Documenter les violences. Usages publics du passé dans la justice transitionnelle

Par : Camille Goirand, Angélica Müller
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  • Nombre de pages418
  • FormatMulti-format
  • ISBN978-2-37154-136-8
  • EAN9782371541368
  • Date de parution25/09/2020
  • Protection num.NC
  • Infos supplémentairesMulti-format incluant PDF avec W...
  • ÉditeurÉditions de l’IHEAL

Résumé

Le 10 décembre 2014 à Brasília, la Commission nationale de la vérité (CNV) remettait son rapport à la présidente Dilma Rousseff. Pendant deux ans, la CNV s'est consacrée à ouvrir et organiser les archives de la répression intervenue pendant la période autoritaire, à établir les faits relatifs aux violations graves des droits humains et à en identifier les responsables. Ses travaux ont suscité de larges controverses au Brésil, où la mémoire de la dictature révèle de profonds clivages.
À la lumière de cas situés en Colombie, en Argentine, au Chili, à Cuba, en Côte d'Ivoire et en Europe de l'Est, et en faisant le pari d'une approche pluridisciplinaire, cet ouvrage met le cas du Brésil en perspective pour interroger la production de la connaissance et de la mémoire sur les régimes d'exception du passé. Quel rôle pour les universitaires ? Dans quelles conditions conserver et rendre accessibles les archives des régimes d'exception ? Quel statut donner aux connaissances produites par les commissions de vérité et par les processus judiciaires relatifs aux violations des droits humains ? Historiens, politistes et juristes, les auteurs dressent les contours des enjeux démocratiques représentés par les usages conflictuels des références aux passés autoritaires, les politiques de mémoire et la conservation des archives.
Le 10 décembre 2014 à Brasília, la Commission nationale de la vérité (CNV) remettait son rapport à la présidente Dilma Rousseff. Pendant deux ans, la CNV s'est consacrée à ouvrir et organiser les archives de la répression intervenue pendant la période autoritaire, à établir les faits relatifs aux violations graves des droits humains et à en identifier les responsables. Ses travaux ont suscité de larges controverses au Brésil, où la mémoire de la dictature révèle de profonds clivages.
À la lumière de cas situés en Colombie, en Argentine, au Chili, à Cuba, en Côte d'Ivoire et en Europe de l'Est, et en faisant le pari d'une approche pluridisciplinaire, cet ouvrage met le cas du Brésil en perspective pour interroger la production de la connaissance et de la mémoire sur les régimes d'exception du passé. Quel rôle pour les universitaires ? Dans quelles conditions conserver et rendre accessibles les archives des régimes d'exception ? Quel statut donner aux connaissances produites par les commissions de vérité et par les processus judiciaires relatifs aux violations des droits humains ? Historiens, politistes et juristes, les auteurs dressent les contours des enjeux démocratiques représentés par les usages conflictuels des références aux passés autoritaires, les politiques de mémoire et la conservation des archives.