-
Londres
-
Angleterre
-
famille
-
femmes
-
meurtres
-
médecine
-
Peintures
-
Vienne
-
william monk
-
anne perry
-
Roman policier
-
XIX siècle
-
Funérailles en bleu
-
2004
-
polar victorien
-
série victorienne
-
tyrannie des Habsbourg
-
1848
-
révolution Autrichienne
Anne Perry possède une écriture loin d'être évidente, dont l'immersion poussée peut virer à l'overdose... Il y a beaucoup de détails, de descriptions, notamment du temps qu'il fait, de la température et de la pluie - il fait froid, il pleut tout au long du roman et une brume persistante achève d'enliser l'ensemble ! -, mais aussi dans les comportements des personnages. Leur moindre fait et geste est détaillés, du regard, en passant par le plissement des sourcils, une main qui bouge, le temps perdu à attendre que l'interlocuteur s'asseye et autres politesses de circonstances. La moindre
pensée, hypothèse, question, doute, parole est exposée, en des digressions qui embrouillent le lecteur dans des tergiversions autour de ce que le personnage aimerait faire, mais ne fait pas, les questions qu'il se pose, mais qu'il n'arrive pas à formuler, etc... Un sentiment de lourdeur pèse donc sur le lecteur qui a l'impression de s'enliser dans des descriptions pompeuses, noyé dans des détails qui ralentissent l'action et le font soupirer d'ennui !
Cette plume est d'ailleurs maladroitement sauvée par des dialogues qui tentent d'apporter du rythme, même si parfois, nous nous trompons sur l'identité de celui qui parle... Une écriture, certes, adaptée à l'époque, à l'aristocratie anglaise, froide, distante et surchargée de manières, mais qui dessert à la fois l'enquête de laquelle on finit par se désintéresser - noyée par des hypothèses lourdes -, l'écriture qui en fait trop et les personnages, trop nombreux, austères, incompréhensibles et dont le lecteur n'arrive pas à s'attacher. L'ensemble manque donc cruellement de crédibilité, que ce soit au niveau de l'enquête qui s'étiole, sans intérêt, l'écriture qui ressemble à une démonstration de style et les personnages fades, qui sont à l'image du temps maussade et clairement déprimant de l'Angleterre...
Enfin, si la résolution de l'enquête a au moins le mérite d'offrir au lecteur, un coupable insoupçonnable et qui créera forcément la surprise, c'est tout le point positif de ce terne et décevant polar victorien ! Le lecteur est donc surpris, mais sa fausse joie est de courte durée, car la manière dont le double meurtre s'est déroulé, le mobile et les explications ne tiennent absolument pas la route ! Une enquête déjà bien navrante et dont la résolution est à l'image de ce roman lourd, ennuyeux et sans intérêt... Le criminel perd donc le peu de crédibilité que le lecteur lui avait accordé, l'auteure nous offre une fin embrouillée et dénuée de logique ; le tout fermant un roman sur lequel nous n'avons pas envie de revenir. Qui plus est, le titre, "Funérailles en bleu", qui porte le nom d'un tableau retrouvé dans l'atelier du peintre Allardyce, n'a aucun rapport avec l'enquête...
Une écriture pompeuse et une enquête sans intérêt !
Anne Perry possède une écriture loin d'être évidente, dont l'immersion poussée peut virer à l'overdose... Il y a beaucoup de détails, de descriptions, notamment du temps qu'il fait, de la température et de la pluie - il fait froid, il pleut tout au long du roman et une brume persistante achève d'enliser l'ensemble ! -, mais aussi dans les comportements des personnages. Leur moindre fait et geste est détaillés, du regard, en passant par le plissement des sourcils, une main qui bouge, le temps perdu à attendre que l'interlocuteur s'asseye et autres politesses de circonstances. La moindre pensée, hypothèse, question, doute, parole est exposée, en des digressions qui embrouillent le lecteur dans des tergiversions autour de ce que le personnage aimerait faire, mais ne fait pas, les questions qu'il se pose, mais qu'il n'arrive pas à formuler, etc... Un sentiment de lourdeur pèse donc sur le lecteur qui a l'impression de s'enliser dans des descriptions pompeuses, noyé dans des détails qui ralentissent l'action et le font soupirer d'ennui !
Cette plume est d'ailleurs maladroitement sauvée par des dialogues qui tentent d'apporter du rythme, même si parfois, nous nous trompons sur l'identité de celui qui parle... Une écriture, certes, adaptée à l'époque, à l'aristocratie anglaise, froide, distante et surchargée de manières, mais qui dessert à la fois l'enquête de laquelle on finit par se désintéresser - noyée par des hypothèses lourdes -, l'écriture qui en fait trop et les personnages, trop nombreux, austères, incompréhensibles et dont le lecteur n'arrive pas à s'attacher. L'ensemble manque donc cruellement de crédibilité, que ce soit au niveau de l'enquête qui s'étiole, sans intérêt, l'écriture qui ressemble à une démonstration de style et les personnages fades, qui sont à l'image du temps maussade et clairement déprimant de l'Angleterre...
Enfin, si la résolution de l'enquête a au moins le mérite d'offrir au lecteur, un coupable insoupçonnable et qui créera forcément la surprise, c'est tout le point positif de ce terne et décevant polar victorien ! Le lecteur est donc surpris, mais sa fausse joie est de courte durée, car la manière dont le double meurtre s'est déroulé, le mobile et les explications ne tiennent absolument pas la route ! Une enquête déjà bien navrante et dont la résolution est à l'image de ce roman lourd, ennuyeux et sans intérêt... Le criminel perd donc le peu de crédibilité que le lecteur lui avait accordé, l'auteure nous offre une fin embrouillée et dénuée de logique ; le tout fermant un roman sur lequel nous n'avons pas envie de revenir. Qui plus est, le titre, "Funérailles en bleu", qui porte le nom d'un tableau retrouvé dans l'atelier du peintre Allardyce, n'a aucun rapport avec l'enquête...