Grand Seigneur

Par : Nina Bouraoui

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  • Nombre de pages250
  • FormatePub
  • ISBN978-2-7096-6987-0
  • EAN9782709669870
  • Date de parution03/01/2024
  • Copier CollerNon Autorisé
  • Protection num.Adobe & CARE
  • Taille1 Mo
  • Infos supplémentairesepub
  • ÉditeurJC Lattès

Résumé

Je ne sais pas ce que déclenche la mort d'un père, je ne sais pas si je vais me briser me tordre ou grandir, m'élever. Je sais que je vais devenir une autre personne, j'espère être meilleure, progresser, j'espère ne jamais perdre ma douceur et mon étonnement sur le monde, j'espère que je saurai remplacer ce qui va désormais me manquer. (.) Il y aura une force nouvelle et inconnue parce que je ne veux pas tomber.
»Face à la douleur, Nina Bouraoui se tourne vers l'écriture, et mêle la vie de son père à la sienne. Tous les souvenirs reviennent de Paris à Alger, un art de jouer et d'aimer, une façon de vivre et d'observer. Nina Bouraoui raconte ce grand seigneur à l'existence hautement romanesque, et imagine les secrets qu'il emporte. C'est le bouleversant récit d'une perte et d'un rendez-vous par la mémoire et l'amour.
Je ne sais pas ce que déclenche la mort d'un père, je ne sais pas si je vais me briser me tordre ou grandir, m'élever. Je sais que je vais devenir une autre personne, j'espère être meilleure, progresser, j'espère ne jamais perdre ma douceur et mon étonnement sur le monde, j'espère que je saurai remplacer ce qui va désormais me manquer. (.) Il y aura une force nouvelle et inconnue parce que je ne veux pas tomber.
»Face à la douleur, Nina Bouraoui se tourne vers l'écriture, et mêle la vie de son père à la sienne. Tous les souvenirs reviennent de Paris à Alger, un art de jouer et d'aimer, une façon de vivre et d'observer. Nina Bouraoui raconte ce grand seigneur à l'existence hautement romanesque, et imagine les secrets qu'il emporte. C'est le bouleversant récit d'une perte et d'un rendez-vous par la mémoire et l'amour.

