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Après Inavouable, plus de 40 000 ex vendus à ce jour tous formats confondus, LA nouvelle aventure époustouflante par la star du polar polonais !
À Varsovie, le couple Zofia et Karol doit faire face à un quotidien compliqué. Zofia a été licenciée du musée national pour raisons politiques et Karol est atteint d'une maladie neurodégénérative qui efface ses souvenirs rattachés aux émotions fortes.
Lorsque Zofia est contactée par une ancienne connaissance, Bogdan Smuga, pour retrouver la collection perdue des artefacts Aïnou, apportés en Europe il y a cent ans depuis l'île de Sakhaline par un ethnologue de renom, elle ne peut refuser.
Alors que Karol est placé dans une clinique spécialisée dans les Pyrénées françaises pour traiter sa maladie, Zofia, accompagnée de Bogdan, se lance dans sa nouvelle mission qui l'amène notamment à Saint-Pétersbourg et Paris, et plus particulièrement au musée national d'Histoire naturelle.
Mais nombreux sont ceux qui, comme eux, veulent mettre la main sur l'un des artefacts d'une valeur inestimable, une sculpture représentant un ours...
En plein milieu d'une lutte acharnée entre un groupe pharmaceutique et un ensemble de scientifiques indépendants, commence alors une course contre la montre, qui risque fort de pousser Zofia et Bodgan au bout de leurs limites...
au plus près de vos phobies
Zofia, nous l’avons rencontrée dans le précédent roman de Zygmunt Miloszewski Inavouable. En difficulté professionnelle, cette experte de l’art doit trouver les ressources financières pour soigner son mari atteint de pertes de mémoires. Pour ce faire, elle accepte d’aider un scientifique en l’accompagnant sur l’île de Sakhaline et en tenter de dérober un artéfact shamanique susceptible de soigner la maladie d’Alzheimer.
Fin du premier épisode … ensuite ça se complique !
Pourra-t-elle atteindre son objectif, sauver son couple, sa famille de l’effacement des bons souvenirs qu’elle y partage ? A quel prix ?
Au-delà de ce roman d’aventure, haletant et scénarisé comme un « Indiana Jones », l’auteur, tout en bousculant les clichés, nous pose des questions existentielles, au-delà d’une réflexion sur les religions …
Que faire pour résister aux changements climatiques ? Changer nos habitudes de consommation ou réduire la population mondiale ? Les deux ?
Que faire pour vieillir en toute conscience, en toute autonomie ?
Deux factions vont s’affronter autour de Zofia qui prendra cher dans ce conflit ! Deux factions dont il est difficile de dire si les uns sont plus vertueux que les autres, confrontés que nous sommes à nos valeurs : humanité contre humanisme ? L’auteur élève le débat depuis son dernier roman, il secoue les consciences. Il provoque l’empathie douloureuse. Ces personnages sont d’un réalisme tragique et les situations souvent cocasses.
Pour tout vous dire lecteurs, j’ai beaucoup aimé ce livre car il m’a touchée au plus près de mes phobies. Oui, car à titre personnel je crains par-dessus tout la perte de la mémoire, de la pleine conscience, mais aussi moins égoïstement, je redoute l’incapacité de notre humanité à réagir au désastre climatique qui n’est plus une vision futuriste mais bien une actualité.
Roman noir, sociétal, thriller, tout à la fois, ce dernier opus est en outre remarquablement traduit. La complicité entre l’auteur et son traducteur est une valeur inestimable aussi !
Clin d’œil de l’auteur à Olivier Norek himself, au chapitre 11 … il a lu Impact, assurément.