Études françaises. Volume 53, numéro 3, 2017. Histoire et littérature. La littérature démoralise - t - elle l’histoire ?

Par : Marie Blaise, Caroline Julliot, Sylvie Triaire, Pierre-Yves Kirschleger, Jacques Athanase Gilbert
Offrir maintenant
Ou planifier dans votre panier
Disponible dans votre compte client Decitre ou Furet du Nord dès validation de votre commande. Le format ePub est :
  • Compatible avec une lecture sur My Vivlio (smartphone, tablette, ordinateur)
  • Compatible avec une lecture sur liseuses Vivlio
  • Pour les liseuses autres que Vivlio, vous devez utiliser le logiciel Adobe Digital Edition. Non compatible avec la lecture sur les liseuses Kindle, Remarkable et Sony
Logo Vivlio, qui est-ce ?

Notre partenaire de plateforme de lecture numérique où vous retrouverez l'ensemble de vos ebooks gratuitement

Pour en savoir plus sur nos ebooks, consultez notre aide en ligne ici
C'est si simple ! Lisez votre ebook avec l'app Vivlio sur votre tablette, mobile ou ordinateur :
Google PlayApp Store
  • Nombre de pages176
  • FormatePub
  • ISBN978-2-7606-4106-8
  • EAN9782760641068
  • Date de parution26/06/2019
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille3 Mo
  • Infos supplémentairesepub
  • ÉditeurLes Presses de l’Université de M...

Résumé

Dans le long processus de son affirmation comme discipline scientifique, l'histoire n'a cessé de vouloir se distinguer de la littérature et celle-ci, on le sait, le lui a, finalement, bien rendu. Ce divorce, cependant, très institutionnel, masque une série de positions et de pratiques beaucoup moins tranchées (et surtout plus ambigües) que l'analyse traditionnelle du partage des disciplines ne le laisse entendre généralement.
L'évolution récente des rapports entre histoire et littérature en témoigne d'ailleurs : d'une part la littérature, revenue au récit après la parenthèse textuelle du siècle dernier, a aujourd'hui résolument renoué avec les sujets historiques, d'autre part certains historiens revendiquent explicitement le droit de « faire » de la littérature. Dans ce contexte, les vieilles oppositions entre le public et le privé, l'érudition et l'imagination, la vérité et la fiction sont reprises, disputées, amendées.
Un point, cependant, cristallise toujours la polémique et appelle toutes les contradictions, la dimension morale. C'est donc dans cette perspective que ce numéro d'Études françaises revient sur les relations entre littérature et histoire depuis le XIXe siècle, avec cette question : la littérature démoralise-t-elle l'histoire ?
Dans le long processus de son affirmation comme discipline scientifique, l'histoire n'a cessé de vouloir se distinguer de la littérature et celle-ci, on le sait, le lui a, finalement, bien rendu. Ce divorce, cependant, très institutionnel, masque une série de positions et de pratiques beaucoup moins tranchées (et surtout plus ambigües) que l'analyse traditionnelle du partage des disciplines ne le laisse entendre généralement.
L'évolution récente des rapports entre histoire et littérature en témoigne d'ailleurs : d'une part la littérature, revenue au récit après la parenthèse textuelle du siècle dernier, a aujourd'hui résolument renoué avec les sujets historiques, d'autre part certains historiens revendiquent explicitement le droit de « faire » de la littérature. Dans ce contexte, les vieilles oppositions entre le public et le privé, l'érudition et l'imagination, la vérité et la fiction sont reprises, disputées, amendées.
Un point, cependant, cristallise toujours la polémique et appelle toutes les contradictions, la dimension morale. C'est donc dans cette perspective que ce numéro d'Études françaises revient sur les relations entre littérature et histoire depuis le XIXe siècle, avec cette question : la littérature démoralise-t-elle l'histoire ?