Comment parler du nouveau roman d’Elodie François ? Il y a tant de choses à en dire que c’est une tache compliquée.
Parce que ce roman est profond. Complexe. Dur parfois, tendre souvent. Parce qu’Elodie y aborde des sujets difficiles qui font (hélas) partie de la vie de beaucoup de monde.
Je pourrais commencer par dire que c’est un coup de cœur, mais je garde ça pour la fin, donc…
Ce roman est une des plus belles histoires que j’ai lues. On y parle d’amour, oui, du vrai. Pas l’amour paillette ou clinquant, ni l’amour passionné et sensuellement fou. Non, on y parle de
celui qui touche les cœurs et l’âme, celui qui lie deux êtres par-delà tous les traumas. Celui qui aide à se reconstruire. Celui qui accepte l’autre et se nourrit de lui-même. L’amour généreux, où chaque battement du cœur de l’un fait vibrer celui de l’autre.
On y rencontre Baptiste et Maisie, deux personnages criants de réalisme. Des gens comme vous et moi (ou presque), des personnes qu’on peut croiser dans la rue. Un homme, une femme ; une rencontre, un coup de cœur, des sourires échangés. Ça aurait pu n’être qu’une romance ‘classique’, puisque tout commence par une attirance, ce quelque chose qui nait entre deux personnes… mais il y a ce terrible « grain de sable » qui bouleverse la vie de Maisie et qui finit par tout changer pour elle, et pas seulement. Car c’est à cause de ce trauma atroce que Maisie et Baptiste apprennent à réellement se connaitre.
Baptiste et Maisie sont le Ying et le Yang l’un de l’autre. La lumière solaire de Maisie et l’ombre cachée de Baptiste ont besoin l’une de l’autre pour briller enfin ensemble. La flagrance de leur complémentarité saute vite aux yeux et pourtant, rien n’est jamais ‘évident’ ni ‘facile’ (dans tous les sens du terme) dans leur histoire.
Ces deux êtres brisés et abimés par la vie et les autres sont d’une beauté pure, seuls ou ensemble. Ce qu’ils s’apportent l‘un à l’autre est juste magique, douloureux mais exceptionnel. Voir, au fil des pages, comment ces deux personnes qui ont perdu une partie d’eux même dans la douleur, réapprennent à vivre et s’aimer pour pouvoir aimer l’autre, est puissant.
Que ce soit la patience et l’humanité de Baptiste, prêt à tout pour aider Maisie à se reconstruire ; ou la volonté absolue de Maisie à lutter pour ne pas se laisser engloutir… tous les deux forcent le respect. En tant que lecteur (et Humain), on espère avec eux, on souffre avec eux, on veut y croire, on veut qu’ils y arrivent. Car après tout, leur victoire n’est pas seulement la leur, mais celle de tout le monde, la nôtre aussi, non ?
Les TW que l’auteure a placé en début de roman ne sont pas là pour rien. Car même si jamais elle n’use de voyeurisme ou de surenchère dans le trash, Elodie François pose sur des actes abjects des mots qui font mal et perturbent. En dépit des thèmes abordés, cependant, ce roman n’est pas une dark mais une plongée intime dans des psychés brisées en mal de reconstruction.
Ce roman traite autant du poids des traumas que du besoin absolu et humain de s’en délivrer pour vivre. La profondeur psychologique qu’Elodie a mise dans ses personnages est désarmante de véracité, cruelle car très réaliste. L’histoire de Baptiste et Maisie est une revanche sur le trauma, une ode à la résilience, mais pas seulement : elle nous montre ce qu’est la vraie force. Celle qui ne se voit pas. Celle que l’on devine rarement. Celle qui exige le pire de nous-même.
Car la force n’est pas ce que l’on imagine, ni ce que l’on croit voir, encore moins ce que l’on imagine être. Baptiste est fort, d’une ‘force tranquille’ faite de sensibilité, tolérance, patience. Une force forgée dans d’abominables souffrances et des traumas impossibles à oublier. Maisie pensait être forte, mais apprend à ses dépends qu’elle ne l’était pas tant que cela. Chacun nous transmet cette leçon : on ne nait pas fort, on le devient. En s’ouvrant aux autres autant qu’à soi-même. En luttant contre soi-même. En tendant une main, en acceptant celle d’autrui. En écoutant la douleur des autres.
Être fort, c’est réussir à être empathique en dépit de ses propres douleurs. C’est donner une seconde chance aux autres, à la confiance et aux émotions. C’est se battre pour reconquérir sa propre estime de soi, réapprendre à s’aimer et se faire confiance pour pouvoir aimer et faire confiance.
Être fort, c’est retrouver l’espoir, tout simplement. Et au travers de sa plume toujours aussi addictive et fluide, Elodie François nous entraine, avec Baptiste et Maisie, sur un véritable chemin de l’espoir dans ce roman. S’il est une chose indéniable, c’est l’amour que l’auteure a pour ses personnages, un amour qu’elle nous transmets à la perfection.
Donc, pour finir, je peux le dire (enfin^^) : « Every Time You Need Me » est un vrai, profond coup de cœur en plus d’être un des romans les plus prenants que j’ai lu sur le sujet de la (re)naissance !
C’est un roman à ne pas manquer, un roman à lire, absolument !!
