L'auteure, à travers ce court roman, va traiter de manière surprenante le génocide des Tutsi au Rwanda. Nous sommes en effet plongés dans un style qui est d'une part sensible, doux , très enfantin, et d'une autre part très poignant . Ce mélange rend la lecture très attrayante et immersive, notamment grâce au choix de l'utilisation de la seconde personne du singulier pour raconter les péripéties de Arsène. Malheureusement, la partie du livre racontant la vie de Suzanne n'est pas aussi touchante, aussi immersive et elle déséquilibre l'autre partie de l'histoire. Peut-être aurait-il
fallu donner un équilibre à chacune des deux parties ou bien abandonner l'une d'entre elle à un moment de l'histoire.
J'ai longtemps eu peur de la nuit reste une lecture très agréable, intéressante et surprenante par son style. Probablement pas la sortie la plus intéressante de la Rentrée Littéraire mais j'ai été heureuse de connaître cette auteure, encore inconnue pour moi. Son style m'a enchanté et je surveillerai ses prochaines sorties !
Eva B. - Blogueuse sur Heaven Streets
Raconter
Un très beau texte, court mais intense en émotions. Suzanne rencontre à l'école lors d'un atelier d'écriture, Arsène, un jeune réfugié Rwandais. Ce dernier ne garde de son passé qu'une vieille valise décrépite mais qui lui a sauvé la vie. A travers cet objet et sur les sollicitations de Suzanne, le jeune garçon va finir par raconter son histoire tragique.
Très jolie écriture. A suivre!