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-; Des fois, tu sais... Des fois j'ai envie de mourir, murmure soudain Léonard.
-; À cause de ce qui arrive à Mona ?
-; Oui, à cause de ça. Et aussi parce que je suis un débile et que tout le monde se moque de moi...
-; Tu n'es pas débile et de toute façon tu ne peux pas mourir.
-; Et pourquoi ?
-; Parce que tu n'as pas vu Glen Affric. On ne peut pas mourir sans avoir vu Glen Affric...
Je suis un idiot, un imbécile, un crétin.
Je n'ai pas de cervelle.
Léonard se répète ce refrain chaque jour et chaque nuit, une suite de mots cruels qu'il entend dans la cour, dans la rue. Son quotidien.
Léo le triso. Léonard le bâtard.
Léonard n'est pas comme les autres et il a compris que le monde n'aime pas ceux qui sont différents.
Alors il rêve parfois de disparaître.
Être ailleurs. Loin d'ici.
À Glen Affric.
Mais les rêves de certains sont voués à finir en cauchemars...
Avec plus de deux millions de livres vendus à travers le monde, Karine Giebel s'est forgée une place à part dans le paysage littéraire français.
Glen Affric, son douzième roman, est un thriller psychologique bouleversant sur la différence et l'amitié, où le plus beau côtoie le pire. Karine Giebel, indétrônable créatrice d'émotions fortes et authentiques, nous plonge comme elle seule sait le faire au plus profond de l'âme humaine...
Sombre et oppressant
Les 200 premières pages sont empreintes de violence gratuite dans des univers aussi différents que la prison, l'école ou le domicile. On ne peut que s'attacher à ces personnes malmenées par la vie. A chaque chapitre on ressent une tension dans l'écriture et dans les gestes. Les 200 dernières pages sont un véritable page-turner. on n'a pas envie de voir la fin même si on pressent un drame.