Études françaises. Volume 59, numéro 2, 2023. Rêveurs, railleurs. Des symbolistes à Victor Hugo
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- Nombre de pages212
- FormatePub
- ISBN978-2-7606-5156-2
- EAN9782760651562
- Date de parution29/07/2024
- Protection num.Digital Watermarking
- Taille3 Mo
- Infos supplémentairesepub
- ÉditeurLes Presses de l’Université de M...
Résumé
Rajeunie mais aussi lestée d'une conscience historique nouvelle, la raillerie marque en profondeur la culture du XIXe siècle, comme la formidable effusion et l'expansion du « rire provocateur et insolent » libéré par la Révolution (Alain Vaillant, « Satire », Dictionnaire Rimbaud). Tout autant qu'une posture auctoriale, elle décrit une tournure d'esprit souple, dûment conformée aux visées d'une littérature ayant fait de la dénonciation tous azimuts de l'esprit de sérieux l'une de ses principales missions, presque sa vocation.
Cette disposition à la blague et à la satire ne laisse pas indemne la poésie lyrique, terre d'élection du « rêve » depuis le romantisme. C'est ce que les articles de ce dossier se proposent d'illustrer, en se concentrant sur une série de poètes, des symbolistes jusqu'à Victor Hugo. Ce parcours à rebours, qui veut lui-même malicieusement railler la convention chronologique, entend prévenir une tentation de lecture téléologique qui concevrait la raillerie poétique dans les termes, inadéquats, d'un progrès.
Il passe par Jean Moréas et Paul Adam, Laurent Tailhade, Tristan Corbière, Théodore de Banville et Charles Baudelaire, qui pratiquent et conçoivent la littérature tout à la fois en « rêveurs » et en « railleurs ».
Cette disposition à la blague et à la satire ne laisse pas indemne la poésie lyrique, terre d'élection du « rêve » depuis le romantisme. C'est ce que les articles de ce dossier se proposent d'illustrer, en se concentrant sur une série de poètes, des symbolistes jusqu'à Victor Hugo. Ce parcours à rebours, qui veut lui-même malicieusement railler la convention chronologique, entend prévenir une tentation de lecture téléologique qui concevrait la raillerie poétique dans les termes, inadéquats, d'un progrès.
Il passe par Jean Moréas et Paul Adam, Laurent Tailhade, Tristan Corbière, Théodore de Banville et Charles Baudelaire, qui pratiquent et conçoivent la littérature tout à la fois en « rêveurs » et en « railleurs ».
Rajeunie mais aussi lestée d'une conscience historique nouvelle, la raillerie marque en profondeur la culture du XIXe siècle, comme la formidable effusion et l'expansion du « rire provocateur et insolent » libéré par la Révolution (Alain Vaillant, « Satire », Dictionnaire Rimbaud). Tout autant qu'une posture auctoriale, elle décrit une tournure d'esprit souple, dûment conformée aux visées d'une littérature ayant fait de la dénonciation tous azimuts de l'esprit de sérieux l'une de ses principales missions, presque sa vocation.
Cette disposition à la blague et à la satire ne laisse pas indemne la poésie lyrique, terre d'élection du « rêve » depuis le romantisme. C'est ce que les articles de ce dossier se proposent d'illustrer, en se concentrant sur une série de poètes, des symbolistes jusqu'à Victor Hugo. Ce parcours à rebours, qui veut lui-même malicieusement railler la convention chronologique, entend prévenir une tentation de lecture téléologique qui concevrait la raillerie poétique dans les termes, inadéquats, d'un progrès.
Il passe par Jean Moréas et Paul Adam, Laurent Tailhade, Tristan Corbière, Théodore de Banville et Charles Baudelaire, qui pratiquent et conçoivent la littérature tout à la fois en « rêveurs » et en « railleurs ».
Cette disposition à la blague et à la satire ne laisse pas indemne la poésie lyrique, terre d'élection du « rêve » depuis le romantisme. C'est ce que les articles de ce dossier se proposent d'illustrer, en se concentrant sur une série de poètes, des symbolistes jusqu'à Victor Hugo. Ce parcours à rebours, qui veut lui-même malicieusement railler la convention chronologique, entend prévenir une tentation de lecture téléologique qui concevrait la raillerie poétique dans les termes, inadéquats, d'un progrès.
Il passe par Jean Moréas et Paul Adam, Laurent Tailhade, Tristan Corbière, Théodore de Banville et Charles Baudelaire, qui pratiquent et conçoivent la littérature tout à la fois en « rêveurs » et en « railleurs ».