprise bien vaine, il a vécu seul, il est mort seul. Un signe, peut-être : cette tête qui disparaît, la nuit même, et que remplace le quatrain bien connu:Passant, qui que tu sois! voici l'illustre placeOù le brave Davel, d'une héroïque audacePour avoir chatouillé notre ours un peu trop fortPar un coup de sa patte a terminé son sort.
Mais c'est encore un trait de ce peuple, de donner à une juste protestation la forme d'une raillerie, et d'oser de nuit, ce geste, voler une tête qu'on n'a pas su maintenir sur les épaules." - Charles-François LandryUn roman qui nous montre une réalité parfois laide du monde dans lequel on vit... EXTRAITLe 31 mars, au matin, un peu avant cinq heures, un homme franchit le seuil et se trouva dans la rue.
Il se retourna, saisit l'anneau de fer à usage de heurtoir et, s'étant un peu arc-bouté, il fit venir à lui la lourde porte. On entendit la péclette glisser sur le fer, et tomber dans l'encoche. Ainsi, les chiens n'entreraient pas dans le long corridor. Mais pour les humains, la maison n'était pas fermée. Il aurait fallu deux tours de clef. Seulement, dans cette petite ville, de qui se méfier ? Rien ne passait inaperçu dans ces rues étroites.CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE"C.-F.
Landry nous fait le superbe portrait d'un homme solitaire, nommé major au Pays de Vaud après des années au service de puissances étrangères." - Juliette David, Le Messager suisseA PROPOS DE L'AUTEURCharles-François Landry (1909-1973) est un écrivain suisse. Il passe une partie de sa jeunesse dans le sud de la France avant de s'établir sur les rives du Léman. Amoureux de la nature et solitaire, son goût pour l'écriture se manifeste dès les années de collège.
A vingt ans, il publie son premier recueil poétique Imagerie. Il se fixe définitivement en Suisse et réussit à vivre de la plume, même si ce choix lui fait souvent côtoyer la misère. Après avoir écrit de la poésie, Charles-François Landry passe au roman et à des récits historiques et lyriques consacrés notamment à Davel ainsi qu'à Charles le Téméraire. Ses publications lui valent la reconnaissance du monde littéraire romand et français et lui font remporter de nombreux prix.
Le portrait d'un homme solitaire qui voulait appliquer ce qu'il pensait être juste"Patriote sans patrie. Terme violent. Toutes les lettres du temps désavouent Davel, avec une rare unanimité. On croyait avoir cité les plus terribles. Il en est encore, écrite par les Quatre Paroisses de La Vaux. Ici, la dernière excuse tombe : Davel a travaillé là, fait le bien là, aidé chrétiennement les humbles là, servi là cette petite société.
On lui a demandé plusieurs fois d'être parrain. On a eu recours à sa bourse. On a fait appel à sa bienveillance. Davel, seul. - On regarde, on cherche, on en revient toujours là. Davel était seul. Il était venu seul, à cette évolution spirituelle qui l'engagea dans cette entreprise bien vaine, il a vécu seul, il est mort seul. Un signe, peut-être : cette tête qui disparaît, la nuit même, et que remplace le quatrain bien connu:Passant, qui que tu sois! voici l'illustre placeOù le brave Davel, d'une héroïque audacePour avoir chatouillé notre ours un peu trop fortPar un coup de sa patte a terminé son sort.
Mais c'est encore un trait de ce peuple, de donner à une juste protestation la forme d'une raillerie, et d'oser de nuit, ce geste, voler une tête qu'on n'a pas su maintenir sur les épaules." - Charles-François LandryUn roman qui nous montre une réalité parfois laide du monde dans lequel on vit... EXTRAITLe 31 mars, au matin, un peu avant cinq heures, un homme franchit le seuil et se trouva dans la rue.
