Généalogie et pragmatique. L'homme à l'épreuve de lui-même
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- Nombre de pages320
- FormatPDF
- ISBN2-296-32944-6
- EAN9782296329447
- Date de parution01/07/2003
- Copier Coller01 page(s) autorisée(s)
- Protection num.Digital Watermarking
- Taille11 Mo
- ÉditeurL'Harmattan
Résumé
Les deux projets philosophiques majeurs de notre époque, la pragmatique universelle (Habermas) et la généalogie historique (Foucault) sont soumis ici à l'épreuve de l'anthropobiologie humaine et du langage. La découverte de l'homme comme animal retardé (néoténique) qui naît un an trop tôt contraint l'homme au langage pour surmonter sa condition. Dans le langage, les choses sont pensées aussi vraies que les objets réels pour arriver à réfléchir (Poulain).
Cette dynamique cognitive du vrai nous assure un jugement d'objectivité. Mais étant donné que l'homme ne peut se transformer qu'en commun, un jugement de reconnaissance est toujours nécessaire. La généalogie de Foucault nous propose un calcul épistémique du pouvoir-savoir et une ascèse éthique comme réponses aux rapports de domination. Avec la pragmatique de Habermas, une discussion centrée sur la loi du meilleur argument peut créer un consensus entre les partenaires sociaux.
Ils n'ont pas vu que, depuis la mort du dieu leibnizien censé produire le meilleur des mondes possibles à notre place, mais incapable de se justifier devant le tremblement de terre de Lisbonne en 1755, l'homme est mis à l'épreuve de lui-même : c'est à lui de gérer son destin et de juger son monde. La tentative pragmatique et généalogique, au lieu de libérer la faculté de juger, la remplace par de tierces instances.
Habermas et Foucault savent que le langage peut transmettre les rapports de pouvoir mais aussi les stopper. Ils ont simplement oublié que ni l'éthique de la résistance, ni le consensus social ne peuvent se substituer au jugement des partenaires sociaux sans dénier leur propre tentative libératrice. William Gonzalez docteur ès lettres (Philosophie), Université de Paris VIII. Professeur et chercheur à l'Université de Valle à Cali, il dirige le groupe de recherche Philosophie et Ethologie.
Cette dynamique cognitive du vrai nous assure un jugement d'objectivité. Mais étant donné que l'homme ne peut se transformer qu'en commun, un jugement de reconnaissance est toujours nécessaire. La généalogie de Foucault nous propose un calcul épistémique du pouvoir-savoir et une ascèse éthique comme réponses aux rapports de domination. Avec la pragmatique de Habermas, une discussion centrée sur la loi du meilleur argument peut créer un consensus entre les partenaires sociaux.
Ils n'ont pas vu que, depuis la mort du dieu leibnizien censé produire le meilleur des mondes possibles à notre place, mais incapable de se justifier devant le tremblement de terre de Lisbonne en 1755, l'homme est mis à l'épreuve de lui-même : c'est à lui de gérer son destin et de juger son monde. La tentative pragmatique et généalogique, au lieu de libérer la faculté de juger, la remplace par de tierces instances.
Habermas et Foucault savent que le langage peut transmettre les rapports de pouvoir mais aussi les stopper. Ils ont simplement oublié que ni l'éthique de la résistance, ni le consensus social ne peuvent se substituer au jugement des partenaires sociaux sans dénier leur propre tentative libératrice. William Gonzalez docteur ès lettres (Philosophie), Université de Paris VIII. Professeur et chercheur à l'Université de Valle à Cali, il dirige le groupe de recherche Philosophie et Ethologie.
Les deux projets philosophiques majeurs de notre époque, la pragmatique universelle (Habermas) et la généalogie historique (Foucault) sont soumis ici à l'épreuve de l'anthropobiologie humaine et du langage. La découverte de l'homme comme animal retardé (néoténique) qui naît un an trop tôt contraint l'homme au langage pour surmonter sa condition. Dans le langage, les choses sont pensées aussi vraies que les objets réels pour arriver à réfléchir (Poulain).
Cette dynamique cognitive du vrai nous assure un jugement d'objectivité. Mais étant donné que l'homme ne peut se transformer qu'en commun, un jugement de reconnaissance est toujours nécessaire. La généalogie de Foucault nous propose un calcul épistémique du pouvoir-savoir et une ascèse éthique comme réponses aux rapports de domination. Avec la pragmatique de Habermas, une discussion centrée sur la loi du meilleur argument peut créer un consensus entre les partenaires sociaux.
Ils n'ont pas vu que, depuis la mort du dieu leibnizien censé produire le meilleur des mondes possibles à notre place, mais incapable de se justifier devant le tremblement de terre de Lisbonne en 1755, l'homme est mis à l'épreuve de lui-même : c'est à lui de gérer son destin et de juger son monde. La tentative pragmatique et généalogique, au lieu de libérer la faculté de juger, la remplace par de tierces instances.
Habermas et Foucault savent que le langage peut transmettre les rapports de pouvoir mais aussi les stopper. Ils ont simplement oublié que ni l'éthique de la résistance, ni le consensus social ne peuvent se substituer au jugement des partenaires sociaux sans dénier leur propre tentative libératrice. William Gonzalez docteur ès lettres (Philosophie), Université de Paris VIII. Professeur et chercheur à l'Université de Valle à Cali, il dirige le groupe de recherche Philosophie et Ethologie.
Cette dynamique cognitive du vrai nous assure un jugement d'objectivité. Mais étant donné que l'homme ne peut se transformer qu'en commun, un jugement de reconnaissance est toujours nécessaire. La généalogie de Foucault nous propose un calcul épistémique du pouvoir-savoir et une ascèse éthique comme réponses aux rapports de domination. Avec la pragmatique de Habermas, une discussion centrée sur la loi du meilleur argument peut créer un consensus entre les partenaires sociaux.
Ils n'ont pas vu que, depuis la mort du dieu leibnizien censé produire le meilleur des mondes possibles à notre place, mais incapable de se justifier devant le tremblement de terre de Lisbonne en 1755, l'homme est mis à l'épreuve de lui-même : c'est à lui de gérer son destin et de juger son monde. La tentative pragmatique et généalogique, au lieu de libérer la faculté de juger, la remplace par de tierces instances.
Habermas et Foucault savent que le langage peut transmettre les rapports de pouvoir mais aussi les stopper. Ils ont simplement oublié que ni l'éthique de la résistance, ni le consensus social ne peuvent se substituer au jugement des partenaires sociaux sans dénier leur propre tentative libératrice. William Gonzalez docteur ès lettres (Philosophie), Université de Paris VIII. Professeur et chercheur à l'Université de Valle à Cali, il dirige le groupe de recherche Philosophie et Ethologie.