De l'alcool à l'alcool au volant. La transformation d'un problème public
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- Nombre de pages262
- FormatPDF
- ISBN978-2-296-17168-8
- EAN9782296171688
- Date de parution01/05/2007
- Copier Coller01 page(s) autorisée(s)
- Protection num.Digital Watermarking
- Taille2 Mo
- ÉditeurL'Harmattan
Résumé
Le livre retrace l'histoire de la transformation du problème public de l'alcool au volant. Cette histoire invite à se demander si, finalement, les actions publiques menées en matière tant d'accidents de la route que du travail n'ont pas tenu lieu - et ne tiennent toujours pas lieu ? - de politiques de lutte contre l'alcoolisme.
En effet, les médecins luttant contre l'alcoolisme ont initialement érigé et traité l'alcool sur la route comme un problème de santé publique.
Mais la sécurité routière accède massivement à l'agenda politique en 1970, le corps des Ponts et Chaussées qui occupe tous les postes clés du ministère des Transports conquiert sa gestion. L'alcool au volant devient alors une question de sécurité routière, sa dimension sanitaire s'estompe. Ce glissement de la nature du problème de l'alcool sur la route a été possible en raison notamment du développement des savoirs : la consommation d'alcool est devenue une affaire de comportement individuel et non plus de situation sociale.
Ses modalités de traitement par les institutions publiques rendent compte de la place de la science dans l'action publique sous les gouvernements de G. Pompidou et surtout de J. Chaban-Delmas.
Mais la sécurité routière accède massivement à l'agenda politique en 1970, le corps des Ponts et Chaussées qui occupe tous les postes clés du ministère des Transports conquiert sa gestion. L'alcool au volant devient alors une question de sécurité routière, sa dimension sanitaire s'estompe. Ce glissement de la nature du problème de l'alcool sur la route a été possible en raison notamment du développement des savoirs : la consommation d'alcool est devenue une affaire de comportement individuel et non plus de situation sociale.
Ses modalités de traitement par les institutions publiques rendent compte de la place de la science dans l'action publique sous les gouvernements de G. Pompidou et surtout de J. Chaban-Delmas.
Le livre retrace l'histoire de la transformation du problème public de l'alcool au volant. Cette histoire invite à se demander si, finalement, les actions publiques menées en matière tant d'accidents de la route que du travail n'ont pas tenu lieu - et ne tiennent toujours pas lieu ? - de politiques de lutte contre l'alcoolisme.
En effet, les médecins luttant contre l'alcoolisme ont initialement érigé et traité l'alcool sur la route comme un problème de santé publique.
Mais la sécurité routière accède massivement à l'agenda politique en 1970, le corps des Ponts et Chaussées qui occupe tous les postes clés du ministère des Transports conquiert sa gestion. L'alcool au volant devient alors une question de sécurité routière, sa dimension sanitaire s'estompe. Ce glissement de la nature du problème de l'alcool sur la route a été possible en raison notamment du développement des savoirs : la consommation d'alcool est devenue une affaire de comportement individuel et non plus de situation sociale.
Ses modalités de traitement par les institutions publiques rendent compte de la place de la science dans l'action publique sous les gouvernements de G. Pompidou et surtout de J. Chaban-Delmas.
Mais la sécurité routière accède massivement à l'agenda politique en 1970, le corps des Ponts et Chaussées qui occupe tous les postes clés du ministère des Transports conquiert sa gestion. L'alcool au volant devient alors une question de sécurité routière, sa dimension sanitaire s'estompe. Ce glissement de la nature du problème de l'alcool sur la route a été possible en raison notamment du développement des savoirs : la consommation d'alcool est devenue une affaire de comportement individuel et non plus de situation sociale.
Ses modalités de traitement par les institutions publiques rendent compte de la place de la science dans l'action publique sous les gouvernements de G. Pompidou et surtout de J. Chaban-Delmas.
