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Voici une série de chroniques divines et malicieuses. Toutes dédiées à la vie secrète de la langue française... Elles n'ont rien du précis d'étymologie mais tout d'un « roman ». Le roman-feuilleton de la langue, dira-t-on. Avec sa comédie humaine et ses épisodes hauts en couleur. Où Philippe Barthelet passe en revue les innombrables visages de la langue de bois : anglicisme souverain, académisme bêta-bloquant, nominalisme épuisant, « correctionnisme » politique qui donne mal aux dents, etc.
Pour démêler le faux du vrai, le voilà qui refait les mots lui-même.En nous montrant, du même coup, tout ce qu'on peut faire avec sa langue...
« Le plus bel bel apport du français d'Algérie est l'accusatif absolu. Ainsi on ne hait pas, on a la haine, comme on a le feu sacré. [...] On n'a plus de haine pour quelqu'un en particulier, on a la haine, un point c'est tout, la haine pour tous et pour personne.
On n'a plus besoin de préposition ni de complément : on a quitté la sociologie pour la métaphysique. »