Je prie pour Carnot qui va être assassiné ce soir. Un attentat contre la République, 24 juin 1894

Par : Karine Salomé

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  • Nombre de pages192
  • FormatePub
  • ISBN978-2-36358-194-5
  • EAN9782363581945
  • Date de parution21/08/2015
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille348 Ko
  • ÉditeurVendémiaire

Résumé

Le 25 juin 1894, le président de la république Sadi Carnot est assassiné à Lyon par l'anarchiste italien Santo Caserio, à l'issue d'un mandat marqué par l'agitation boulangiste et le scandale de Panama. Le président est frappé d'un coup de poignard alors qu'il traverse la ville dans une voiture découverte : un mode opératoire qui rappelle le régicide. Mais le geste s'inscrit surtout dans la vague d'attentats anarchistes qui depuis quelques années secoue la France, au cri de « Vive la dynamite ! »La dénonciation des « bourgeois » qui « affament le peuple » s'exprime en effet avec une virulence particulière dans ces milieux enflammés par l'exemple russe : les rues de Paris puis l'enceinte même de la Chambre des députés ont déjà été le théâtre de cette « propagande par le fait ». En retour, la xénophobie la plus féroce se donne alors libre cours : des milliers d'ouvriers ou d'artisans italiens, conspués comme complices du meurtrier, sont contraints de quitter le territoire. Quant à l'énigmatique Caserio, qui refuse de révéler s'il a agi seul ou bénéficié des complicités d'une « conspiration » à l'échelle européenne, criminologues et experts en tous genres s'interrogent sans relâche sur ses motivations : la figure du « monstre » laisse ainsi peu à peu la place à celle du « terroriste », invention de l'époque promise à un bel avenir.
Le 25 juin 1894, le président de la république Sadi Carnot est assassiné à Lyon par l'anarchiste italien Santo Caserio, à l'issue d'un mandat marqué par l'agitation boulangiste et le scandale de Panama. Le président est frappé d'un coup de poignard alors qu'il traverse la ville dans une voiture découverte : un mode opératoire qui rappelle le régicide. Mais le geste s'inscrit surtout dans la vague d'attentats anarchistes qui depuis quelques années secoue la France, au cri de « Vive la dynamite ! »La dénonciation des « bourgeois » qui « affament le peuple » s'exprime en effet avec une virulence particulière dans ces milieux enflammés par l'exemple russe : les rues de Paris puis l'enceinte même de la Chambre des députés ont déjà été le théâtre de cette « propagande par le fait ». En retour, la xénophobie la plus féroce se donne alors libre cours : des milliers d'ouvriers ou d'artisans italiens, conspués comme complices du meurtrier, sont contraints de quitter le territoire. Quant à l'énigmatique Caserio, qui refuse de révéler s'il a agi seul ou bénéficié des complicités d'une « conspiration » à l'échelle européenne, criminologues et experts en tous genres s'interrogent sans relâche sur ses motivations : la figure du « monstre » laisse ainsi peu à peu la place à celle du « terroriste », invention de l'époque promise à un bel avenir.