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C'est une recherche qui s'articule sur une double démarche Art et Science. Elle met en scène une bactérie bioluminescente. La réflexion de Nadia Merad Coliac présente la bioluminescence comme une construction intellectuelle et phénoménologique, où la dimension ontologique de la lumière prend tout son sens dans l'idée du Contenant Lumière Vivante. La thèse retrace aussi un parcours artistique ponctué de lumière et fait de rencontres humaines et littéraires comme Le Petit Prince de Saint-Exupéry.
Elle met aussi en lumière la rencontre d'outre-tombe de l'auteure avec le savant et philosophe Raphaël Dubois, 1849-1929, qui lui a ouvert des pistes de recherche sur ses traces de biologiste, sur sa philosophie du Protéon et de la Mémoire en général. Sa réflexion sous-tend une double éthique : celle qui concerne l'honnêteté scientifique par rapport à la mémoire de Dubois et celle liée au droit de réserve, attachée à la pratique du vivant et à la responsabilité qui incombe à tout un chacun.
Elle pose aussi un regard critique sur la lumière vivante comme phénomène de mode. On peut être séduit par sa qualité esthétique, sa nature intrinsèque de lumière froide et sa finalité, supposée écologique, mais la "pratique" dans la réalité soulève de nombreux problèmes.