Il se retourna, saisit l'anneau de fer à usage de heurtoir et, s'étant un peu arc-bouté, il fit venir à lui la lourde porte. On entendit la péclette glisser sur le fer, et tomber dans l'encoche. Ainsi, les chiens n'entreraient pas dans le long corridor. Mais pour les humains, la maison n'était pas fermée. Il aurait fallu deux tours de clef. Seulement, dans cette petite ville, de qui se méfier ? Rien ne passait inaperçu dans ces rues étroites.CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE"C.-F.
Landry nous fait le superbe portrait d'un homme solitaire, nommé major au Pays de Vaud après des années au service de puissances étrangères." - Juliette David, Le Messager suisseA PROPOS DE L'AUTEURCharles-François Landry (1909-1973) est un écrivain suisse. Il passe une partie de sa jeunesse dans le sud de la France avant de s'établir sur les rives du Léman. Amoureux de la nature et solitaire, son goût pour l'écriture se manifeste dès les années de collège.
A vingt ans, il publie son premier recueil poétique Imagerie. Il se fixe définitivement en Suisse et réussit à vivre de la plume, même si ce choix lui fait souvent côtoyer la misère. Après avoir écrit de la poésie, Charles-François Landry passe au roman et à des récits historiques et lyriques consacrés notamment à Davel ainsi qu'à Charles le Téméraire. Ses publications lui valent la reconnaissance du monde littéraire romand et français et lui font remporter de nombreux prix.
On lui a demandé plusieurs fois d'être parrain. On a eu recours à sa bourse. On a fait appel à sa bienveillance. Davel, seul. - On regarde, on cherche, on en revient toujours là. Davel était seul. Il était venu seul, à cette évolution spirituelle qui l'engagea dans cette entreprise bien vaine, il a vécu seul, il est mort seul. Un signe, peut-être : cette tête qui disparaît, la nuit même, et que remplace le quatrain bien connu:Passant, qui que tu sois! voici l'illustre placeOù le brave Davel, d'une héroïque audacePour avoir chatouillé notre ours un peu trop fortPar un coup de sa patte a terminé son sort.
Mais c'est encore un trait de ce peuple, de donner à une juste protestation la forme d'une raillerie, et d'oser de nuit, ce geste, voler une tête qu'on n'a pas su maintenir sur les épaules." - Charles-François LandryUn roman qui nous montre une réalité parfois laide du monde dans lequel on vit... EXTRAITLe 31 mars, au matin, un peu avant cinq heures, un homme franchit le seuil et se trouva dans la rue.
Il se retourna, saisit l'anneau de fer à usage de heurtoir et, s'étant un peu arc-bouté, il fit venir à lui la lourde porte. On entendit la péclette glisser sur le fer, et tomber dans l'encoche. Ainsi, les chiens n'entreraient pas dans le long corridor. Mais pour les humains, la maison n'était pas fermée. Il aurait fallu deux tours de clef. Seulement, dans cette petite ville, de qui se méfier ? Rien ne passait inaperçu dans ces rues étroites.CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE"C.-F.
Landry nous fait le superbe portrait d'un homme solitaire, nommé major au Pays de Vaud après des années au service de puissances étrangères." - Juliette David, Le Messager suisseA PROPOS DE L'AUTEURCharles-François Landry (1909-1973) est un écrivain suisse. Il passe une partie de sa jeunesse dans le sud de la France avant de s'établir sur les rives du Léman. Amoureux de la nature et solitaire, son goût pour l'écriture se manifeste dès les années de collège.
A vingt ans, il publie son premier recueil poétique Imagerie. Il se fixe définitivement en Suisse et réussit à vivre de la plume, même si ce choix lui fait souvent côtoyer la misère. Après avoir écrit de la poésie, Charles-François Landry passe au roman et à des récits historiques et lyriques consacrés notamment à Davel ainsi qu'à Charles le Téméraire. Ses publications lui valent la reconnaissance du monde littéraire romand et français et lui font remporter de nombreux prix.