-
XXe siècle
-
Etats-Unis
-
russie
-
histoire
-
Tradition
-
fantastique
-
coutûmes
-
Ivan
-
Katarina
-
conte de fée
Il est le prince. Celui qui se mariera et aura beaucoup d'enfant dans le conte... mais, chez Card, pour parvenir à ce petit détail de l'histoire, Ivan va devoir affronter bien d'autres aventures ! Ici, ce baiser est un point de départ, au lieu d'être une fin.
Lorsque j'ai ouvert ce livre, je m'attendais à tout sauf à cela. Je pensais que l'auteur aurait réécrit le conte, en le déplaçant dans le temps. Pas qu'il se serait servi de ce conte pour nous narrer des us et coutumes de la Russie ancienne, y ajouter des légendes de ces contrées, oubliées ou inconnues de notre part et les
confronter à l'Amérique moderne !
Ainsi il donne à la méchante sorcière, le nom de Baba Yaga, qui n'est autre qu'une sorcière dans la mythologie slave. Dans la plupart de ces contes, elle est représentée comme une vieille femme affreuse et cruelle qui mange des êtres humains principalement des enfants. Card nous en donne une version largement aussi cruelle, avec d'étonnants pouvoir tirés d'un Dieu Ours. Là aussi, l'auteur se base sur de la mythologie, puisque l’Ours a, en effet, fait l’objet de cultes chamaniques plusieurs dizaines de millénaires avant notre ère et laissé des traces dans l’imaginaire et les mythologies jusqu’au Moyen Age Chrétien. Il donne au sien, toutefois beaucoup plus de puissance et de force. Je ne connais pas assez les contes et légendes slaves pour y retrouver la base utilisée...
Alors certes, étant férue de littérature fantastique, ce sont ces points qui auraient dû me satisfaire. Mais bizarrement ce sont ceux qui m'ont laissé le plus pantoise. Card nous abreuve de ce genre de petits détails, qui rendent le livre très riche, en finalement peu de pages.
J'ai préféré l'étude de comportement, les réactions des deux héros. Surtout de Ivan. Le voir se dépatouiller dans un monde austère, lui le petit américain habitué a faire son footing autour de l'université. Le voir apprendre les rudiments d'une vie moyenâgeuse. Toute cette partie m'a plu. Il souffre, il endure, mais résiste. Katerina devra son tour apprendre à vivre dans un siècle bien différent.
Je déplore les facilités. Ivan parle forcément la bonne langue, ou presque. Ses parents sont amis avec celui qui va pouvoir le sauver, au bon moment...
Bref, je n'ai pas trouvé à ce livre la magie enchanteresse que j'y attendais.
Le résumé, puis la couverture de ce livre m'en ont donné une vision bien différente de celle que j'ai découvert par la suite. J'ai eu beaucoup de mal à entrer dans cette histoire... mais je ne regrette pas cette lecture. Je pense lire les chroniques d'Albin le faiseur, car la plume de Orson scott Card m'a touché, même si ce livre n'est pas un coup de coeur.
Ivan embrasse la belle au bois dormant... ou l'art de changer l'histoire.
Il est le prince. Celui qui se mariera et aura beaucoup d'enfant dans le conte... mais, chez Card, pour parvenir à ce petit détail de l'histoire, Ivan va devoir affronter bien d'autres aventures ! Ici, ce baiser est un point de départ, au lieu d'être une fin.
Lorsque j'ai ouvert ce livre, je m'attendais à tout sauf à cela. Je pensais que l'auteur aurait réécrit le conte, en le déplaçant dans le temps. Pas qu'il se serait servi de ce conte pour nous narrer des us et coutumes de la Russie ancienne, y ajouter des légendes de ces contrées, oubliées ou inconnues de notre part et les confronter à l'Amérique moderne !
Ainsi il donne à la méchante sorcière, le nom de Baba Yaga, qui n'est autre qu'une sorcière dans la mythologie slave. Dans la plupart de ces contes, elle est représentée comme une vieille femme affreuse et cruelle qui mange des êtres humains principalement des enfants. Card nous en donne une version largement aussi cruelle, avec d'étonnants pouvoir tirés d'un Dieu Ours. Là aussi, l'auteur se base sur de la mythologie, puisque l’Ours a, en effet, fait l’objet de cultes chamaniques plusieurs dizaines de millénaires avant notre ère et laissé des traces dans l’imaginaire et les mythologies jusqu’au Moyen Age Chrétien. Il donne au sien, toutefois beaucoup plus de puissance et de force. Je ne connais pas assez les contes et légendes slaves pour y retrouver la base utilisée...
Alors certes, étant férue de littérature fantastique, ce sont ces points qui auraient dû me satisfaire. Mais bizarrement ce sont ceux qui m'ont laissé le plus pantoise. Card nous abreuve de ce genre de petits détails, qui rendent le livre très riche, en finalement peu de pages.
J'ai préféré l'étude de comportement, les réactions des deux héros. Surtout de Ivan. Le voir se dépatouiller dans un monde austère, lui le petit américain habitué a faire son footing autour de l'université. Le voir apprendre les rudiments d'une vie moyenâgeuse. Toute cette partie m'a plu. Il souffre, il endure, mais résiste. Katerina devra son tour apprendre à vivre dans un siècle bien différent.
Je déplore les facilités. Ivan parle forcément la bonne langue, ou presque. Ses parents sont amis avec celui qui va pouvoir le sauver, au bon moment...
Bref, je n'ai pas trouvé à ce livre la magie enchanteresse que j'y attendais.
Le résumé, puis la couverture de ce livre m'en ont donné une vision bien différente de celle que j'ai découvert par la suite. J'ai eu beaucoup de mal à entrer dans cette histoire... mais je ne regrette pas cette lecture. Je pense lire les chroniques d'Albin le faiseur, car la plume de Orson scott Card m'a touché, même si ce livre n'est pas un coup de coeur.