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  • Nombre de pages234
  • FormatePub
  • ISBN978-2-246-83871-5
  • EAN9782246838715
  • Date de parution08/01/2025
  • Copier CollerNon Autorisé
  • Protection num.Adobe & CARE
  • Taille655 Ko
  • Infos supplémentairesepub
  • ÉditeurGrasset

Résumé

Deux récits, deux voix, deux ennemis a priori. Lui s'appelle Paul Dufourcq. Jusqu'à peu, il avait une situation, une famille, un grand appartement dans le XVIème arrondissement de Paris, une vie. Mais un soir, il rentre en voiture après avoir bu, renverse un jeune homme à scooter et prend la fuite. L'accident tue l'adolescent et envoie Paul derrière les barreaux d'une prison. Elle s'appelle Anna. Elle a perdu sa fille, Lucie, dans des circonstances similaires, mais son coupable à elle s'en est sorti avec un bracelet électronique.
Depuis, Anna va de rage en peine. La justice les a broyés tous deux, murant l'une dans la colère et l'autre dans la culpabilité. Pour les aider, on leur propose de participer à une autre forme de justice, dite restaurative. Anna devra rencontrer Paul, l'écouter, lui parler. De son côté, Paul pourra enfin s'excuser. Mais peut-on accorder son pardon à celui qu'on ne hait que par procuration  ? Et peut-il affranchir de la culpabilité  ?On suit d'abord à tour de rôle les récits séparés d'Anna et Paul, revivant avec eux leur histoire, du procès aux murs de béton ou de rage entre lesquels ils vivent depuis deux ans.
Jusqu'à leur rencontre, point d'acmé de ce roman tendu comme une corde sur laquelle Mathieu Menegaux, funambule attentif, évolue pour nous faire éprouver les sentiments qui rongent ses personnages, honte, rage, peur et désir de vengeance, et éclairer aussi bien les impasses d'une justice qui punit, que les espoirs d'une autre appelant au pardon. Un roman poignant que la tendresse habite.
Deux récits, deux voix, deux ennemis a priori. Lui s'appelle Paul Dufourcq. Jusqu'à peu, il avait une situation, une famille, un grand appartement dans le XVIème arrondissement de Paris, une vie. Mais un soir, il rentre en voiture après avoir bu, renverse un jeune homme à scooter et prend la fuite. L'accident tue l'adolescent et envoie Paul derrière les barreaux d'une prison. Elle s'appelle Anna. Elle a perdu sa fille, Lucie, dans des circonstances similaires, mais son coupable à elle s'en est sorti avec un bracelet électronique.
Depuis, Anna va de rage en peine. La justice les a broyés tous deux, murant l'une dans la colère et l'autre dans la culpabilité. Pour les aider, on leur propose de participer à une autre forme de justice, dite restaurative. Anna devra rencontrer Paul, l'écouter, lui parler. De son côté, Paul pourra enfin s'excuser. Mais peut-on accorder son pardon à celui qu'on ne hait que par procuration  ? Et peut-il affranchir de la culpabilité  ?On suit d'abord à tour de rôle les récits séparés d'Anna et Paul, revivant avec eux leur histoire, du procès aux murs de béton ou de rage entre lesquels ils vivent depuis deux ans.
Jusqu'à leur rencontre, point d'acmé de ce roman tendu comme une corde sur laquelle Mathieu Menegaux, funambule attentif, évolue pour nous faire éprouver les sentiments qui rongent ses personnages, honte, rage, peur et désir de vengeance, et éclairer aussi bien les impasses d'une justice qui punit, que les espoirs d'une autre appelant au pardon. Un roman poignant que la tendresse habite.

