Prix Maison de la presse

De là, on voit la mer

Par : Philippe Besson
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  • Nombre de pages144
  • FormatePub
  • ISBN978-2-260-02078-3
  • EAN9782260020783
  • Date de parution03/01/2013
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille2 Mo
  • Infos supplémentairesepub
  • ÉditeurJulliard

Résumé

Une villa en Italie, le soleil trop fort, des ferries qui font la traversée vers les îles, une romancière qui peine à finir un livre, un jeune officier de l'Académie navale, un accident de voiture à des centaines de kilomètres, l'enchaînement des circonstances, la réalité qui rejoint la fiction, la fin d'un amour, le commencement d'un autre peut-être. Dans ce roman plus personnel qu'il n'y paraît, l'auteur de L'Arrière-Saison dresse le portrait d'une femme puissante et de deux hommes fragiles, en proie à des hésitations sentimentales.
Une villa en Italie, le soleil trop fort, des ferries qui font la traversée vers les îles, une romancière qui peine à finir un livre, un jeune officier de l'Académie navale, un accident de voiture à des centaines de kilomètres, l'enchaînement des circonstances, la réalité qui rejoint la fiction, la fin d'un amour, le commencement d'un autre peut-être. Dans ce roman plus personnel qu'il n'y paraît, l'auteur de L'Arrière-Saison dresse le portrait d'une femme puissante et de deux hommes fragiles, en proie à des hésitations sentimentales.

