En 1996, la publication aux États-Unis du « vrai-faux » article du physicien américain Alan Sokal, visant à dénoncer sur le mode du canular les ravages intellectuels opérés, selon lui, par le « postmodernisme », puis la parution en France en 1997 du livre rédigé avec Jean Bricmont (Impostures intellectuelles), ont défrayé la chronique. Pour ces auteurs, il était urgent de dénoncer les « extrapolations abusives des sciences exactes aux sciences humaines » d'intellectuels comme Jacques Lacan, Julia Kristeva, Jean Baudrillard, Gilles Deleuze, Félix Guattari et Paul Virilio, et plus encore de critiquer le « relativisme » des chercheurs de la nouvelle école de sociologie des sciences, au premier rang desquels Bruno Latour.
En 1996, la publication aux États-Unis du « vrai-faux » article du physicien américain Alan Sokal, visant à dénoncer sur le mode du canular les ravages intellectuels opérés, selon lui, par le « postmodernisme », puis la parution en France en 1997 du livre rédigé avec Jean Bricmont (Impostures intellectuelles), ont défrayé la chronique. Pour ces auteurs, il était urgent de dénoncer les « extrapolations abusives des sciences exactes aux sciences humaines » d'intellectuels comme Jacques Lacan, Julia Kristeva, Jean Baudrillard, Gilles Deleuze, Félix Guattari et Paul Virilio, et plus encore de critiquer le « relativisme » des chercheurs de la nouvelle école de sociologie des sciences, au premier rang desquels Bruno Latour.