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Entre Paname et sa banlieue : un quartier, un parking, une friche, des toits, une dalle. Des coffres de voitures, chaises de camping, selles de motocross et rebords de fenêtres, pour se poser et observer le monde en train de se faire et de se défaire. Une pyramide, comme point de repère, au beau milieu de tout ça.
Astor, Chérif, Issa, Demba, Nil et les autres se connaissent depuis toujours et partagent tout, petites aventures comme grands barbecues, en passant par le harcèlement policier qu'ils subissent quotidiennement.
Un soir d'été, en marge d'une énième interpellation, l'un d'entre eux se fait abattre.
Une goutte, un océan, de trop. Le soulèvement se prépare, méthodique, inattendu. Collectif.
Diaty Diallo a grandi entre les Yvelines et la Seine-Saint-Denis, où elle continue d'habiter aujourd'hui. Elle pratique depuis l'adolescence différentes formes d'écriture : de la tenue journalière d'un Skyblog à quinze ans à la rédaction d'un livre aujourd'hui, en passant par la création de fanzines et la composition de dizaines de chansons.
Deux secondes d'air qui brûle est son premier roman.
Deux secondes d'air qui brûle
Sur fond de violences policières, un roman puissant, furieux, qui sublime l’intime et le collectif, les contours vibrants d'une certaine forme d'insoumission.
Acuité du regard, vivacité folle et inventive, "Deux secondes d’air qui brûle" c’est la part des anges que l’on fait sienne, une dalle de béton bourrée de poésie brute et sensible.
Des mots qui boxent, qui claquent le quotidien, le malaxent, de rage, de tendresse et de liberté, d'humanités exaltées, d'esquives comme autant de manières d’exister, au-delà des injustices et des carcans, des dominations ordinaires.
Urbanité arpentée, géographie précise d’un lieu comme matrice des existences,
Langue rythmée des musiques diverses qui y résonnent, des silences qui se mêlent au brasier.
Une vraie révélation ! Déroutante, engagée, abrasive de poésie.