Deleuze et une philosophie de l'immanence

Par : Takashi Shirani

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  • Nombre de pages415
  • FormatPDF
  • ISBN978-2-296-16079-8
  • EAN9782296160798
  • Date de parution01/01/2007
  • Copier Coller01 page(s) autorisée(s)
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille18 Mo
  • ÉditeurL'Harmattan
  • PréfacierJacques Rancière

Résumé

La philosophie consiste à poser un problème. La tâche de la philosophie n'est plus fonder, mais problématiser. La philosophie comme fondement est la position selon laquelle la détermination est ultime, tandis que la problématisation invoque la puissance de l'indéterminé. La détermination est conçue comme condition de l'indéterminé. Avec l'acte de détermination, l'indéterminé, source de cet acte, est aussi engendré comme l'auto-production.
Il s'agit donc de la complicité entre l'indéterminé et la détermination. Deleuze nomme cette complicité problématique. Ainsi, on ne peut mesurer la philosophie de Deleuze sans tenir compte du problème qu'il a posé. Quel est, pour Deleuze, le problème le plus important ? C'est la différence transcendantale entre l'être et la pensée. Deleuze saisit le sujet pensant comme schizophrénique, et introduit l'affirmation de la différence, pour briser le cercle vicieux du Cogito cartésien.
Tant que nous restons dans la position de la représentation, de la logique d'identité et de contradiction, nous ne pouvons pas penser purement et transcendantalement. C'est la raison pour laquelle Deleuze a essayé de penser la différence sans aucune médiation de la représentation. Ainsi, l'acte de penser (clair et confus) est engendré dans la pensée (distincte et obscure) en tant que puissance. Il nomme cette problématique différentielle l'empirisme transcendantal ou le plan d'immanence, qui se fait progressivement par le mouvement de navette entre l'être et la pensée.
Le plan d'immanence est un chaosmos : l'être deleuzien implique l'élément contingent et inconscient. Aussi ce mouvement se confond-il avec l'affirmation du hasard et l'exploration de l'inconscient transcendantal.
La philosophie consiste à poser un problème. La tâche de la philosophie n'est plus fonder, mais problématiser. La philosophie comme fondement est la position selon laquelle la détermination est ultime, tandis que la problématisation invoque la puissance de l'indéterminé. La détermination est conçue comme condition de l'indéterminé. Avec l'acte de détermination, l'indéterminé, source de cet acte, est aussi engendré comme l'auto-production.
Il s'agit donc de la complicité entre l'indéterminé et la détermination. Deleuze nomme cette complicité problématique. Ainsi, on ne peut mesurer la philosophie de Deleuze sans tenir compte du problème qu'il a posé. Quel est, pour Deleuze, le problème le plus important ? C'est la différence transcendantale entre l'être et la pensée. Deleuze saisit le sujet pensant comme schizophrénique, et introduit l'affirmation de la différence, pour briser le cercle vicieux du Cogito cartésien.
Tant que nous restons dans la position de la représentation, de la logique d'identité et de contradiction, nous ne pouvons pas penser purement et transcendantalement. C'est la raison pour laquelle Deleuze a essayé de penser la différence sans aucune médiation de la représentation. Ainsi, l'acte de penser (clair et confus) est engendré dans la pensée (distincte et obscure) en tant que puissance. Il nomme cette problématique différentielle l'empirisme transcendantal ou le plan d'immanence, qui se fait progressivement par le mouvement de navette entre l'être et la pensée.
Le plan d'immanence est un chaosmos : l'être deleuzien implique l'élément contingent et inconscient. Aussi ce mouvement se confond-il avec l'affirmation du hasard et l'exploration de l'inconscient transcendantal.