HUMANISER LA MORT. Est-ce ainsi que les hommes meurent ?

Par : Annick Barrau

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  • Nombre de pages186
  • FormatPDF
  • ISBN2-296-27888-4
  • EAN9782296278882
  • Date de parution01/01/1985
  • Copier Coller01 page(s) autorisée(s)
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille6 Mo
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

La baisse spectaculaire de la mortalité jointe à une idéologie vitale du bonheur ont bouleversé le regard que l'homme porte sur la mort : mort-échec, mort-accident n'ont plus vraiment de sens dans la société de la modernité. Jadis maison des pauvres, l'hôpital est devenu plateau technique et, aussi, premier lieu du mourir. Mais le constat est partout le même : on ne meurt pas bien à l'hôpital ; "ce n'est pas la mort qui est l'ennemie, docteur, c'est l'inhumanité"... Cependant, une prise de conscience se fait jour et, à l'instar d'expériences anglo-saxonnes, un nouveau courant de réflexions et de pratiques se diffuse dans notre pays.
A la notion plus ancienne d'accompagnement est venue s'ajouter celle de soins palliatifs. Et il importe de distinguer, en la matière, traitement de la douleur et prise en charge intégrée du patient en fin de vie ; sans oublier qu'ici savoir-faire et savoir-être sont indissociables. Sur la base du double refus de la solitude déshumanisante et de la douleur aliénante, la mort est donc en train d'être repensée.
Vivre décemment et mourir dignement : voilà le véritable humanisme d'aujourd'hui et de demain.
La baisse spectaculaire de la mortalité jointe à une idéologie vitale du bonheur ont bouleversé le regard que l'homme porte sur la mort : mort-échec, mort-accident n'ont plus vraiment de sens dans la société de la modernité. Jadis maison des pauvres, l'hôpital est devenu plateau technique et, aussi, premier lieu du mourir. Mais le constat est partout le même : on ne meurt pas bien à l'hôpital ; "ce n'est pas la mort qui est l'ennemie, docteur, c'est l'inhumanité"... Cependant, une prise de conscience se fait jour et, à l'instar d'expériences anglo-saxonnes, un nouveau courant de réflexions et de pratiques se diffuse dans notre pays.
A la notion plus ancienne d'accompagnement est venue s'ajouter celle de soins palliatifs. Et il importe de distinguer, en la matière, traitement de la douleur et prise en charge intégrée du patient en fin de vie ; sans oublier qu'ici savoir-faire et savoir-être sont indissociables. Sur la base du double refus de la solitude déshumanisante et de la douleur aliénante, la mort est donc en train d'être repensée.
Vivre décemment et mourir dignement : voilà le véritable humanisme d'aujourd'hui et de demain.