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Par : Kathrine Kressmann Taylor
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  • FormatMP3
  • ISBN978-2-07-500289-9
  • EAN9782075002899
  • Date de parution10/07/2014
  • Protection num.pas de protection
  • Taille103 Mo
  • Infos supplémentairesaudio
  • ÉditeurGallimard Audio

Résumé

Martin Schulse et Max Eisentein, deux amis d'enfance, possèdent une galerie d'art à San Francisco. Malgré la crise qui a frappé les États-Unis puis le reste du monde depuis 1929, l'affaire marche plutôt bien. Martin, qui avait le mal du pays, rentre chez lui, à Munich. Max continue à faire tourner la boutique. Tout irait pour le mieux, mais en janvier 1933, le maréchal Hindenburg nomme à la chancellerie le chef du parti nazi, un certain Adolf Hitler.
Max, qui est juif et qui s'inquiète pour sa sour restée en Allemagne, demande à son grand ami Martin de veiller sur elle. Maurice Bénichou est Max. Sa voix, d'abord chaleureuse et pleine de nostalgie, devient inquiète, pressante, implorante même. À l'heure de la vengeance, elle est froide et implacable. Martin, c'est Gérard Desarthe. Son ton change aussi de mois en mois. Il devient enthousiaste, puis cassant, arrogant, méprisant, sûr d'appartenir à la race des seigneurs.
Martin Schulse et Max Eisentein, deux amis d'enfance, possèdent une galerie d'art à San Francisco. Malgré la crise qui a frappé les États-Unis puis le reste du monde depuis 1929, l'affaire marche plutôt bien. Martin, qui avait le mal du pays, rentre chez lui, à Munich. Max continue à faire tourner la boutique. Tout irait pour le mieux, mais en janvier 1933, le maréchal Hindenburg nomme à la chancellerie le chef du parti nazi, un certain Adolf Hitler.
Max, qui est juif et qui s'inquiète pour sa sour restée en Allemagne, demande à son grand ami Martin de veiller sur elle. Maurice Bénichou est Max. Sa voix, d'abord chaleureuse et pleine de nostalgie, devient inquiète, pressante, implorante même. À l'heure de la vengeance, elle est froide et implacable. Martin, c'est Gérard Desarthe. Son ton change aussi de mois en mois. Il devient enthousiaste, puis cassant, arrogant, méprisant, sûr d'appartenir à la race des seigneurs.

