Essai sur la simplicité d'être
Par :Formats :
Définitivement indisponible
Cet article ne peut plus être commandé sur notre site (ouvrage épuisé ou plus commercialisé). Il se peut néanmoins que l'éditeur imprime une nouvelle édition de cet ouvrage à l'avenir. Nous vous invitons donc à revenir périodiquement sur notre site.
Disponible dans votre compte client Decitre ou Furet du Nord dès validation de votre commande. Le format ePub est :
- Compatible avec une lecture sur My Vivlio (smartphone, tablette, ordinateur)
- Compatible avec une lecture sur liseuses Vivlio
- Pour les liseuses autres que Vivlio, vous devez utiliser le logiciel Adobe Digital Edition. Non compatible avec la lecture sur les liseuses Kindle, Remarkable et Sony

Notre partenaire de plateforme de lecture numérique où vous retrouverez l'ensemble de vos ebooks gratuitement
Pour en savoir plus sur nos ebooks, consultez notre aide en ligne ici
- Nombre de pages184
- FormatePub
- ISBN978-2-7492-2007-9
- EAN9782749220079
- Date de parution19/03/2013
- Protection num.Digital Watermarking
- Taille676 Ko
- ÉditeurEres
Résumé
L'anxiété de vivre est le sentiment que tout doit finir à un moment donné. Pourtant, pris en lui-même, le fait d'être n'a pas lieu dans le temps mais au présent, et en cela il ne finit jamais. Dans cette perspective, le vrai mystère n'est pas le fait de vivre mais celui d'exister, au sens propre. Comme, par définition, il n'y a pas d'autrement qu'être, la vraie vie n'a pas d'ailleurs : elle incorpore et accomplit seulement le secret vide de « l'exister » en lui-même.
Toute interprétation se faisant « au nom de quelque chose supposé manquer » (Deleuze), il n'y a rien à interpréter ou à comprendre de l'existence. C'est pourquoi, dans sa simplicité et son évidence, la certitude du bonheur en constitue le principe : elle est l'illumination laïque comme telle, c'est-à-dire la conviction que le monde est complet à seulement être.
Toute interprétation se faisant « au nom de quelque chose supposé manquer » (Deleuze), il n'y a rien à interpréter ou à comprendre de l'existence. C'est pourquoi, dans sa simplicité et son évidence, la certitude du bonheur en constitue le principe : elle est l'illumination laïque comme telle, c'est-à-dire la conviction que le monde est complet à seulement être.
L'anxiété de vivre est le sentiment que tout doit finir à un moment donné. Pourtant, pris en lui-même, le fait d'être n'a pas lieu dans le temps mais au présent, et en cela il ne finit jamais. Dans cette perspective, le vrai mystère n'est pas le fait de vivre mais celui d'exister, au sens propre. Comme, par définition, il n'y a pas d'autrement qu'être, la vraie vie n'a pas d'ailleurs : elle incorpore et accomplit seulement le secret vide de « l'exister » en lui-même.
Toute interprétation se faisant « au nom de quelque chose supposé manquer » (Deleuze), il n'y a rien à interpréter ou à comprendre de l'existence. C'est pourquoi, dans sa simplicité et son évidence, la certitude du bonheur en constitue le principe : elle est l'illumination laïque comme telle, c'est-à-dire la conviction que le monde est complet à seulement être.
Toute interprétation se faisant « au nom de quelque chose supposé manquer » (Deleuze), il n'y a rien à interpréter ou à comprendre de l'existence. C'est pourquoi, dans sa simplicité et son évidence, la certitude du bonheur en constitue le principe : elle est l'illumination laïque comme telle, c'est-à-dire la conviction que le monde est complet à seulement être.