De Gaulle et Israël
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- Nombre de pages166
- FormatePub
- ISBN2-7059-0909-5
- EAN9782705909093
- Date de parution01/01/1991
- Protection num.Digital Watermarking
- Taille33 Mo
- Infos supplémentairesepub
- ÉditeurPresses universitaires de France...
Résumé
Le général de Gaulle a souvent été critiqué par les Juifs, notamment à partir de 1967, et un esprit aussi distingué que Raymond Aron a même écrit qu'il avait « ouvert une nouvelle période de l'histoire juive : le temps du soupçon ». Pourtant, à son Premier ministre qui lui faisait remarquer que le futur ambassadeur de France au Liban avait épousé la petite-fille du capitaine Dreyfus - ce qui pouvait présenter des inconvénients diplomatiques - le Général se bornait à répondre : « Eh bien, c'est la petite-fille d'un officier français ! » De même, Charles de Gaulle, ami de longue date du professeur Lévy-Solal, se reconnut comme le « disciple » du colonel Mayer, « le seul homme peut-être, avec André Malraux, à avoir exercé sur lui une influence directe ».
En 1940, à Londres, l'homme du 18 juin attendait, sans doute, « la France des cathédrales ». Mais, il vit arriver « quelques Juifs lucides » - « la France des synagogues » - et les pêcheurs de l'île de Sein... De là la sympathie qu'il éprouva toujours pour Georges Boris, « un Français de cinquante-deux ans qui demandait à continuer le combat », et la confiance qu'il accorda au professeur Cassin, dont il fera bientôt le secrétaire permanent du Conseil de Défense de l'Empire.
Certes, en juin 1967, estimant que les Israéliens ne devaient, en aucun cas, déclencher une guerre - dont il avait prévu qu'ils la gagneraient « en moins de dix jours » -, le Général s'irrita de n'être pas entendu. Ce fut le début d'une période difficile entre la France et Israël, qui s'aggrava encore lorsque Charles de Gaulle déclara que les Juifs « étaient restés... un peuple d'élite, sûr de lui-même et dominateur ».
Le premier Président de la Ve République chercha-t-il à engager la France dans une politique arabe ou voulut-il seulement agir en faveur d'une paix durable au Moyen-Orient, qui supposait que la dignité de chaque État fût respectée ? « De Gaulle - déclara David Ben Gourion - était le plus grand de tous les hommes d'État que j'aie connus... Les Juifs ont dit beaucoup de choses injustes sur lui... »
En 1940, à Londres, l'homme du 18 juin attendait, sans doute, « la France des cathédrales ». Mais, il vit arriver « quelques Juifs lucides » - « la France des synagogues » - et les pêcheurs de l'île de Sein... De là la sympathie qu'il éprouva toujours pour Georges Boris, « un Français de cinquante-deux ans qui demandait à continuer le combat », et la confiance qu'il accorda au professeur Cassin, dont il fera bientôt le secrétaire permanent du Conseil de Défense de l'Empire.
Certes, en juin 1967, estimant que les Israéliens ne devaient, en aucun cas, déclencher une guerre - dont il avait prévu qu'ils la gagneraient « en moins de dix jours » -, le Général s'irrita de n'être pas entendu. Ce fut le début d'une période difficile entre la France et Israël, qui s'aggrava encore lorsque Charles de Gaulle déclara que les Juifs « étaient restés... un peuple d'élite, sûr de lui-même et dominateur ».
Le premier Président de la Ve République chercha-t-il à engager la France dans une politique arabe ou voulut-il seulement agir en faveur d'une paix durable au Moyen-Orient, qui supposait que la dignité de chaque État fût respectée ? « De Gaulle - déclara David Ben Gourion - était le plus grand de tous les hommes d'État que j'aie connus... Les Juifs ont dit beaucoup de choses injustes sur lui... »
Le général de Gaulle a souvent été critiqué par les Juifs, notamment à partir de 1967, et un esprit aussi distingué que Raymond Aron a même écrit qu'il avait « ouvert une nouvelle période de l'histoire juive : le temps du soupçon ». Pourtant, à son Premier ministre qui lui faisait remarquer que le futur ambassadeur de France au Liban avait épousé la petite-fille du capitaine Dreyfus - ce qui pouvait présenter des inconvénients diplomatiques - le Général se bornait à répondre : « Eh bien, c'est la petite-fille d'un officier français ! » De même, Charles de Gaulle, ami de longue date du professeur Lévy-Solal, se reconnut comme le « disciple » du colonel Mayer, « le seul homme peut-être, avec André Malraux, à avoir exercé sur lui une influence directe ».
En 1940, à Londres, l'homme du 18 juin attendait, sans doute, « la France des cathédrales ». Mais, il vit arriver « quelques Juifs lucides » - « la France des synagogues » - et les pêcheurs de l'île de Sein... De là la sympathie qu'il éprouva toujours pour Georges Boris, « un Français de cinquante-deux ans qui demandait à continuer le combat », et la confiance qu'il accorda au professeur Cassin, dont il fera bientôt le secrétaire permanent du Conseil de Défense de l'Empire.
Certes, en juin 1967, estimant que les Israéliens ne devaient, en aucun cas, déclencher une guerre - dont il avait prévu qu'ils la gagneraient « en moins de dix jours » -, le Général s'irrita de n'être pas entendu. Ce fut le début d'une période difficile entre la France et Israël, qui s'aggrava encore lorsque Charles de Gaulle déclara que les Juifs « étaient restés... un peuple d'élite, sûr de lui-même et dominateur ».
Le premier Président de la Ve République chercha-t-il à engager la France dans une politique arabe ou voulut-il seulement agir en faveur d'une paix durable au Moyen-Orient, qui supposait que la dignité de chaque État fût respectée ? « De Gaulle - déclara David Ben Gourion - était le plus grand de tous les hommes d'État que j'aie connus... Les Juifs ont dit beaucoup de choses injustes sur lui... »
En 1940, à Londres, l'homme du 18 juin attendait, sans doute, « la France des cathédrales ». Mais, il vit arriver « quelques Juifs lucides » - « la France des synagogues » - et les pêcheurs de l'île de Sein... De là la sympathie qu'il éprouva toujours pour Georges Boris, « un Français de cinquante-deux ans qui demandait à continuer le combat », et la confiance qu'il accorda au professeur Cassin, dont il fera bientôt le secrétaire permanent du Conseil de Défense de l'Empire.
Certes, en juin 1967, estimant que les Israéliens ne devaient, en aucun cas, déclencher une guerre - dont il avait prévu qu'ils la gagneraient « en moins de dix jours » -, le Général s'irrita de n'être pas entendu. Ce fut le début d'une période difficile entre la France et Israël, qui s'aggrava encore lorsque Charles de Gaulle déclara que les Juifs « étaient restés... un peuple d'élite, sûr de lui-même et dominateur ».
Le premier Président de la Ve République chercha-t-il à engager la France dans une politique arabe ou voulut-il seulement agir en faveur d'une paix durable au Moyen-Orient, qui supposait que la dignité de chaque État fût respectée ? « De Gaulle - déclara David Ben Gourion - était le plus grand de tous les hommes d'État que j'aie connus... Les Juifs ont dit beaucoup de choses injustes sur lui... »