De force

J'ai adoré beaucoup de livres de Karine Giebel mais celui ci quelle déception , j'ai prié pour que la fin ne soit pas celle a laquelle je pense malheureusement si , une fin incroyablement convenu pour un écrivain de ce talent , a éviter je conseille ces livres précédents .

Ma chronique: http://www.leslecturesdelily.com/2016/04/de-force-ecrit-par-karine-giebel.html#more Extrait de mon avis: Mon premier Karine Giebel, je l'attendais celui-ci ! J'étais enthousiaste à l'idée de découvrir cette auteure si réputée, j'avais hâte de la lire et de me faire ma propre idée sur ses écrits bien que je vous avoue que j'étais assez confiante quant au contenu. Comment être déçue par un livre de cette auteure ? Les lecteurs l'aiment tellement... Et pourtant, je suis profondément déçue par ma lecture. Où est passée la talentueuse Karine Giebel à la réputation de "maître du thriller psychologique" ? Je ne l'ai pas trouvé dans De force. Le style est assez brouillon, l'intrigue est beaucoup trop facile (j'ai deviné les trois-quarts de l'intrigue à la moitié de ma lecture (et encore, je suis gentille) et pourtant Dieu sait que je ne suis pas très douée pour cela), de nombreux dialogues sont présents, l'ensemble est linéaire et manque de rythme et de rebondissements, en bref : je me suis ennuyée et pour un thriller, c'est plutôt embêtant ![...] La suite sur mon blog www.leslecturesdelily.com

Karine Giébel fait partie des gros tirages du thriller français. Elle a su s’imposer progressivement son style a travers une aventure éditoriale qui l’a vu débuter en 2004 avec un premier roman noir ferroviaire, « Terminus Elicus », qui annonçait déjà les lignes de force de son œuvre à venir : narration tendue, personnages à la psychologie tourmentée, et suspense parfois insoutenable. Sa dernière publication"De force" est un roman d'une incroyable brutalité psychologique qui entraine le lecteur dans un torrent de haine et d'incompréhension. Cette fois l'écrivain explore les profondeurs d'une implacable histoire familiale. « Je suis un traumatisme. Une névrose. Une blessure » affirme Luc qui vient de perdre sa mère. Le jeune homme considère qu’il est née « de mère indigne. Et de père inconnu ». On retrouve ce sens de la formule lapidaire qui fait une partie du style de Karine Giébel et qui annonce rien de bon pour la suite du récit. Ce décès est le début d’un voyage noir où l’écrivain va sonder implacablement la vie d’un homme qui découvre que la réalité peut toujours être pire que ce qu’on imaginait. Le dévoilement progressif des origines d’une souffrance née d’une enfance malheureuse va déclencher une succession de conséquences sanglantes où le desespoir semble être le seul à pouvoir gagner toutes les batailles. Giébel reconstitue une tragédie grecque à partir d’un acte qui résonne comme une insulte aux Dieux et déclenche irrémédiablement leur colère. A partir de là chaque circonstance est un pas de plus vers l’irrémédiable. C’est sans doute cette dimension inexorable qui fait la force de ce thriller où chacun doit payer sa dette même les innocents. La haine est un puits dont on peut ne jamais toucher le fond. C'est ce que démontre ce roman qui ne laisse guère de place à la pitié ou peut être simplement quand tout est fini . Ce n'est pas parce qu'on a été mal aimé qu'on ne doit pas souffrir... Archibald PLOOM (CULTURE-CHRONIQUE)