Eléments pour une sociologie de l'enfance

Par : Régine Sirota

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  • Nombre de pages328
  • FormatMulti-format
  • ISBN978-2-7535-3762-0
  • EAN9782753537620
  • Date de parution17/07/2015
  • Protection num.NC
  • Infos supplémentairesMulti-format incluant PDF avec Watermark, ePub avec Watermark, Mobipocket avec Watermark et Accès streaming
  • ÉditeurPresses universitaires de Rennes

Résumé

Alors que l'enfance attirait bien peu le regard du sociologue, elle devient un objet de recherche à part entière en ce début de vingt-et-unième siècle. Se met en place un nouveau champ de recherche, la sociologie de l'enfance, qui s'intéresse à un objet social à la fois objet de fascination et de tourments. Il n'est plus possible d'envisager les problèmes éducatifs, qu'ils concernent l'école, la famille ou les médias, sans s'interroger sur le nouveau statut de l'enfant dans la modernité.
Ainsi de personnage fantôme, quasi invisible hantant les sociologies de l'éducation ou de la famille, l'enfance est-elle devenue une des figures majeures de la modernité et de ses sociologies. Elle cristallise et incarne, au coeur d'un mouvement général de désinstitutionalisation, un des derniers liens sociaux, et toutes les difficultés de la transmission, interrogeant et secouant violemment nos cadres de représentation et d'interprétation des modes de socialisation contemporains.
Elle appelle une recomposition des champs traditionnels de la sociologie. Penser un à un et indépendamment les cadres institutionnels de la socialisation ne permet guère de sortir de cette impasse. Il devient indispensable de s'interroger sur leurs relations réciproques et sur l'action même de cet enfant, considéré maintenant comme un acteur à part entière. Si le statut de l'enfant évolue au sein de la cellule familiale, en écho, il évolue au sein de toutes les instances de socialisation, dont l'école, et se recompose au sein du groupe de pairs, ce que ne peut ignorer une société de consommation avide de cibles prescriptrices.
En effet, comment appréhender l'analyse des politiques sociales de l'enfance sans faire appel à l'analyse des discours savants qui légitiment celles-ci, comment comprendre la culture enfantine sans la situer face à cette nouvelle vision de l'enfant en tant qu'acteur social ?
Alors que l'enfance attirait bien peu le regard du sociologue, elle devient un objet de recherche à part entière en ce début de vingt-et-unième siècle. Se met en place un nouveau champ de recherche, la sociologie de l'enfance, qui s'intéresse à un objet social à la fois objet de fascination et de tourments. Il n'est plus possible d'envisager les problèmes éducatifs, qu'ils concernent l'école, la famille ou les médias, sans s'interroger sur le nouveau statut de l'enfant dans la modernité.
Ainsi de personnage fantôme, quasi invisible hantant les sociologies de l'éducation ou de la famille, l'enfance est-elle devenue une des figures majeures de la modernité et de ses sociologies. Elle cristallise et incarne, au coeur d'un mouvement général de désinstitutionalisation, un des derniers liens sociaux, et toutes les difficultés de la transmission, interrogeant et secouant violemment nos cadres de représentation et d'interprétation des modes de socialisation contemporains.
Elle appelle une recomposition des champs traditionnels de la sociologie. Penser un à un et indépendamment les cadres institutionnels de la socialisation ne permet guère de sortir de cette impasse. Il devient indispensable de s'interroger sur leurs relations réciproques et sur l'action même de cet enfant, considéré maintenant comme un acteur à part entière. Si le statut de l'enfant évolue au sein de la cellule familiale, en écho, il évolue au sein de toutes les instances de socialisation, dont l'école, et se recompose au sein du groupe de pairs, ce que ne peut ignorer une société de consommation avide de cibles prescriptrices.
En effet, comment appréhender l'analyse des politiques sociales de l'enfance sans faire appel à l'analyse des discours savants qui légitiment celles-ci, comment comprendre la culture enfantine sans la situer face à cette nouvelle vision de l'enfant en tant qu'acteur social ?