Expérience et absolu. Questions disputées sur l'humanité de l'homme

Par : Jean-Yves Lacoste

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  • Nombre de pages256
  • FormatePub
  • ISBN2-13-067190-X
  • EAN9782130671909
  • Date de parution31/12/1993
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille317 Ko
  • Infos supplémentairesepub
  • ÉditeurPresses universitaires de France...

Résumé

À quelles conditions pourrions-nous tenir le langage de l'expérience à propos de l'affrontement de l'homme et de l'absolu ? Saurions-nous produire un concept de l'expérience, qui rende justice à ce qui se passe et ne se passe pas, lorsque l'homme ne se préoccupe plus seulement de penser l'absolu, mais aussi de penser à lui en l'aimant ? Aux constructions théoriques organisées autour du concept de sentiment religieux (Schleiermacher), ou dans le seul élément du savoir par concepts (Hegel), nous proposons une alternative : monde et terre (Heidegger) sont l'a priori de l'expérience.
Mais l'homme qui s'occupe de l'absolu - d'un absolu qui soit personne et promesse de relation, de Dieu - cesse d'incarner ces figures natives de son humanité que sont le Dasein et le mortel. Il ne s'agit certes pas de prendre congé de la phénoménologie. Il s'agit de rendre compte, phénoménologiquement, de ce qui n'est pas donné dès le commencement, de ce qu'on ne peut déduire des règlements transcendantaux de l'existence.
La description de ce qu'on nomme par convention la liturgie cerne ainsi une région et une modalité de l'expérience qui nous imposent de redéfinir plusieurs concepts. Il ne faut pas présumer trop vite que nous savons déjà ce qu'il en est de l'humanité de l'homme. Mais, lorsque son aptitude à la liturgie et les contraintes qu'elle impose ont été élucidées, un ou deux moyens nous sont donnés de savoir qui nous sommes.
L'homme a d'autres choses à faire que prier mais, peut-être, ne pourrait-on percevoir le sens de ces autres choses, si ne se déployait d'abord la liturgie.
À quelles conditions pourrions-nous tenir le langage de l'expérience à propos de l'affrontement de l'homme et de l'absolu ? Saurions-nous produire un concept de l'expérience, qui rende justice à ce qui se passe et ne se passe pas, lorsque l'homme ne se préoccupe plus seulement de penser l'absolu, mais aussi de penser à lui en l'aimant ? Aux constructions théoriques organisées autour du concept de sentiment religieux (Schleiermacher), ou dans le seul élément du savoir par concepts (Hegel), nous proposons une alternative : monde et terre (Heidegger) sont l'a priori de l'expérience.
Mais l'homme qui s'occupe de l'absolu - d'un absolu qui soit personne et promesse de relation, de Dieu - cesse d'incarner ces figures natives de son humanité que sont le Dasein et le mortel. Il ne s'agit certes pas de prendre congé de la phénoménologie. Il s'agit de rendre compte, phénoménologiquement, de ce qui n'est pas donné dès le commencement, de ce qu'on ne peut déduire des règlements transcendantaux de l'existence.
La description de ce qu'on nomme par convention la liturgie cerne ainsi une région et une modalité de l'expérience qui nous imposent de redéfinir plusieurs concepts. Il ne faut pas présumer trop vite que nous savons déjà ce qu'il en est de l'humanité de l'homme. Mais, lorsque son aptitude à la liturgie et les contraintes qu'elle impose ont été élucidées, un ou deux moyens nous sont donnés de savoir qui nous sommes.
L'homme a d'autres choses à faire que prier mais, peut-être, ne pourrait-on percevoir le sens de ces autres choses, si ne se déployait d'abord la liturgie.
Thèses sur le vrai
Jean-Yves Lacoste
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