Droit et épistémologie. L'Organon du droit

Par : Paul Dubouchet

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  • Nombre de pages148
  • FormatPDF
  • ISBN978-2-296-21352-4
  • EAN9782296213524
  • Date de parution01/12/2008
  • Copier Coller01 page(s) autorisée(s)
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille4 Mo
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

En prenant pour objet le droit, l'épistémologie ne fait pas irruption dans un monde qui lui est totalement étranger dans la mesure où, prétendant fixer le statut de la connaissance, elle n'a cessé de se poser des questions " de droit " au sens le plus général du terme, comme le faisait déjà ce premier grand traité d'épistémologie qu'est l'Organon d'Aristote dont on a trop souvent méprisé le cinquième livre, les Topiques première exploration de la " raison pratique ".
L'épistémologie du droit est la " connaissance de droit de la connaissance juridique ". Si l'épistémologie est déjà une discipline du deuxième degré, l'épistémologie du droit l'est deux fois, ce qui montre que le droit est certainement la plus épistémologique des disciplines, comme l'épistémologie en est la plus juridique, si elle n'avait tendance à oublier de fixer d'abord à elle-même son propre statut, faisant fi de l'adage medice, curare ipsum.
Cette problématique toutefois n'est pas inutile dans la mesure où elle peut déboucher sur un renouvellement de la science du droit, peut-être même des sciences humaines, et jusqu'à une redéfinition de la place de la science dans une société vraiment humaine combat qui est loin d'être gagné !
En prenant pour objet le droit, l'épistémologie ne fait pas irruption dans un monde qui lui est totalement étranger dans la mesure où, prétendant fixer le statut de la connaissance, elle n'a cessé de se poser des questions " de droit " au sens le plus général du terme, comme le faisait déjà ce premier grand traité d'épistémologie qu'est l'Organon d'Aristote dont on a trop souvent méprisé le cinquième livre, les Topiques première exploration de la " raison pratique ".
L'épistémologie du droit est la " connaissance de droit de la connaissance juridique ". Si l'épistémologie est déjà une discipline du deuxième degré, l'épistémologie du droit l'est deux fois, ce qui montre que le droit est certainement la plus épistémologique des disciplines, comme l'épistémologie en est la plus juridique, si elle n'avait tendance à oublier de fixer d'abord à elle-même son propre statut, faisant fi de l'adage medice, curare ipsum.
Cette problématique toutefois n'est pas inutile dans la mesure où elle peut déboucher sur un renouvellement de la science du droit, peut-être même des sciences humaines, et jusqu'à une redéfinition de la place de la science dans une société vraiment humaine combat qui est loin d'être gagné !