Figures de la magistralité. Maître, élève et culture

Par : Pierre Billouet

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  • Nombre de pages228
  • FormatPDF
  • ISBN978-2-296-24398-9
  • EAN9782296243989
  • Date de parution01/12/2009
  • Copier Coller01 page(s) autorisée(s)
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille3 Mo
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

Pourquoi dit-on d'un discours qu'il est magistral ? Quel rapport un maître entretient-il à la culture et à l'enfant ? Quel mode de présence du maître permet l'éducation ? N'est-il pas contradictoire de vouloir maîtriser un être libre par la naissance ? Ce ne sont que quelques-unes des questions que suscite la notion complexe de magistralité, dont ce livre présente des figures majeures, sans prétendre à 1'exhaustivité.
En latin "magister" désigne le maître au sens de celui qui dirige et qui enseigne. Il ne faut évidemment pas confondre cette direction avec celle du maître de maison, du dominus qui possédait un droit de vie et de mort sur ses enfants. Au Moyen-Age le terme le plus employé pour désigner le maître est scolasticus (écolâtre), mais, comme il signifie aussi "écolier", les auteurs lui préfèrent magister.
Le magister était donc le maître d'école, celui que l'on appelle l'instituteur depuis la Révolution française : chargé de mettre sur pied (instituere), il devait former et instruire. L'instituteur devenant professeur des écoles (1989), on pourrait croire que cette maîtrise a disparu... si l'on ne prêtait aucune attention aux écoliers, qui n'ont pas cessé de s'adresser à la "maîtresse" et au "maître".
Ce livre provient du travail d'un séminaire du Centre de recherche en éducation de l'université de Nantes (CREN), dirigé par le Pr Michel Fabre.
Pourquoi dit-on d'un discours qu'il est magistral ? Quel rapport un maître entretient-il à la culture et à l'enfant ? Quel mode de présence du maître permet l'éducation ? N'est-il pas contradictoire de vouloir maîtriser un être libre par la naissance ? Ce ne sont que quelques-unes des questions que suscite la notion complexe de magistralité, dont ce livre présente des figures majeures, sans prétendre à 1'exhaustivité.
En latin "magister" désigne le maître au sens de celui qui dirige et qui enseigne. Il ne faut évidemment pas confondre cette direction avec celle du maître de maison, du dominus qui possédait un droit de vie et de mort sur ses enfants. Au Moyen-Age le terme le plus employé pour désigner le maître est scolasticus (écolâtre), mais, comme il signifie aussi "écolier", les auteurs lui préfèrent magister.
Le magister était donc le maître d'école, celui que l'on appelle l'instituteur depuis la Révolution française : chargé de mettre sur pied (instituere), il devait former et instruire. L'instituteur devenant professeur des écoles (1989), on pourrait croire que cette maîtrise a disparu... si l'on ne prêtait aucune attention aux écoliers, qui n'ont pas cessé de s'adresser à la "maîtresse" et au "maître".
Ce livre provient du travail d'un séminaire du Centre de recherche en éducation de l'université de Nantes (CREN), dirigé par le Pr Michel Fabre.
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