Famille Et Pouvoir Dans Le Monde Franc (Viieme - Xeme Siecle). Essai D'Anthropologie Sociale
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- Nombre de pages571
- FormatMulti-format
- ISBN979-10-351-0233-3
- EAN9791035102333
- Date de parution25/06/2019
- Protection num.NC
- Infos supplémentairesMulti-format incluant PDF avec W...
- ÉditeurEditions de la Sorbonne
Résumé
La société médiévale est née à l'époque carolingienne... Durant cette période charnière, un lent mouvement de fond a conduit au gouvernement par conseil des grands et au développement des liens de fidélité, à la conjugalisation du modèle familial et au renforcement des liens verticaux et hiérarchiques à l'intérieur des groupements de parenté aristocratiques. La famille carolingienne et les familles royales qui lui ont succédé sont issues de l'aristocratie franque qui apparaît au fil de l'étude comme l'observatoire privilégié de toutes les transformations sociales.
Famille large-famille étroite, parenté cognatique-parenté agnatique ? L'auteur dépasse ces débats traditionnels en mettant en relation les fondements sociaux et culturels du pouvoir avec les mécanismes de la filiation, de l'alliance et de la résidence. Fondamentalement cognatique mais de plus en plus fermement centré sur le couple conjugal, le système de parenté a évolué au rythme des transformations sociales et politiques, tout en participant lui-même à la dynamique du changement social.
Le présent ouvrage met en lumière mutations et permanences. La montée des Carolingiens et le système politique qu'ils mettent en place aux VIIIe et XIe siècles tirent parti de la hiérarchisation de l'aristocratie et l'accélèrent. Sous le contrôle du roi et de l'Église, l'équilibre social et politique repose désormais sur des groupements que structurent l'alliance, l'amitié et la fidélité. La rupture de l'ordre carolingien et la promotion de la militia à la fin du IXe siècle, l'apparition de lignages organisés autour d'un honor transmis en ligne directe, la nouvelle définition du rôle de la femme et de la parenté agnatique au Xe siècle n'y changent rien : l'alliance et la fidélité restent les fondements des équilibres locaux.
Famille large-famille étroite, parenté cognatique-parenté agnatique ? L'auteur dépasse ces débats traditionnels en mettant en relation les fondements sociaux et culturels du pouvoir avec les mécanismes de la filiation, de l'alliance et de la résidence. Fondamentalement cognatique mais de plus en plus fermement centré sur le couple conjugal, le système de parenté a évolué au rythme des transformations sociales et politiques, tout en participant lui-même à la dynamique du changement social.
Le présent ouvrage met en lumière mutations et permanences. La montée des Carolingiens et le système politique qu'ils mettent en place aux VIIIe et XIe siècles tirent parti de la hiérarchisation de l'aristocratie et l'accélèrent. Sous le contrôle du roi et de l'Église, l'équilibre social et politique repose désormais sur des groupements que structurent l'alliance, l'amitié et la fidélité. La rupture de l'ordre carolingien et la promotion de la militia à la fin du IXe siècle, l'apparition de lignages organisés autour d'un honor transmis en ligne directe, la nouvelle définition du rôle de la femme et de la parenté agnatique au Xe siècle n'y changent rien : l'alliance et la fidélité restent les fondements des équilibres locaux.
La société médiévale est née à l'époque carolingienne... Durant cette période charnière, un lent mouvement de fond a conduit au gouvernement par conseil des grands et au développement des liens de fidélité, à la conjugalisation du modèle familial et au renforcement des liens verticaux et hiérarchiques à l'intérieur des groupements de parenté aristocratiques. La famille carolingienne et les familles royales qui lui ont succédé sont issues de l'aristocratie franque qui apparaît au fil de l'étude comme l'observatoire privilégié de toutes les transformations sociales.
Famille large-famille étroite, parenté cognatique-parenté agnatique ? L'auteur dépasse ces débats traditionnels en mettant en relation les fondements sociaux et culturels du pouvoir avec les mécanismes de la filiation, de l'alliance et de la résidence. Fondamentalement cognatique mais de plus en plus fermement centré sur le couple conjugal, le système de parenté a évolué au rythme des transformations sociales et politiques, tout en participant lui-même à la dynamique du changement social.
Le présent ouvrage met en lumière mutations et permanences. La montée des Carolingiens et le système politique qu'ils mettent en place aux VIIIe et XIe siècles tirent parti de la hiérarchisation de l'aristocratie et l'accélèrent. Sous le contrôle du roi et de l'Église, l'équilibre social et politique repose désormais sur des groupements que structurent l'alliance, l'amitié et la fidélité. La rupture de l'ordre carolingien et la promotion de la militia à la fin du IXe siècle, l'apparition de lignages organisés autour d'un honor transmis en ligne directe, la nouvelle définition du rôle de la femme et de la parenté agnatique au Xe siècle n'y changent rien : l'alliance et la fidélité restent les fondements des équilibres locaux.
Famille large-famille étroite, parenté cognatique-parenté agnatique ? L'auteur dépasse ces débats traditionnels en mettant en relation les fondements sociaux et culturels du pouvoir avec les mécanismes de la filiation, de l'alliance et de la résidence. Fondamentalement cognatique mais de plus en plus fermement centré sur le couple conjugal, le système de parenté a évolué au rythme des transformations sociales et politiques, tout en participant lui-même à la dynamique du changement social.
Le présent ouvrage met en lumière mutations et permanences. La montée des Carolingiens et le système politique qu'ils mettent en place aux VIIIe et XIe siècles tirent parti de la hiérarchisation de l'aristocratie et l'accélèrent. Sous le contrôle du roi et de l'Église, l'équilibre social et politique repose désormais sur des groupements que structurent l'alliance, l'amitié et la fidélité. La rupture de l'ordre carolingien et la promotion de la militia à la fin du IXe siècle, l'apparition de lignages organisés autour d'un honor transmis en ligne directe, la nouvelle définition du rôle de la femme et de la parenté agnatique au Xe siècle n'y changent rien : l'alliance et la fidélité restent les fondements des équilibres locaux.