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

3.8/5
sur 8 notes dont 4 avis lecteurs
Les ravages de la passion
Une fois n'est pas coutume, je vais reprendre le début de la critique du dernier roman de Philippe Besson. En effet, à nouveau, ce roman se lit très vite. La structuration de celui-ci en micro-chapitres de 3 ou 4 pages fait qu'on avale littéralement le livre sans s'en rendre compte. L'écriture est fluide, belle et l'histoire rondement mené. On retrouve encore une histoire d'amour (d'adultère encore) au bord de la mer... entre une femme mariée, la quarantaine et certainement perdu, et un jeune homme, belatre italien, de 21 ans. Les ravages de la passion d'une femme sans hésitation! L'honnêteté ou le semi-mensonge? L'auteur fait s'interroger le lecteur assez facilement en abordant certains sujets (la routine, la fidélité, l'amour) sans trop en dire... Oui par moment ce roman en 3 actes manque de profondeur. Si l'acte I met en place l'intrigue, l'acte II (la confrontation entre le mari trompé et la femme sans hésitation) est assez dur et dérangeant (l'odieux pacte entre les deux mariés!), l'acte III est malheureusement traité trop superficiellement. Le dernier rebondissement est romanesque à souhait et tombe comme un cheveu sur la soupe! En conclusion, j'ai aimé ce roman joliment écrit même si je n'aurais pas écrit une telle fin. Bonne lecture à tous, je recommande
Une fois n'est pas coutume, je vais reprendre le début de la critique du dernier roman de Philippe Besson. En effet, à nouveau, ce roman se lit très vite. La structuration de celui-ci en micro-chapitres de 3 ou 4 pages fait qu'on avale littéralement le livre sans s'en rendre compte. L'écriture est fluide, belle et l'histoire rondement mené. On retrouve encore une histoire d'amour (d'adultère encore) au bord de la mer... entre une femme mariée, la quarantaine et certainement perdu, et un jeune homme, belatre italien, de 21 ans. Les ravages de la passion d'une femme sans hésitation! L'honnêteté ou le semi-mensonge? L'auteur fait s'interroger le lecteur assez facilement en abordant certains sujets (la routine, la fidélité, l'amour) sans trop en dire... Oui par moment ce roman en 3 actes manque de profondeur. Si l'acte I met en place l'intrigue, l'acte II (la confrontation entre le mari trompé et la femme sans hésitation) est assez dur et dérangeant (l'odieux pacte entre les deux mariés!), l'acte III est malheureusement traité trop superficiellement. Le dernier rebondissement est romanesque à souhait et tombe comme un cheveu sur la soupe! En conclusion, j'ai aimé ce roman joliment écrit même si je n'aurais pas écrit une telle fin. Bonne lecture à tous, je recommande
Une femme sans hésitation
" A quoi reconnaît-on qu’on est amoureux? A la morsure du manque? Au besoin d’être avec l’autre, plus souvent que le temps imparti? A la pensée qui vagabonde? Au seul fait qu’on se pose la question?" Louise est une écrivain reconnue. " L’écriture prend toute la place" . François, son mari depuis dix ans, a bien dû l’accepter. D’ailleurs, il est prêt à tout pour la garder. Il accepte ses silences, ses fuites, son refus de maternité. Louise croit en l’instant, aux petites choses de la vie qui font basculer le quotidien. Elle se projette dans ses livres ou ses livres sont le pressentiment de son futur. Lorsqu’en Italie où elle s’est exilée pour écrire, elle rencontre Luca, le fils de la gouvernante, elle voit en lui le jeune homme que rencontre cette veuve en devenir qui est l’héroïne de son roman. Elle succombe à sa jeunesse, il pourrait être son fils. " il y a des moments dans une existence où on demande la vérité alors qu’on présume qu’elle va nous heurter. Des situations dans lesquelles on renonce au confort de l’ignorance, aux vapeurs anesthésiantes de l’incertitude et où on prend le risque du réel, de la dureté du réel." Louise doit choisir entre l’ habitude rassurante d’un couple qui ne parle plus que du temps et la fougue de la jeunesse. Entre un jeune homme qui craint encore le jugement de sa mère et un cinquantenaire blessé qui porte "si haut l’art du compromis". Les personnages sont suffisamment complexes pour être intéressants. Louise, en femme égoïste, déterminée et implacable laisse entrevoir des doutes. François paraît un être faible, résigné devant sa femme et fait pourtant preuve de force voire de folie pour retrouver l’amour de sa vie. Luca a la liberté, la franchise de la jeunesse mais il grandit vite en assumant ses actes. Le roman commence dans la douceur caniculaire de l’Italie et le style possède cette langueur qui me laisse un peu en retrait. Ensuite, la conversation décisive entre François et Louise est constituée de phrases très brèves, classiques, franches qui alternent avec une analyse presque grammaticale de ces quelques mots. Le déséquilibre et la fragilité de Louise ma paraissent ensuite plus touchants mais dans l’ensemble je suis tout de même restée en marge de cette passion d’une femme quarantenaire "sans hésitation". " Louise songe qu’elle écrit des livres sur la fragilité, le désir, le vacillement, et finalement l’équilibre." J’avais déjà un avis assez neutre sur Un instant d’abandon et La trahison de Thomas Spencer. Question de style.
