Enjeux de philosophie moderne. Les violences de l'abstraction

Par : Michel Terestchenko

Formats :

Offrir maintenant
Ou planifier dans votre panier
Disponible dans votre compte client Decitre ou Furet du Nord dès validation de votre commande. Le format ePub est :
  • Compatible avec une lecture sur My Vivlio (smartphone, tablette, ordinateur)
  • Compatible avec une lecture sur liseuses Vivlio
  • Pour les liseuses autres que Vivlio, vous devez utiliser le logiciel Adobe Digital Edition. Non compatible avec la lecture sur les liseuses Kindle, Remarkable et Sony
Logo Vivlio, qui est-ce ?

Notre partenaire de plateforme de lecture numérique où vous retrouverez l'ensemble de vos ebooks gratuitement

Pour en savoir plus sur nos ebooks, consultez notre aide en ligne ici
C'est si simple ! Lisez votre ebook avec l'app Vivlio sur votre tablette, mobile ou ordinateur :
Google PlayApp Store
  • Nombre de pages288
  • FormatePub
  • ISBN2-13-066791-0
  • EAN9782130667919
  • Date de parution01/01/1992
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille430 Ko
  • Infos supplémentairesepub
  • ÉditeurPresses universitaires de France...

Résumé

Depuis Machiavel, la question fondamentale de la philosophie politique est : à quelle condition un ordre social stable est-il possible, parmi les hommes pris tels qu'ils sont, c'est-à-dire irrémédiablement égoïstes, et non tels qu'ils devraient être dans une cité parfaite, comme pour les anciens ? Or, deux grands systèmes se sont affrontés dans ce cadre machiavélien. C'est ce dialogue des philosophes politiques modernes que ce livre met en évidence, distinguant : les théoriciens du contrat qui fondent, depuis Hobbes, le lien politique sur une construction politique rationnelle, qui conduit à faire table rase du passé ; les penseurs de l'économie politique qui pensent, avec Adam Smith, l'échange comme le principe d'un ordre spontané, selon l'harmonie naturelle des intérêts.
Divergentes, les philosophies du contrat et du marché reposent, cependant, sur la même définition individualiste de l'homme et la même conception utilitariste de la vie en société. Leur affrontement théorique en recoupe d'autres : les libéraux, comme Burke, Constant ou Hayek, s'inquiètent de la reconstruction abstraite de la société à quoi mène le contrat social ; dans le refus de la coutume, ils voient une avancée vers la terreur.
De même, le poète et dissident polonais Alexandre Wat, serviteur puis victime du projet totalitaire de la refonte des âmes, en écrit l'horreur et l'échec. Légitimées par des systèmes spéculatifs, certaines théories se sont, depuis deux siècles, révélées terribles. Violences de l'abstraction dont la dénonciation est au cour de la pensée de Marx, pensée dont la lecture de Michel Henry nous invite, par-delà les contresens de l'idéologie marxiste, à redécouvrir la vérité.
Depuis Machiavel, la question fondamentale de la philosophie politique est : à quelle condition un ordre social stable est-il possible, parmi les hommes pris tels qu'ils sont, c'est-à-dire irrémédiablement égoïstes, et non tels qu'ils devraient être dans une cité parfaite, comme pour les anciens ? Or, deux grands systèmes se sont affrontés dans ce cadre machiavélien. C'est ce dialogue des philosophes politiques modernes que ce livre met en évidence, distinguant : les théoriciens du contrat qui fondent, depuis Hobbes, le lien politique sur une construction politique rationnelle, qui conduit à faire table rase du passé ; les penseurs de l'économie politique qui pensent, avec Adam Smith, l'échange comme le principe d'un ordre spontané, selon l'harmonie naturelle des intérêts.
Divergentes, les philosophies du contrat et du marché reposent, cependant, sur la même définition individualiste de l'homme et la même conception utilitariste de la vie en société. Leur affrontement théorique en recoupe d'autres : les libéraux, comme Burke, Constant ou Hayek, s'inquiètent de la reconstruction abstraite de la société à quoi mène le contrat social ; dans le refus de la coutume, ils voient une avancée vers la terreur.
De même, le poète et dissident polonais Alexandre Wat, serviteur puis victime du projet totalitaire de la refonte des âmes, en écrit l'horreur et l'échec. Légitimées par des systèmes spéculatifs, certaines théories se sont, depuis deux siècles, révélées terribles. Violences de l'abstraction dont la dénonciation est au cour de la pensée de Marx, pensée dont la lecture de Michel Henry nous invite, par-delà les contresens de l'idéologie marxiste, à redécouvrir la vérité.
Les scrupules de Machiavel
Michel Terestchenko
E-book
14,99 €
L'altruisme
Françoise Dastur, Matthieu Ricard, Michel Terestchenko
Audiobook
23,99 €