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

4/5
sur 1 note dont 1 avis lecteur
Un récit poignant, d’une grande sobriété
En 2022, Nina Bouraoui perdait son père. En un hommage sobre et bouleversant, elle entremêle ses souvenirs au récit de sa fin de vie dans un service de soins palliatifs. Né en Kabylie de parents épiciers, Rachid Bouraoui était devenu haut fonctionnaire, diplomate et gouverneur de la banque centrale d’Algérie. Il avait aussi participé à la libération des otages américains en Iran en 1981. Lui qui ne parlait jamais de ses missions était la fierté de sa famille et passait aux yeux de ses filles pour un héros mystérieux, souvent en voyage et peut-être même un peu espion. Réfugié en France au début de la guerre d’Algérie, à l’instigation de son frère bientôt porté disparu alors qu’il avait rejoint les rangs du FLN, il s’y était marié avec une Bretonne, la mère de l’auteur, et n’était rentré en Algérie qu’après l’Indépendance, pour la quitter à nouveau, cette fois définitivement, en 1981, alors que s’y s’annonçaient de terribles violences. Il avait cinquante-six ans, espéra longtemps un rappel qui ne vint jamais et assista de loin aux années de plomb et à la guerre civile. Il ne retourna chez lui qu’à la toute fin de son existence, quand, malade, il alla y liquider maison et papiers. Lorsque, réduit à l’ombre de celui qu’il était, il entre en soins palliatifs pour ce que tous savent ses derniers jours, c’est d’abord le père, le modèle et le héros de toujours, « le chef, le garant, le protecteur » qui laisse son épouse et ses filles éplorées. C’est aussi la « moitié de son histoire », sa part d’identité algérienne, qui se dérobe soudain irrémédiablement sous les pieds de l’auteur qui, née en Bretagne, aura passé en Algérie les quatorze premières années de sa vie pour ne plus jamais y revenir ensuite, laissant la déchirure, vécue d’autant plus dramatiquement qu’elle s’est faite sans adieux ni empaquetage de souvenirs, s’emplir d’ombre et de silence. Alors, dans cette chambre, ce jardin et ces couloirs du centre de soins palliatifs où, jour après jour, se tissent les rituels d’une attente lourde d’émotions dont la restitution minutieuse semble vouloir encore en retarder l’échéance, l’introspection de l’auteur s’approfondit à mesure que les souvenirs se pressent. Le mourant ayant déjà sombré dans l’inconscience, c’est dans la tête de sa fille que les images d’une vie avec lui défilent, ombres et secrets désormais à jamais impénétrables. Un récit poignant, d’une grande sobriété, qui, au travers d’une expérience très personnelle, nous renvoie à notre condition universelle de mortels. Tandis que l’auteur inventorie le passé au moment de se projeter dans un avenir sans son père, c’est ni plus ni moins « l’idée de [s]a propre mort » qu’elle apprend à accepter.
En 2022, Nina Bouraoui perdait son père. En un hommage sobre et bouleversant, elle entremêle ses souvenirs au récit de sa fin de vie dans un service de soins palliatifs. Né en Kabylie de parents épiciers, Rachid Bouraoui était devenu haut fonctionnaire, diplomate et gouverneur de la banque centrale d’Algérie. Il avait aussi participé à la libération des otages américains en Iran en 1981. Lui qui ne parlait jamais de ses missions était la fierté de sa famille et passait aux yeux de ses filles pour un héros mystérieux, souvent en voyage et peut-être même un peu espion. Réfugié en France au début de la guerre d’Algérie, à l’instigation de son frère bientôt porté disparu alors qu’il avait rejoint les rangs du FLN, il s’y était marié avec une Bretonne, la mère de l’auteur, et n’était rentré en Algérie qu’après l’Indépendance, pour la quitter à nouveau, cette fois définitivement, en 1981, alors que s’y s’annonçaient de terribles violences. Il avait cinquante-six ans, espéra longtemps un rappel qui ne vint jamais et assista de loin aux années de plomb et à la guerre civile. Il ne retourna chez lui qu’à la toute fin de son existence, quand, malade, il alla y liquider maison et papiers. Lorsque, réduit à l’ombre de celui qu’il était, il entre en soins palliatifs pour ce que tous savent ses derniers jours, c’est d’abord le père, le modèle et le héros de toujours, « le chef, le garant, le protecteur » qui laisse son épouse et ses filles éplorées. C’est aussi la « moitié de son histoire », sa part d’identité algérienne, qui se dérobe soudain irrémédiablement sous les pieds de l’auteur qui, née en Bretagne, aura passé en Algérie les quatorze premières années de sa vie pour ne plus jamais y revenir ensuite, laissant la déchirure, vécue d’autant plus dramatiquement qu’elle s’est faite sans adieux ni empaquetage de souvenirs, s’emplir d’ombre et de silence. Alors, dans cette chambre, ce jardin et ces couloirs du centre de soins palliatifs où, jour après jour, se tissent les rituels d’une attente lourde d’émotions dont la restitution minutieuse semble vouloir encore en retarder l’échéance, l’introspection de l’auteur s’approfondit à mesure que les souvenirs se pressent. Le mourant ayant déjà sombré dans l’inconscience, c’est dans la tête de sa fille que les images d’une vie avec lui défilent, ombres et secrets désormais à jamais impénétrables. Un récit poignant, d’une grande sobriété, qui, au travers d’une expérience très personnelle, nous renvoie à notre condition universelle de mortels. Tandis que l’auteur inventorie le passé au moment de se projeter dans un avenir sans son père, c’est ni plus ni moins « l’idée de [s]a propre mort » qu’elle apprend à accepter.
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