Crises politiques et démocratie en Belgique

Par : Nathalie Schiffino

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  • Nombre de pages300
  • FormatPDF
  • ISBN2-296-32793-1
  • EAN9782296327931
  • Date de parution01/07/2003
  • Copier Coller01 page(s) autorisée(s)
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille14 Mo
  • ÉditeurL'Harmattan
  • PréfacierXavier Mabille

Résumé

Les crises sont inhérentes au développement historique de la Belgique sans toutefois compromettre l'approfondissement de la représentation et de la démocratie. Cette logique paradoxale montre que la crise est un révélateur de la solidité du régime démocratique : elle peut le conforter en extériorisant ses tensions et en dénonçant ses dysfonctionnements pour autant que ces derniers trouvent une réponse.
C'est pourquoi la crise est ambivalente : si elle comporte des menaces et des coûts, elle possède également un caractère positif voire créatif. A partir d'une conceptualisation de la crise et de la démocratie, mais aussi de trois études de cas : la première guerre scolaire de 1874 à 1884, la question royale de 1940 à 1951 et la deuxième guerre scolaire de 1952 à 1958, se dégage une constante dans l'évolution des crises, formalisée par la construction d'échelles de mesure et de graphiques.
Toute crise possède une phase de croissance au cours de laquelle se produit une escalade à la fois de la mobilisation de l'opinion publique et des tactiques des acteurs politiques et des groupes de pression en vue d'intensifier la crise, suivie d'une phase de décroissance de la crise au cours de laquelle les acteurs politiques tentent de calmer le jeu en prenant en main le traitement de la crise, le rôle de l'opinion publique se limitant à une suspension et/ou à un arrêt de la mobilisation Au cours de cette évolution, la crise apparaît tantôt comme un phénomène incertain qui dépasse la capacité des acteurs, tantôt comme un moment propice aux décisions et aux changements.
La crise fait office de soupape de sûreté permettant aux acteurs d'évacuer les tensions dues à l'hétérogénéité et à la complexité sociale de la Belgique, et permettant au système politique de ne pas imploser sous la pression conjointe de tensions et de dysfonctionnements que les crises dénoncent. La crise contribue à dénoncer des problèmes relevant des intérêts considérés comme vitaux par les citoyens et, dans la mesure où ces problèmes reçoivent des solutions, elle contribue à consolider le régime démocratique.
Si les acteurs politiques combinent efficacité et légitimité dans le traitement de la crise, les menaces et coûts qui lui sont inhérents se combinent à un apport innovateur.
Les crises sont inhérentes au développement historique de la Belgique sans toutefois compromettre l'approfondissement de la représentation et de la démocratie. Cette logique paradoxale montre que la crise est un révélateur de la solidité du régime démocratique : elle peut le conforter en extériorisant ses tensions et en dénonçant ses dysfonctionnements pour autant que ces derniers trouvent une réponse.
C'est pourquoi la crise est ambivalente : si elle comporte des menaces et des coûts, elle possède également un caractère positif voire créatif. A partir d'une conceptualisation de la crise et de la démocratie, mais aussi de trois études de cas : la première guerre scolaire de 1874 à 1884, la question royale de 1940 à 1951 et la deuxième guerre scolaire de 1952 à 1958, se dégage une constante dans l'évolution des crises, formalisée par la construction d'échelles de mesure et de graphiques.
Toute crise possède une phase de croissance au cours de laquelle se produit une escalade à la fois de la mobilisation de l'opinion publique et des tactiques des acteurs politiques et des groupes de pression en vue d'intensifier la crise, suivie d'une phase de décroissance de la crise au cours de laquelle les acteurs politiques tentent de calmer le jeu en prenant en main le traitement de la crise, le rôle de l'opinion publique se limitant à une suspension et/ou à un arrêt de la mobilisation Au cours de cette évolution, la crise apparaît tantôt comme un phénomène incertain qui dépasse la capacité des acteurs, tantôt comme un moment propice aux décisions et aux changements.
La crise fait office de soupape de sûreté permettant aux acteurs d'évacuer les tensions dues à l'hétérogénéité et à la complexité sociale de la Belgique, et permettant au système politique de ne pas imploser sous la pression conjointe de tensions et de dysfonctionnements que les crises dénoncent. La crise contribue à dénoncer des problèmes relevant des intérêts considérés comme vitaux par les citoyens et, dans la mesure où ces problèmes reçoivent des solutions, elle contribue à consolider le régime démocratique.
Si les acteurs politiques combinent efficacité et légitimité dans le traitement de la crise, les menaces et coûts qui lui sont inhérents se combinent à un apport innovateur.