JACQUES DERRIDA.. Rhétorique et philosophie

Par : Marcos Siscar

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  • Nombre de pages414
  • FormatPDF
  • ISBN2-296-36326-1
  • EAN9782296363267
  • Date de parution01/06/1998
  • Copier Coller01 page(s) autorisée(s)
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille13 Mo
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

Ce qui en prinicpe pourrait paraître une façon marginale de discuter l'œuvre d'un philosophe, comme si le " style en philosophie " n'était qu'une façon parmi d'autres d'approcher un texte, se révèle tout à coup appartenir à sa plus intime et irréductible nécessité. Contrariant la compréhension habituelle de la rhétorique comme sens dérivé et onrnemental, la figure joue un rôle décisif dans les affaires de la pensée, souvent en rapport avec des stratégies politiques.
Directement impliquée dans les débats autour de la " déconstruction ", l'écriture de Jacques Derrida réélabore les rapports entre littérature et philosophie en mettant l'accent sur les tensions qui ouvrent et qui scandalent les échanges entre style et pensée, raison et passion, écriture et politique. A l'écoute de leur accord ou de leur désaccord, le texte dramatise l'événement du " ton ". Au-delà même de l'agencement des troupes, mais dans sa plus grande proximité, le ton s'articule chez Derrida autrement que par un travail d'adéquation du mot ou concept.
Une autre manière de poser le problème de la présentation totale du discours par lui-même serait ainsi engagée. La difficulté est, aujourd'hui, effectivement, dans la " manière " de dire ce changement de ton avec le langage et avec les institutions dans lesquels nous nous entretenons.
Ce qui en prinicpe pourrait paraître une façon marginale de discuter l'œuvre d'un philosophe, comme si le " style en philosophie " n'était qu'une façon parmi d'autres d'approcher un texte, se révèle tout à coup appartenir à sa plus intime et irréductible nécessité. Contrariant la compréhension habituelle de la rhétorique comme sens dérivé et onrnemental, la figure joue un rôle décisif dans les affaires de la pensée, souvent en rapport avec des stratégies politiques.
Directement impliquée dans les débats autour de la " déconstruction ", l'écriture de Jacques Derrida réélabore les rapports entre littérature et philosophie en mettant l'accent sur les tensions qui ouvrent et qui scandalent les échanges entre style et pensée, raison et passion, écriture et politique. A l'écoute de leur accord ou de leur désaccord, le texte dramatise l'événement du " ton ". Au-delà même de l'agencement des troupes, mais dans sa plus grande proximité, le ton s'articule chez Derrida autrement que par un travail d'adéquation du mot ou concept.
Une autre manière de poser le problème de la présentation totale du discours par lui-même serait ainsi engagée. La difficulté est, aujourd'hui, effectivement, dans la " manière " de dire ce changement de ton avec le langage et avec les institutions dans lesquels nous nous entretenons.