Feu les écoles normales (et les IUFM ?)
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- Nombre de pages448
- FormatPDF
- ISBN2-296-28957-6
- EAN9782296289574
- Date de parution15/07/1994
- Copier Coller01 page(s) autorisée(s)
- Protection num.Digital Watermarking
- Taille305 Mo
- ÉditeurL'Harmattan
Résumé
" Pour la première fois sur la terre, la nature, la vérité, la raison et la philosophie vont donc aussi avoir un séminaire.
Pour la première fois, les hommes les plus éminents en tout genre de science et de talent (...), les hommes de génie vont être les premiers maîtres d'école d'un peuple ! "
Le rapport Lakanal (2 brumaire, an III, 23 octobre 1794) ne pouvait pas prévoir que la première Ecole normale durerait si peu de temps ! Dès l'époque apparaît la contradiction entre savoirs disciplinaires et savoirs pédagogiques.
Certes, on relève la création d'une Ecole normale à Strasbourg en 1810, mais il faudra attendre Guizot pour concevoir en 1833 l'idée d'une généralisation de l'institution, et c'est dix ans après la Commune de Paris que la IIIe République procédera à une véritable " normalisation ".
En entrant dans le corps, on coupe avec sa famille, sa religion, sa région, sa classe. Le but est d'écarter toute position partisane. En réalité, les idées pacifistes et syndicalistes pénétrèrent, comme le prouve l'étude de la presse, au grand dam des autorités. Mais, dans les années 1960, il n'y a plus de " vocation " : c'est l'école post-normale ; l'identité vacille. Le concours d'entrée devient concours de circonstances. Comment tirer un trait sur l'histoire de l'Ecole normale et créer une culture commune aux trois corps constitués par les clercs (les universitaires), les guerriers (les " hussards noirs ") et les agriculteurs (la hiérarchie qui veille au grain) ?
En entrant dans le corps, on coupe avec sa famille, sa religion, sa région, sa classe. Le but est d'écarter toute position partisane. En réalité, les idées pacifistes et syndicalistes pénétrèrent, comme le prouve l'étude de la presse, au grand dam des autorités. Mais, dans les années 1960, il n'y a plus de " vocation " : c'est l'école post-normale ; l'identité vacille. Le concours d'entrée devient concours de circonstances. Comment tirer un trait sur l'histoire de l'Ecole normale et créer une culture commune aux trois corps constitués par les clercs (les universitaires), les guerriers (les " hussards noirs ") et les agriculteurs (la hiérarchie qui veille au grain) ?
" Pour la première fois sur la terre, la nature, la vérité, la raison et la philosophie vont donc aussi avoir un séminaire.
Pour la première fois, les hommes les plus éminents en tout genre de science et de talent (...), les hommes de génie vont être les premiers maîtres d'école d'un peuple ! "
Le rapport Lakanal (2 brumaire, an III, 23 octobre 1794) ne pouvait pas prévoir que la première Ecole normale durerait si peu de temps ! Dès l'époque apparaît la contradiction entre savoirs disciplinaires et savoirs pédagogiques.
Certes, on relève la création d'une Ecole normale à Strasbourg en 1810, mais il faudra attendre Guizot pour concevoir en 1833 l'idée d'une généralisation de l'institution, et c'est dix ans après la Commune de Paris que la IIIe République procédera à une véritable " normalisation ".
En entrant dans le corps, on coupe avec sa famille, sa religion, sa région, sa classe. Le but est d'écarter toute position partisane. En réalité, les idées pacifistes et syndicalistes pénétrèrent, comme le prouve l'étude de la presse, au grand dam des autorités. Mais, dans les années 1960, il n'y a plus de " vocation " : c'est l'école post-normale ; l'identité vacille. Le concours d'entrée devient concours de circonstances. Comment tirer un trait sur l'histoire de l'Ecole normale et créer une culture commune aux trois corps constitués par les clercs (les universitaires), les guerriers (les " hussards noirs ") et les agriculteurs (la hiérarchie qui veille au grain) ?
En entrant dans le corps, on coupe avec sa famille, sa religion, sa région, sa classe. Le but est d'écarter toute position partisane. En réalité, les idées pacifistes et syndicalistes pénétrèrent, comme le prouve l'étude de la presse, au grand dam des autorités. Mais, dans les années 1960, il n'y a plus de " vocation " : c'est l'école post-normale ; l'identité vacille. Le concours d'entrée devient concours de circonstances. Comment tirer un trait sur l'histoire de l'Ecole normale et créer une culture commune aux trois corps constitués par les clercs (les universitaires), les guerriers (les " hussards noirs ") et les agriculteurs (la hiérarchie qui veille au grain) ?