Demain sera à l'Afrique
Par :Formats :
Disponible dans votre compte client Decitre ou Furet du Nord dès validation de votre commande. Le format PDF est :
- Compatible avec une lecture sur My Vivlio (smartphone, tablette, ordinateur)
- Compatible avec une lecture sur liseuses Vivlio
- Pour les liseuses autres que Vivlio, vous devez utiliser le logiciel Adobe Digital Edition. Non compatible avec la lecture sur les liseuses Kindle, Remarkable et Sony

Notre partenaire de plateforme de lecture numérique où vous retrouverez l'ensemble de vos ebooks gratuitement
Pour en savoir plus sur nos ebooks, consultez notre aide en ligne ici
- Nombre de pages272
- FormatPDF
- ISBN978-2-296-21503-0
- EAN9782296215030
- Date de parution01/01/2009
- Copier Coller01 page(s) autorisée(s)
- Protection num.Digital Watermarking
- Taille8 Mo
- ÉditeurL'Harmattan
Résumé
Le développement est avant tout un problème de civilisation. C'est pourquoi le développement de l'Afrique nous impose une réflexion profonde sur la civilisation africaine, dans ce qu 'elle a de fondamental. Qui sommes-nous ? D'où venons-nous ? Si l'on n'a de cesse de nous mystifier sur les réponses à ces questions, c 'est qu 'elles peuvent être essentielles. " Connais-toi toi-même ", disait déjà le sage de l'Antiquité.
cheikh anta diop l'avait parfaitement compris en son temps et a abattu dans ce cadre un travail immense. Il faut cependant continuer à creuser, à diffuser, et nous ne le faisons pas. Eblouis par les lustres du mode de développement en vigueur, nous n'arrivons pas à détourner un instant le regard, la pensée, pour envisager notre développement en fonction de ce que nous devons être, en fonction de notre civilisation.
Le plus tragique, c'est que nous trouvons toujours une justification apparemment convaincante à notre démission : nous sommes pauvres, nous n'avons pas de moyens... " Quand la main est faible, l'esprit court de grands risques ". Ainsi, il ne nous reste plus qu'à attendre le jour où, grâce à l'aide et à la compréhension internationales, nous aurons assez de moyens pour nous mettre à l'ouvrage. Quand la réflexion est ainsi faussée à la base, la rigueur du raisonnement ne peut guère en sauver le résultat.
L'afropessimisme trouve ses racines les plus profondes dans ce type de démarche. Il faut donc tout reprendre à zéro.
cheikh anta diop l'avait parfaitement compris en son temps et a abattu dans ce cadre un travail immense. Il faut cependant continuer à creuser, à diffuser, et nous ne le faisons pas. Eblouis par les lustres du mode de développement en vigueur, nous n'arrivons pas à détourner un instant le regard, la pensée, pour envisager notre développement en fonction de ce que nous devons être, en fonction de notre civilisation.
Le plus tragique, c'est que nous trouvons toujours une justification apparemment convaincante à notre démission : nous sommes pauvres, nous n'avons pas de moyens... " Quand la main est faible, l'esprit court de grands risques ". Ainsi, il ne nous reste plus qu'à attendre le jour où, grâce à l'aide et à la compréhension internationales, nous aurons assez de moyens pour nous mettre à l'ouvrage. Quand la réflexion est ainsi faussée à la base, la rigueur du raisonnement ne peut guère en sauver le résultat.
L'afropessimisme trouve ses racines les plus profondes dans ce type de démarche. Il faut donc tout reprendre à zéro.
Le développement est avant tout un problème de civilisation. C'est pourquoi le développement de l'Afrique nous impose une réflexion profonde sur la civilisation africaine, dans ce qu 'elle a de fondamental. Qui sommes-nous ? D'où venons-nous ? Si l'on n'a de cesse de nous mystifier sur les réponses à ces questions, c 'est qu 'elles peuvent être essentielles. " Connais-toi toi-même ", disait déjà le sage de l'Antiquité.
cheikh anta diop l'avait parfaitement compris en son temps et a abattu dans ce cadre un travail immense. Il faut cependant continuer à creuser, à diffuser, et nous ne le faisons pas. Eblouis par les lustres du mode de développement en vigueur, nous n'arrivons pas à détourner un instant le regard, la pensée, pour envisager notre développement en fonction de ce que nous devons être, en fonction de notre civilisation.
Le plus tragique, c'est que nous trouvons toujours une justification apparemment convaincante à notre démission : nous sommes pauvres, nous n'avons pas de moyens... " Quand la main est faible, l'esprit court de grands risques ". Ainsi, il ne nous reste plus qu'à attendre le jour où, grâce à l'aide et à la compréhension internationales, nous aurons assez de moyens pour nous mettre à l'ouvrage. Quand la réflexion est ainsi faussée à la base, la rigueur du raisonnement ne peut guère en sauver le résultat.
L'afropessimisme trouve ses racines les plus profondes dans ce type de démarche. Il faut donc tout reprendre à zéro.
cheikh anta diop l'avait parfaitement compris en son temps et a abattu dans ce cadre un travail immense. Il faut cependant continuer à creuser, à diffuser, et nous ne le faisons pas. Eblouis par les lustres du mode de développement en vigueur, nous n'arrivons pas à détourner un instant le regard, la pensée, pour envisager notre développement en fonction de ce que nous devons être, en fonction de notre civilisation.
Le plus tragique, c'est que nous trouvons toujours une justification apparemment convaincante à notre démission : nous sommes pauvres, nous n'avons pas de moyens... " Quand la main est faible, l'esprit court de grands risques ". Ainsi, il ne nous reste plus qu'à attendre le jour où, grâce à l'aide et à la compréhension internationales, nous aurons assez de moyens pour nous mettre à l'ouvrage. Quand la réflexion est ainsi faussée à la base, la rigueur du raisonnement ne peut guère en sauver le résultat.
L'afropessimisme trouve ses racines les plus profondes dans ce type de démarche. Il faut donc tout reprendre à zéro.