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

4/5
sur 1 note dont 1 avis lecteur
Difficile réparation
La justice et les vies détruites qu’elle côtoie tous les jours sont au coeur des romans de Mathieu Menegaux. Entrelaçant deux affaires de violence routière, son septième ouvrage met à l’honneur la justice restaurative encore peu pratiquée en France. L’on pourrait s’y méprendre et croire longtemps que les deux voix qui entrecroisent leur histoire sont les deux parties d’une même affaire. Mais, dans un cas, la victime est une jeune fille de seize ans qui roulait à vélo, dans l’autre, un adolescent percuté sur son scooter. Les chauffards ont tous deux pris la fuite, abandonnant les jeunes gens à leur mort, mais l’un s’en est sorti avec un bracelet électronique, l’autre, parce qu’un célèbre humoriste venait de défrayer la chronique, avec la peine maximale de sept ans d’emprisonnement. La première voix est celle d’Anna, la mère qui, dans sa détresse et sa colère, attend réparation de la justice. Celui qui lui a volé sa fille doit souffrir un enfer au moins semblable au sien. Désespérément longue à venir, froidement jargonneuse et distanciée, et surtout injustement laxiste à ses yeux, la condamnation décidée par le tribunal la dévaste. Pour elle, c’est le deuil à perpétuité ; pour le coupable, la liberté, même si sous surveillance électronique. De l’autre côté, celui de ceux qui ont basculé au revers de la société, derrière les barreaux de ce qu’il faut bien appeler l’enfer carcéral, se fait entendre la seconde voix du roman. Paul n’est plus que culpabilité cuisante. Et si l’on compatit sans peine à la souffrance d’Anna, l’on finit par ressentir aussi une forme d’empathie pour cet homme jusqu’ici sans tache, qu’une grave erreur, un soir trop arrosé, a éjecté du monde humain. Sa femme a divorcé, il ne voit plus ses filles et sombre dans le désespoir. Pas un jour où le personnel carcéral ne sonde ses éventuelles intentions suicidaires. Alors, se référant à Badinter qui insistait sur le droit à réparation et sur la différence entre un monstre et un homme qui a commis un acte monstrueux, Mathieu Menegaux se fait dans cette histoire l’avocat de la justice restaurative. Certes un peu trop miraculeuse dans ce roman où un seul entretien suffit à dénouer les impasses où les deux personnages se trouvaient enfermés, cette pratique complémentaire de la justice pénale consiste à offrir un espace de dialogue, encadré par un médiateur, où victimes et auteurs, pas forcément d’une même affaire, peuvent échanger sur leurs ressentis et leurs attentes. Cette libération de la parole s’avère essentielle à la reconstruction des victimes, tout comme à la responsabilisation, et donc à la réintégration, des auteurs. Toujours juste et irréprochablement empathique, l’écriture fluide et efficace de Mathieu Menegaux explore sans pathos la douleur de ses personnages dans un récit poignant menant au final à une réflexion de fond sur la justice. Où que l’on place le curseur, le plus souvent au gré des pressions politiques et médiatiques, entre laxisme et punitivisme, l’on perd trop souvent de vue un objectif primordial : la reconstruction des victimes et des auteurs d’actes délictueux et criminels. Un bel hommage en passant au si progressiste et humaniste Robert Badinter.
La justice et les vies détruites qu’elle côtoie tous les jours sont au coeur des romans de Mathieu Menegaux. Entrelaçant deux affaires de violence routière, son septième ouvrage met à l’honneur la justice restaurative encore peu pratiquée en France. L’on pourrait s’y méprendre et croire longtemps que les deux voix qui entrecroisent leur histoire sont les deux parties d’une même affaire. Mais, dans un cas, la victime est une jeune fille de seize ans qui roulait à vélo, dans l’autre, un adolescent percuté sur son scooter. Les chauffards ont tous deux pris la fuite, abandonnant les jeunes gens à leur mort, mais l’un s’en est sorti avec un bracelet électronique, l’autre, parce qu’un célèbre humoriste venait de défrayer la chronique, avec la peine maximale de sept ans d’emprisonnement. La première voix est celle d’Anna, la mère qui, dans sa détresse et sa colère, attend réparation de la justice. Celui qui lui a volé sa fille doit souffrir un enfer au moins semblable au sien. Désespérément longue à venir, froidement jargonneuse et distanciée, et surtout injustement laxiste à ses yeux, la condamnation décidée par le tribunal la dévaste. Pour elle, c’est le deuil à perpétuité ; pour le coupable, la liberté, même si sous surveillance électronique. De l’autre côté, celui de ceux qui ont basculé au revers de la société, derrière les barreaux de ce qu’il faut bien appeler l’enfer carcéral, se fait entendre la seconde voix du roman. Paul n’est plus que culpabilité cuisante. Et si l’on compatit sans peine à la souffrance d’Anna, l’on finit par ressentir aussi une forme d’empathie pour cet homme jusqu’ici sans tache, qu’une grave erreur, un soir trop arrosé, a éjecté du monde humain. Sa femme a divorcé, il ne voit plus ses filles et sombre dans le désespoir. Pas un jour où le personnel carcéral ne sonde ses éventuelles intentions suicidaires. Alors, se référant à Badinter qui insistait sur le droit à réparation et sur la différence entre un monstre et un homme qui a commis un acte monstrueux, Mathieu Menegaux se fait dans cette histoire l’avocat de la justice restaurative. Certes un peu trop miraculeuse dans ce roman où un seul entretien suffit à dénouer les impasses où les deux personnages se trouvaient enfermés, cette pratique complémentaire de la justice pénale consiste à offrir un espace de dialogue, encadré par un médiateur, où victimes et auteurs, pas forcément d’une même affaire, peuvent échanger sur leurs ressentis et leurs attentes. Cette libération de la parole s’avère essentielle à la reconstruction des victimes, tout comme à la responsabilisation, et donc à la réintégration, des auteurs. Toujours juste et irréprochablement empathique, l’écriture fluide et efficace de Mathieu Menegaux explore sans pathos la douleur de ses personnages dans un récit poignant menant au final à une réflexion de fond sur la justice. Où que l’on place le curseur, le plus souvent au gré des pressions politiques et médiatiques, entre laxisme et punitivisme, l’on perd trop souvent de vue un objectif primordial : la reconstruction des victimes et des auteurs d’actes délictueux et criminels. Un bel hommage en passant au si progressiste et humaniste Robert Badinter.
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