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

4.4/5
sur 76 notes dont 15 avis lecteurs
Pur génie !
Cher Vous, Honte à moi qui n’avait pas encore lu ce classique. J’étais passé à côté ! C’était sans compter sur un ami qui me l’a offert. "Tu devrais aimer" m’a-t-il dit en me l’offrant. Ah ça, pour aimer, j’ai aimé. Écrit sous forme épistolaire, deux allemands correspondent. Deux amis qui ont fondé une galerie d’art en Californie. Max est resté là-bas, Martin est rentré en Allemagne. Ah oui, j’oubliais, Max est juif et nous sommes en 1932 au départ du livre… Une amitié qui semblait au-dessus de tout. C’était sans compter la contamination de Martin par la peste brune, qui insidieusement va l’envahir, le transformer. Au fil des missives, le ton change, le détachement apparait, les idées gangrènent… C’est court, quatre-vingts pages, comme quoi il n’y a pas besoin de faire des milliers et des milliers de signes pour avoir une histoire formidable, révéler l’art de la manipulation ! C’est tout bonnement du pur génie, à lire impérativement ! Stanislas Petrosky http://cecibondelire.canalblog.com/archives/2021/10/27/39194868.html
Cher Vous, Honte à moi qui n’avait pas encore lu ce classique. J’étais passé à côté ! C’était sans compter sur un ami qui me l’a offert. "Tu devrais aimer" m’a-t-il dit en me l’offrant. Ah ça, pour aimer, j’ai aimé. Écrit sous forme épistolaire, deux allemands correspondent. Deux amis qui ont fondé une galerie d’art en Californie. Max est resté là-bas, Martin est rentré en Allemagne. Ah oui, j’oubliais, Max est juif et nous sommes en 1932 au départ du livre… Une amitié qui semblait au-dessus de tout. C’était sans compter la contamination de Martin par la peste brune, qui insidieusement va l’envahir, le transformer. Au fil des missives, le ton change, le détachement apparait, les idées gangrènent… C’est court, quatre-vingts pages, comme quoi il n’y a pas besoin de faire des milliers et des milliers de signes pour avoir une histoire formidable, révéler l’art de la manipulation ! C’est tout bonnement du pur génie, à lire impérativement ! Stanislas Petrosky http://cecibondelire.canalblog.com/archives/2021/10/27/39194868.html
Coup de maître que cette nouvelle
Les deux Allemands Max et Martin, associés marchands d’art installés en Californie, sont des amis de longue date. Lorsqu’en 1932 Martin retourne vivre à Munich, s’établit entre les deux hommes une correspondance d’abord assidue, puis de plus en plus espacée, à mesure que Max, de confession juive, constate l’emprise croissante de l’idéologie nazie sur son ami. Inspirée de vraies lettres, cette nouvelle fit grand bruit lorsqu’elle parut en 1938, en pleine tension d’avant-guerre. Comment ne pas voir dans cette histoire une miniature du processus d’escalade menant à la seconde guerre mondiale, entre une Allemagne nazie de plus en plus belliqueuse et sûre d’elle, et des nations d’abord incrédules, bientôt contraintes à la confrontation violente une fois l’inconcevable avéré ? A l’époque de sa publication, un tel texte ne pouvait que sonner comme une terrible prémonition et soulever un raz-de-marée émotionnel chez ses lecteurs. L’aspect le plus saisissant du récit réside sans doute dans le contraste entre sa formidable puissance et son extrême économie de moyens. L’échange de quelques lettres suffit à rendre claire et palpable une vérité, alors forcément pressentie, mais encore repoussée dans l’esprit du public. L’indifférente et désinvolte cruauté de Martin s’exprime en quatre mots lapidaires : « Ta sœur est morte ». La riposte de Max tient en quelques très courtes lettres, assassines au sens littéral du terme, qui laissent au lecteur le soin d’imaginer leurs tragiques conséquences. Sous la surface de chaque page se profilent ainsi des perspectives d’autant plus vertigineuses qu’elles laissent à notre intuition le soin de les sonder et de combler les pointillés. Coup de maître donc que cette nouvelle, au point qu’elle fut jugée par l’éditeur et par l’époux de l’auteur comme « une histoire trop forte pour avoir été écrite par une femme », d'où le pseudo masculin Kressmann Taylor. Un texte choc, intemporel, dont les qualités m’ont irrésistiblement évoqué Stefan Zweig.
Les deux Allemands Max et Martin, associés marchands d’art installés en Californie, sont des amis de longue date. Lorsqu’en 1932 Martin retourne vivre à Munich, s’établit entre les deux hommes une correspondance d’abord assidue, puis de plus en plus espacée, à mesure que Max, de confession juive, constate l’emprise croissante de l’idéologie nazie sur son ami. Inspirée de vraies lettres, cette nouvelle fit grand bruit lorsqu’elle parut en 1938, en pleine tension d’avant-guerre. Comment ne pas voir dans cette histoire une miniature du processus d’escalade menant à la seconde guerre mondiale, entre une Allemagne nazie de plus en plus belliqueuse et sûre d’elle, et des nations d’abord incrédules, bientôt contraintes à la confrontation violente une fois l’inconcevable avéré ? A l’époque de sa publication, un tel texte ne pouvait que sonner comme une terrible prémonition et soulever un raz-de-marée émotionnel chez ses lecteurs. L’aspect le plus saisissant du récit réside sans doute dans le contraste entre sa formidable puissance et son extrême économie de moyens. L’échange de quelques lettres suffit à rendre claire et palpable une vérité, alors forcément pressentie, mais encore repoussée dans l’esprit du public. L’indifférente et désinvolte cruauté de Martin s’exprime en quatre mots lapidaires : « Ta sœur est morte ». La riposte de Max tient en quelques très courtes lettres, assassines au sens littéral du terme, qui laissent au lecteur le soin d’imaginer leurs tragiques conséquences. Sous la surface de chaque page se profilent ainsi des perspectives d’autant plus vertigineuses qu’elles laissent à notre intuition le soin de les sonder et de combler les pointillés. Coup de maître donc que cette nouvelle, au point qu’elle fut jugée par l’éditeur et par l’époux de l’auteur comme « une histoire trop forte pour avoir été écrite par une femme », d'où le pseudo masculin Kressmann Taylor. Un texte choc, intemporel, dont les qualités m’ont irrésistiblement évoqué Stefan Zweig.
L'effroyable loi du plus fort
Cette correspondance épistolaire nous plonge dans les heures les plus sombres de notre Histoire, la montée de nazisme jusqu'à sa puissance idéologique qui broie tout, même les esprits éclairés, intelligents. Mais c'est surtout une leçon de vie qui nous guide: ne jamais choisir la loi du plus fort. Catherine
Cette correspondance épistolaire nous plonge dans les heures les plus sombres de notre Histoire, la montée de nazisme jusqu'à sa puissance idéologique qui broie tout, même les esprits éclairés, intelligents. Mais c'est surtout une leçon de vie qui nous guide: ne jamais choisir la loi du plus fort. Catherine
  • amitié
  • Idéologie nazie
  • 1932
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