A lire ABSOLUMENT
Comment parler du nouveau roman d’Elodie François ? Il y a tant de choses à en dire que c’est une tache compliquée.
Parce que ce roman est profond. Complexe. Dur parfois, tendre souvent. Parce qu’Elodie y aborde des sujets difficiles qui font (hélas) partie de la vie de beaucoup de monde.
Je pourrais commencer par dire que c’est un coup de cœur, mais je garde ça pour la fin, donc…
Ce roman est une des plus belles histoires que j’ai lues. On y parle d’amour, oui, du vrai. Pas l’amour paillette ou clinquant, ni l’amour passionné et sensuellement fou. Non, on y parle de celui qui touche les cœurs et l’âme, celui qui lie deux êtres par-delà tous les traumas. Celui qui aide à se reconstruire. Celui qui accepte l’autre et se nourrit de lui-même. L’amour généreux, où chaque battement du cœur de l’un fait vibrer celui de l’autre.
On y rencontre Baptiste et Maisie, deux personnages criants de réalisme. Des gens comme vous et moi (ou presque), des personnes qu’on peut croiser dans la rue. Un homme, une femme ; une rencontre, un coup de cœur, des sourires échangés. Ça aurait pu n’être qu’une romance ‘classique’, puisque tout commence par une attirance, ce quelque chose qui nait entre deux personnes… mais il y a ce terrible « grain de sable » qui bouleverse la vie de Maisie et qui finit par tout changer pour elle, et pas seulement. Car c’est à cause de ce trauma atroce que Maisie et Baptiste apprennent à réellement se connaitre.
Baptiste et Maisie sont le Ying et le Yang l’un de l’autre. La lumière solaire de Maisie et l’ombre cachée de Baptiste ont besoin l’une de l’autre pour briller enfin ensemble. La flagrance de leur complémentarité saute vite aux yeux et pourtant, rien n’est jamais ‘évident’ ni ‘facile’ (dans tous les sens du terme) dans leur histoire.
Ces deux êtres brisés et abimés par la vie et les autres sont d’une beauté pure, seuls ou ensemble. Ce qu’ils s’apportent l‘un à l’autre est juste magique, douloureux mais exceptionnel. Voir, au fil des pages, comment ces deux personnes qui ont perdu une partie d’eux même dans la douleur, réapprennent à vivre et s’aimer pour pouvoir aimer l’autre, est puissant.
Que ce soit la patience et l’humanité de Baptiste, prêt à tout pour aider Maisie à se reconstruire ; ou la volonté absolue de Maisie à lutter pour ne pas se laisser engloutir… tous les deux forcent le respect. En tant que lecteur (et Humain), on espère avec eux, on souffre avec eux, on veut y croire, on veut qu’ils y arrivent. Car après tout, leur victoire n’est pas seulement la leur, mais celle de tout le monde, la nôtre aussi, non ?
Les TW que l’auteure a placé en début de roman ne sont pas là pour rien. Car même si jamais elle n’use de voyeurisme ou de surenchère dans le trash, Elodie François pose sur des actes abjects des mots qui font mal et perturbent. En dépit des thèmes abordés, cependant, ce roman n’est pas une dark mais une plongée intime dans des psychés brisées en mal de reconstruction.
Ce roman traite autant du poids des traumas que du besoin absolu et humain de s’en délivrer pour vivre. La profondeur psychologique qu’Elodie a mise dans ses personnages est désarmante de véracité, cruelle car très réaliste. L’histoire de Baptiste et Maisie est une revanche sur le trauma, une ode à la résilience, mais pas seulement : elle nous montre ce qu’est la vraie force. Celle qui ne se voit pas. Celle que l’on devine rarement. Celle qui exige le pire de nous-même.
Car la force n’est pas ce que l’on imagine, ni ce que l’on croit voir, encore moins ce que l’on imagine être. Baptiste est fort, d’une ‘force tranquille’ faite de sensibilité, tolérance, patience. Une force forgée dans d’abominables souffrances et des traumas impossibles à oublier. Maisie pensait être forte, mais apprend à ses dépends qu’elle ne l’était pas tant que cela. Chacun nous transmet cette leçon : on ne nait pas fort, on le devient. En s’ouvrant aux autres autant qu’à soi-même. En luttant contre soi-même. En tendant une main, en acceptant celle d’autrui. En écoutant la douleur des autres.
Être fort, c’est réussir à être empathique en dépit de ses propres douleurs. C’est donner une seconde chance aux autres, à la confiance et aux émotions. C’est se battre pour reconquérir sa propre estime de soi, réapprendre à s’aimer et se faire confiance pour pouvoir aimer et faire confiance.
Être fort, c’est retrouver l’espoir, tout simplement. Et au travers de sa plume toujours aussi addictive et fluide, Elodie François nous entraine, avec Baptiste et Maisie, sur un véritable chemin de l’espoir dans ce roman. S’il est une chose indéniable, c’est l’amour que l’auteure a pour ses personnages, un amour qu’elle nous transmets à la perfection.
Donc, pour finir, je peux le dire (enfin^^) : « Every Time You Need Me » est un vrai, profond coup de cœur en plus d’être un des romans les plus prenants que j’ai lu sur le sujet de la (re)naissance !
C’est un roman à ne pas manquer, un roman à lire, absolument !!