Histoire Generale De La Guyane Francaise
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- Nombre de pages222
- FormatPDF
- ISBN2-84450-663-1
- EAN9782844506634
- Date de parution12/03/2002
- Protection num.Adobe DRM
- Taille1 Mo
- Infos supplémentairespdf
- ÉditeurIbis Rouge
Résumé
La Guyane française, c'était « l'enfer vert », la « terre du bagne », aujourd'hui c'est « l'une des dernières réserves forestières du monde », « la base spatiale de Kourou ». Des clichés identifiant rapidement ce pays dans le monde, mais disant mal ce qu'a été son histoire marquée par la permanence de la relation coloniale.
Le travail de synthèse historique que donne ici l'auteur invite au dépassement de l'énoncé des faits pour en saisir, dans une longue durée coloniale, les traits dominants qui donnent sens à l'histoire du pays, trop souvent présentée comme un suite d'événements chaotiques.
L'attaque, puis la subjugation des sociétés amérindiennes, l'emprise des colons sur le territoire, sa mise en valeur et son peuplement qui jouent pleinement de la traite des noirs, de l'oppression esclavagiste et de la misère de l'immigration post-esclavagiste, ce temps de la violence et de l'exploitation coloniales est, au même titre que celle des autres états européens, l'ouvre de la France. Est-ce cette même France qui abolit l'esclavage et invite les habitants des « vieilles colonies » à participer sans réserve aux « progrès » de sa civilisation ? Le discours politique post-esclavagiste des Mulâtres et des Noirs ne tergiverse pas : il oublie l'oppression coloniale et exalte la France républicaine abolitionniste et « progressiste ».
L'image ainsi épurée de la « mère patrie » commande, à partir de 1848, leurs pratiques sociales : l'assimilation est leur credo et l'intégration au sein de la République Française leur objectif politique. Il est atteint en 1946 : la Guyane, comme les quatre autres « vieilles colonies » est transformée en département. La relation coloniale créée au milieu du XVIIe siècle est donc aménagée à la satisfaction des uns, rapidement (dès les années 1950) à l'indignation des autres.
Quant au plus grand nombre, il semble désemparé, troublé au cours du XXe siècle finissant par la permanence d'une dépendance coloniale associée aux « avantages acquis » de la départementalisation. La seconde édition de ce travail présente une histoire mieux connue et des analyses informées des derniers travaux. Elle constitue une avancée certaine dans le long travail de recherche qu'exige encore l'histoire de la Guyane.
L'attaque, puis la subjugation des sociétés amérindiennes, l'emprise des colons sur le territoire, sa mise en valeur et son peuplement qui jouent pleinement de la traite des noirs, de l'oppression esclavagiste et de la misère de l'immigration post-esclavagiste, ce temps de la violence et de l'exploitation coloniales est, au même titre que celle des autres états européens, l'ouvre de la France. Est-ce cette même France qui abolit l'esclavage et invite les habitants des « vieilles colonies » à participer sans réserve aux « progrès » de sa civilisation ? Le discours politique post-esclavagiste des Mulâtres et des Noirs ne tergiverse pas : il oublie l'oppression coloniale et exalte la France républicaine abolitionniste et « progressiste ».
L'image ainsi épurée de la « mère patrie » commande, à partir de 1848, leurs pratiques sociales : l'assimilation est leur credo et l'intégration au sein de la République Française leur objectif politique. Il est atteint en 1946 : la Guyane, comme les quatre autres « vieilles colonies » est transformée en département. La relation coloniale créée au milieu du XVIIe siècle est donc aménagée à la satisfaction des uns, rapidement (dès les années 1950) à l'indignation des autres.
Quant au plus grand nombre, il semble désemparé, troublé au cours du XXe siècle finissant par la permanence d'une dépendance coloniale associée aux « avantages acquis » de la départementalisation. La seconde édition de ce travail présente une histoire mieux connue et des analyses informées des derniers travaux. Elle constitue une avancée certaine dans le long travail de recherche qu'exige encore l'histoire de la Guyane.
La Guyane française, c'était « l'enfer vert », la « terre du bagne », aujourd'hui c'est « l'une des dernières réserves forestières du monde », « la base spatiale de Kourou ». Des clichés identifiant rapidement ce pays dans le monde, mais disant mal ce qu'a été son histoire marquée par la permanence de la relation coloniale.
Le travail de synthèse historique que donne ici l'auteur invite au dépassement de l'énoncé des faits pour en saisir, dans une longue durée coloniale, les traits dominants qui donnent sens à l'histoire du pays, trop souvent présentée comme un suite d'événements chaotiques.
L'attaque, puis la subjugation des sociétés amérindiennes, l'emprise des colons sur le territoire, sa mise en valeur et son peuplement qui jouent pleinement de la traite des noirs, de l'oppression esclavagiste et de la misère de l'immigration post-esclavagiste, ce temps de la violence et de l'exploitation coloniales est, au même titre que celle des autres états européens, l'ouvre de la France. Est-ce cette même France qui abolit l'esclavage et invite les habitants des « vieilles colonies » à participer sans réserve aux « progrès » de sa civilisation ? Le discours politique post-esclavagiste des Mulâtres et des Noirs ne tergiverse pas : il oublie l'oppression coloniale et exalte la France républicaine abolitionniste et « progressiste ».
L'image ainsi épurée de la « mère patrie » commande, à partir de 1848, leurs pratiques sociales : l'assimilation est leur credo et l'intégration au sein de la République Française leur objectif politique. Il est atteint en 1946 : la Guyane, comme les quatre autres « vieilles colonies » est transformée en département. La relation coloniale créée au milieu du XVIIe siècle est donc aménagée à la satisfaction des uns, rapidement (dès les années 1950) à l'indignation des autres.
Quant au plus grand nombre, il semble désemparé, troublé au cours du XXe siècle finissant par la permanence d'une dépendance coloniale associée aux « avantages acquis » de la départementalisation. La seconde édition de ce travail présente une histoire mieux connue et des analyses informées des derniers travaux. Elle constitue une avancée certaine dans le long travail de recherche qu'exige encore l'histoire de la Guyane.
L'attaque, puis la subjugation des sociétés amérindiennes, l'emprise des colons sur le territoire, sa mise en valeur et son peuplement qui jouent pleinement de la traite des noirs, de l'oppression esclavagiste et de la misère de l'immigration post-esclavagiste, ce temps de la violence et de l'exploitation coloniales est, au même titre que celle des autres états européens, l'ouvre de la France. Est-ce cette même France qui abolit l'esclavage et invite les habitants des « vieilles colonies » à participer sans réserve aux « progrès » de sa civilisation ? Le discours politique post-esclavagiste des Mulâtres et des Noirs ne tergiverse pas : il oublie l'oppression coloniale et exalte la France républicaine abolitionniste et « progressiste ».
L'image ainsi épurée de la « mère patrie » commande, à partir de 1848, leurs pratiques sociales : l'assimilation est leur credo et l'intégration au sein de la République Française leur objectif politique. Il est atteint en 1946 : la Guyane, comme les quatre autres « vieilles colonies » est transformée en département. La relation coloniale créée au milieu du XVIIe siècle est donc aménagée à la satisfaction des uns, rapidement (dès les années 1950) à l'indignation des autres.
Quant au plus grand nombre, il semble désemparé, troublé au cours du XXe siècle finissant par la permanence d'une dépendance coloniale associée aux « avantages acquis » de la départementalisation. La seconde édition de ce travail présente une histoire mieux connue et des analyses informées des derniers travaux. Elle constitue une avancée certaine dans le long travail de recherche qu'exige encore l'histoire de la Guyane.