Enseigner la Shoah. Ce que la Shoah enseigne
Par :Formats :
Disponible dans votre compte client Decitre ou Furet du Nord dès validation de votre commande. Le format ePub est :
- Compatible avec une lecture sur My Vivlio (smartphone, tablette, ordinateur)
- Compatible avec une lecture sur liseuses Vivlio
- Pour les liseuses autres que Vivlio, vous devez utiliser le logiciel Adobe Digital Edition. Non compatible avec la lecture sur les liseuses Kindle, Remarkable et Sony

Notre partenaire de plateforme de lecture numérique où vous retrouverez l'ensemble de vos ebooks gratuitement
Pour en savoir plus sur nos ebooks, consultez notre aide en ligne ici
- Nombre de pages40
- FormatePub
- ISBN978-2-37168-109-5
- EAN9782371681095
- Date de parution20/10/2016
- Protection num.Digital Watermarking
- Taille2 Mo
- Infos supplémentairesepub
- ÉditeurUPPR Editions
Résumé
Le devoir de mémoire et l'approche purement fonctionnaliste de la Shoah escamotent le fait qu'une connaissance de la Shoah dans ses structures constitue un véritable réquisitoire de la modernité, dans son rapport à la raison comme rationalité pure, indépendamment du raisonnable, de la question du sens, et de l'autre sens du rationnel comme relationnel. Les approches les plus aiguës de la Shoah ont profondément modifié la manière d'appréhender, de penser l'événement historique jusqu'à en faire un moment phare, un moment époqual qui résume et condense la modernité.
Nous n'en avons pas fini avec la Shoah comme telle, nous avons, à vrai dire, à peine commencé à en dire quelque chose. Non seulement le renversement de la raison qui a rendu possible la Shoah est encore à l'ouvre aujourd'hui, mais ce renversement s'impose comme un paradigme planétaire. Cette première génération, qui fera face à l'absence de survivants de la Shoah, prendra-t-elle la mesure du danger et de sa planétarisation ? Après la Shoah, qui peut nier que l'homme a la charge de l'homme ? Je suis le gardien de mon prochain. Didier Durmarque est professeur de philosophie en Normandie.
Il est l'auteur de plusieurs livres, dont la plupart sont des approches de la question de la Shoah. Moins que rien (2006), La Liseuse (2012) sont des approches littéraires et romanesques de la question du néant, de l'identité et de la culture à partir de la Shoah. Philosophie de la Shoah (2014) constitue la tentative de faire de la Shoah un principe de la philosophie à l'image du cogito de Descartes ou du Dasein chez Heidegger.
Didier Durmarque a donné récemment un séminaire intitulé "Penser la Shoah" au Mémorial de Caen.
Nous n'en avons pas fini avec la Shoah comme telle, nous avons, à vrai dire, à peine commencé à en dire quelque chose. Non seulement le renversement de la raison qui a rendu possible la Shoah est encore à l'ouvre aujourd'hui, mais ce renversement s'impose comme un paradigme planétaire. Cette première génération, qui fera face à l'absence de survivants de la Shoah, prendra-t-elle la mesure du danger et de sa planétarisation ? Après la Shoah, qui peut nier que l'homme a la charge de l'homme ? Je suis le gardien de mon prochain. Didier Durmarque est professeur de philosophie en Normandie.
Il est l'auteur de plusieurs livres, dont la plupart sont des approches de la question de la Shoah. Moins que rien (2006), La Liseuse (2012) sont des approches littéraires et romanesques de la question du néant, de l'identité et de la culture à partir de la Shoah. Philosophie de la Shoah (2014) constitue la tentative de faire de la Shoah un principe de la philosophie à l'image du cogito de Descartes ou du Dasein chez Heidegger.
Didier Durmarque a donné récemment un séminaire intitulé "Penser la Shoah" au Mémorial de Caen.
Le devoir de mémoire et l'approche purement fonctionnaliste de la Shoah escamotent le fait qu'une connaissance de la Shoah dans ses structures constitue un véritable réquisitoire de la modernité, dans son rapport à la raison comme rationalité pure, indépendamment du raisonnable, de la question du sens, et de l'autre sens du rationnel comme relationnel. Les approches les plus aiguës de la Shoah ont profondément modifié la manière d'appréhender, de penser l'événement historique jusqu'à en faire un moment phare, un moment époqual qui résume et condense la modernité.
Nous n'en avons pas fini avec la Shoah comme telle, nous avons, à vrai dire, à peine commencé à en dire quelque chose. Non seulement le renversement de la raison qui a rendu possible la Shoah est encore à l'ouvre aujourd'hui, mais ce renversement s'impose comme un paradigme planétaire. Cette première génération, qui fera face à l'absence de survivants de la Shoah, prendra-t-elle la mesure du danger et de sa planétarisation ? Après la Shoah, qui peut nier que l'homme a la charge de l'homme ? Je suis le gardien de mon prochain. Didier Durmarque est professeur de philosophie en Normandie.
Il est l'auteur de plusieurs livres, dont la plupart sont des approches de la question de la Shoah. Moins que rien (2006), La Liseuse (2012) sont des approches littéraires et romanesques de la question du néant, de l'identité et de la culture à partir de la Shoah. Philosophie de la Shoah (2014) constitue la tentative de faire de la Shoah un principe de la philosophie à l'image du cogito de Descartes ou du Dasein chez Heidegger.
Didier Durmarque a donné récemment un séminaire intitulé "Penser la Shoah" au Mémorial de Caen.
Nous n'en avons pas fini avec la Shoah comme telle, nous avons, à vrai dire, à peine commencé à en dire quelque chose. Non seulement le renversement de la raison qui a rendu possible la Shoah est encore à l'ouvre aujourd'hui, mais ce renversement s'impose comme un paradigme planétaire. Cette première génération, qui fera face à l'absence de survivants de la Shoah, prendra-t-elle la mesure du danger et de sa planétarisation ? Après la Shoah, qui peut nier que l'homme a la charge de l'homme ? Je suis le gardien de mon prochain. Didier Durmarque est professeur de philosophie en Normandie.
Il est l'auteur de plusieurs livres, dont la plupart sont des approches de la question de la Shoah. Moins que rien (2006), La Liseuse (2012) sont des approches littéraires et romanesques de la question du néant, de l'identité et de la culture à partir de la Shoah. Philosophie de la Shoah (2014) constitue la tentative de faire de la Shoah un principe de la philosophie à l'image du cogito de Descartes ou du Dasein chez Heidegger.
Didier Durmarque a donné récemment un séminaire intitulé "Penser la Shoah" au Mémorial de Caen.