" A quoi reconnaît-on qu’on est amoureux? A la morsure du manque? Au besoin d’être avec l’autre, plus souvent que le temps imparti? A la pensée qui vagabonde? Au seul fait qu’on se pose la question?" Louise est une écrivain reconnue. " L’écriture prend toute la place" . François, son mari depuis dix ans, a bien dû l’accepter. D’ailleurs, il est prêt à tout pour la garder. Il accepte ses silences, ses fuites, son refus de maternité. Louise croit en l’instant, aux petites choses de la vie qui font basculer le quotidien. Elle se projette dans ses livres ou ses livres sont le pressentiment de son futur. Lorsqu’en Italie où elle s’est exilée pour écrire, elle rencontre Luca, le fils de la gouvernante, elle voit en lui le jeune homme que rencontre cette veuve en devenir qui est l’héroïne de son roman. Elle succombe à sa jeunesse, il pourrait être son fils. " il y a des moments dans une existence où on demande la vérité alors qu’on présume qu’elle va nous heurter. Des situations dans lesquelles on renonce au confort de l’ignorance, aux vapeurs anesthésiantes de l’incertitude et où on prend le risque du réel, de la dureté du réel." Louise doit choisir entre l’ habitude rassurante d’un couple qui ne parle plus que du temps et la fougue de la jeunesse. Entre un jeune homme qui craint encore le jugement de sa mère et un cinquantenaire blessé qui porte "si haut l’art du compromis". Les personnages sont suffisamment complexes pour être intéressants. Louise, en femme égoïste, déterminée et implacable laisse entrevoir des doutes. François paraît un être faible, résigné devant sa femme et fait pourtant preuve de force voire de folie pour retrouver l’amour de sa vie. Luca a la liberté, la franchise de la jeunesse mais il grandit vite en assumant ses actes. Le roman commence dans la douceur caniculaire de l’Italie et le style possède cette langueur qui me laisse un peu en retrait. Ensuite, la conversation décisive entre François et Louise est constituée de phrases très brèves, classiques, franches qui alternent avec une analyse presque grammaticale de ces quelques mots. Le déséquilibre et la fragilité de Louise ma paraissent ensuite plus touchants mais dans l’ensemble je suis tout de même restée en marge de cette passion d’une femme quarantenaire "sans hésitation". " Louise songe qu’elle écrit des livres sur la fragilité, le désir, le vacillement, et finalement l’équilibre." J’avais déjà un avis assez neutre sur Un instant d’abandon et La trahison de Thomas Spencer. Question de style.
Facile à lire
Je ne connaissait pas Philippe Besson avant la lecture de ce roman... et cela m'a donné envie d'aller lire les autres. Le thème n'a rien de très novateur, l'éternelle problématique de la vie de couple et des hésitations sentimentales, mais le style fluide de cet auteur m'a happé et verdict: environ 2h de lecture et de plaisir, malgré les déboires sentimentaux de l'héroïne.
Je ne connaissait pas Philippe Besson avant la lecture de ce roman... et cela m'a donné envie d'aller lire les autres. Le thème n'a rien de très novateur, l'éternelle problématique de la vie de couple et des hésitations sentimentales, mais le style fluide de cet auteur m'a happé et verdict: environ 2h de lecture et de plaisir, malgré les déboires sentimentaux de l'héroïne.
  • XXIe siècle
  • Livourne ; Paris
Philippe Besson, né le 29 janvier 1967 en Charente, est l'auteur d'une quinzaine d'ouvrages de fiction et de trois pièces de théâtre. Après des études de commerce et de droit, il s'installe à Paris en 1989 et commence une carrière de juriste d'entreprise. En 1999 il se lance dans l'écriture. Son premier livre : "En l'absence des hommes" paraît en 2001 chez Julliard et reçoit le prix Emmanuel-Roblès. La même année est publié "Son frère" qui sera adapté au cinéma en 2003 par Patrice Chéreau. Les succès s'enchaînent : "Arrière Saison" (2002) reçoit le Grand Prix RTL-Lire en 2003, année de parution de "Un garçon d'Italie" sélectionné pour le Prix Goncourt et le Médicis. Tout ceci le conforte dans sa décision de se consacrer exclusivement à l'écriture. Il écrit des romans, pratiquement un par an, avec pour thème récurent la mort ou l'absence d'un être aimé, comme dans "L'enfant d'Octobre" (2006), "Retour parmi les Hommes" (2011) ou "Une bonne raison de se tuer" (2012), mais aussi des scénarii pour la télévision. Il intervient d'ailleurs régulièrement dans les médias, animateur sur Paris Première de l'émission Paris Dernière, et critique littéraire sur Europe 1.
13 à table !
Philippe Besson, Michel Bussi, Mireille Calmel, Sandrine Collette
Poche
6,00 €
Bonjour tristesse
4.7/5
3.9/5
Françoise Sagan
Poche
6,40 €
Un soir d'été
4/5
4/5
Philippe Besson
Poche
8,00 €
Paris-Briançon
5/5
4.5/5
Philippe Besson
Poche
8,40 €