Je & Autres. Les marques de nos prénoms
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- Nombre de pages150
- FormatPDF
- ISBN2-296-32461-4
- EAN9782296324619
- Date de parution01/07/2003
- Copier Coller01 page(s) autorisée(s)
- Protection num.Digital Watermarking
- Taille4 Mo
- ÉditeurL'Harmattan
Résumé
" Je t'aime ", " je suis Untel ", " je suis ton fils " ou bien encore " je est un autre " : le je est toujours là, en marque incontournable. Le je c'est la personne de celui qui le parle, inscrite dans son discours ; c'est le point de départ et le référent stable d'une image de soi. Mais voilà qu'on remarque, grâce aux sciences du langage, que sous le tu, le il... et d'autres " masques " encore, le locuteur engage, parfois sans le savoir, souvent en fin stratège, encore un peu de lui.
Le jeu des pronoms dessine ainsi la carte de ce que le sujet peut dire ou se dire de lui-même, les frontières qu'il trace autour de sa personne, se figurant alors à un moment donné et dans la relation. Cette personne en discours vaut-elle celle qui parle ? Il est vrai que le locuteur, au moment où il la dit, s'identifie à sa trace dans le discours, la prend pour lui-même en toute concordance. Mais n'est-ce pas un leurre ? Alors il faut poursuivre et chercher la personne (qu'il faudra définir dans cette perspective) dans les processus complexes d'où émerge une conscience de soi, circonstancielle et parcellaire, en tension entre soi et autrui, individu et culture, l'un et le multiple...
On remarque alors comment celui qui parle dépasse bien son je, se faufile sous d'autres personnes, et comment la première travaille l'ancrage identitaire pour faire sens de soi.
Le jeu des pronoms dessine ainsi la carte de ce que le sujet peut dire ou se dire de lui-même, les frontières qu'il trace autour de sa personne, se figurant alors à un moment donné et dans la relation. Cette personne en discours vaut-elle celle qui parle ? Il est vrai que le locuteur, au moment où il la dit, s'identifie à sa trace dans le discours, la prend pour lui-même en toute concordance. Mais n'est-ce pas un leurre ? Alors il faut poursuivre et chercher la personne (qu'il faudra définir dans cette perspective) dans les processus complexes d'où émerge une conscience de soi, circonstancielle et parcellaire, en tension entre soi et autrui, individu et culture, l'un et le multiple...
On remarque alors comment celui qui parle dépasse bien son je, se faufile sous d'autres personnes, et comment la première travaille l'ancrage identitaire pour faire sens de soi.
" Je t'aime ", " je suis Untel ", " je suis ton fils " ou bien encore " je est un autre " : le je est toujours là, en marque incontournable. Le je c'est la personne de celui qui le parle, inscrite dans son discours ; c'est le point de départ et le référent stable d'une image de soi. Mais voilà qu'on remarque, grâce aux sciences du langage, que sous le tu, le il... et d'autres " masques " encore, le locuteur engage, parfois sans le savoir, souvent en fin stratège, encore un peu de lui.
Le jeu des pronoms dessine ainsi la carte de ce que le sujet peut dire ou se dire de lui-même, les frontières qu'il trace autour de sa personne, se figurant alors à un moment donné et dans la relation. Cette personne en discours vaut-elle celle qui parle ? Il est vrai que le locuteur, au moment où il la dit, s'identifie à sa trace dans le discours, la prend pour lui-même en toute concordance. Mais n'est-ce pas un leurre ? Alors il faut poursuivre et chercher la personne (qu'il faudra définir dans cette perspective) dans les processus complexes d'où émerge une conscience de soi, circonstancielle et parcellaire, en tension entre soi et autrui, individu et culture, l'un et le multiple...
On remarque alors comment celui qui parle dépasse bien son je, se faufile sous d'autres personnes, et comment la première travaille l'ancrage identitaire pour faire sens de soi.
Le jeu des pronoms dessine ainsi la carte de ce que le sujet peut dire ou se dire de lui-même, les frontières qu'il trace autour de sa personne, se figurant alors à un moment donné et dans la relation. Cette personne en discours vaut-elle celle qui parle ? Il est vrai que le locuteur, au moment où il la dit, s'identifie à sa trace dans le discours, la prend pour lui-même en toute concordance. Mais n'est-ce pas un leurre ? Alors il faut poursuivre et chercher la personne (qu'il faudra définir dans cette perspective) dans les processus complexes d'où émerge une conscience de soi, circonstancielle et parcellaire, en tension entre soi et autrui, individu et culture, l'un et le multiple...
On remarque alors comment celui qui parle dépasse bien son je, se faufile sous d'autres personnes, et comment la première travaille l'ancrage identitaire pour faire sens de soi.