Du Directoire au Consulat. Tome 3, Brumaire dans l'histoire du lien politique et de l'Etat-Nation

Par : Jean-Pierre Jessenne

Formats :

Offrir maintenant
Ou planifier dans votre panier
Disponible dans votre compte client Decitre ou Furet du Nord dès validation de votre commande. Le format Multi-format est :
  • Pour les liseuses autres que Vivlio, vous devez utiliser le logiciel Adobe Digital Edition. Non compatible avec la lecture sur les liseuses Kindle, Remarkable et Sony
Logo Vivlio, qui est-ce ?

Notre partenaire de plateforme de lecture numérique où vous retrouverez l'ensemble de vos ebooks gratuitement

Pour en savoir plus sur nos ebooks, consultez notre aide en ligne ici
C'est si simple ! Lisez votre ebook avec l'app Vivlio sur votre tablette, mobile ou ordinateur :
Google PlayApp Store
  • Nombre de pages633
  • FormatMulti-format
  • ISBN978-2-490296-06-4
  • EAN9782490296064
  • Date de parution02/05/2018
  • Protection num.NC
  • Infos supplémentairesMulti-format incluant PDF avec W...
  • ÉditeurCRHEN-O

Résumé

Ainsi, sur le plan scientifique, nous nous efforçons de progressivement approfondir notre compréhension d'un moment d'histoire, du Directoire au Consulat, entre l'an III (1795) et l'an X (1802), qui fut longtemps délaissé ou ramené à quelques clichés sommaires : instabilité directoriale, désordre, expansionnisme extérieur, triomphe guerrier puis consécration de Bonaparte et de l'ordre consulaire. Il s'agit de contribuer à la correction et à l'enrichissement de ces appréhensions en investissant ce que l'histoire de la Révolution française apporte de dynamique à une analyse du politique, des rapports sociaux, des relations entre les peuples qui n'écarte aucune dimension de ce moment révolutionnaire - Directoire et Consulat compris - où se concentrent et s'accélèrent les transformations de la société, de l'organisation politique, des représentations.
Compte tenu de la place essentielle prise par les dynamiques politiques dans ces transformations, cette démarche supposait de placer les interrogations sur l'État-Nation au coeur de nos réflexions ; en même temps, nous souhaitions une histoire des pouvoirs qui ne soit confinée ni aux théories abstraites de la souveraineté, ni au fonctionnement du gouvernement central, mais qui inclût à la fois tous les niveaux de l'État et tous les citoyens, tous les enjeux des affaires collectives, ordre public comme résultats économiques, motivations religieuses aussi bien que relations entre les peuples.
C'est cette démarche que nous avons voulu résumer en prenant pour fil conducteur de nos travaux le thème du Lien social et politique dans la Grande Nation. Il ne s'agit nullement de poser là une sorte d'idéal de relations interpersonnelles toujours apaisées, mais au contraire d'affronter la complexité, le mélange toujours renouvelé de conflits et de solidarités du « vivre ensemble », notamment dans les suites d'une révolution.
Ainsi, sur le plan scientifique, nous nous efforçons de progressivement approfondir notre compréhension d'un moment d'histoire, du Directoire au Consulat, entre l'an III (1795) et l'an X (1802), qui fut longtemps délaissé ou ramené à quelques clichés sommaires : instabilité directoriale, désordre, expansionnisme extérieur, triomphe guerrier puis consécration de Bonaparte et de l'ordre consulaire. Il s'agit de contribuer à la correction et à l'enrichissement de ces appréhensions en investissant ce que l'histoire de la Révolution française apporte de dynamique à une analyse du politique, des rapports sociaux, des relations entre les peuples qui n'écarte aucune dimension de ce moment révolutionnaire - Directoire et Consulat compris - où se concentrent et s'accélèrent les transformations de la société, de l'organisation politique, des représentations.
Compte tenu de la place essentielle prise par les dynamiques politiques dans ces transformations, cette démarche supposait de placer les interrogations sur l'État-Nation au coeur de nos réflexions ; en même temps, nous souhaitions une histoire des pouvoirs qui ne soit confinée ni aux théories abstraites de la souveraineté, ni au fonctionnement du gouvernement central, mais qui inclût à la fois tous les niveaux de l'État et tous les citoyens, tous les enjeux des affaires collectives, ordre public comme résultats économiques, motivations religieuses aussi bien que relations entre les peuples.
C'est cette démarche que nous avons voulu résumer en prenant pour fil conducteur de nos travaux le thème du Lien social et politique dans la Grande Nation. Il ne s'agit nullement de poser là une sorte d'idéal de relations interpersonnelles toujours apaisées, mais au contraire d'affronter la complexité, le mélange toujours renouvelé de conflits et de solidarités du « vivre ensemble », notamment dans les suites d'une révolution.