Creuser jusqu'où?. Extractivisme et limites à la croissance
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- Nombre de pages386
- FormatPDF
- ISBN978-2-89719-223-5
- EAN9782897192235
- Date de parution06/10/2015
- Protection num.Digital Watermarking
- Taille24 Mo
- ÉditeurÉcosociété
Résumé
C'est le choix de l'extractivisme. Si ce phénomène suscite des débats, ceux-ci ne portent généralement que sur les conditions de l'exploitation de ces richesses: qui va vraiment profiter de ces ressources? Comment ne pas faire trop de dégâts en les mettant à profit? Est-ce le bon moment de les exploiter? Et si, au lieu de se préoccuper de la bonne façon de partager ce « gâteau » (sans trop salir la nappe), on s'interrogeait plutôt sur la pertinence même de le consommer? Avons-nous vraiment besoin d'harnacher de nouvelles rivières, d'exploiter toujours plus de gisements de pétrole et de minerais, d'ouvrir de nouveaux territoires aux touristes, d'intensifier les cultures et l'élevage animal? Ne s'agit-il pas d'une fuite en avant, sur un chemin qui ne mène nulle part, sinon à la destruction pure et simple de notre habitat terrestre et de nos sociétés? Ne pourrions-nous pas vivre aussi bien, voire mieux, sans pratiquer ce type d'exploitation? Si oui, à quelles conditions? Les auteur.e.s s'attaquent à ces questions difficiles en dénonçant la logique de l'extractivisme avant d'en souligner les principales limites physiques.
Les effets destructeurs et irréversibles du processus économique sur les ressources naturelles dites « non renouvelables » (énergies fossiles, minerais, etc.) étant déjà à l'ouvre, les auteur.e.s s'attellent à décrire les alternatives possibles à ce « modèle de développement »: low-tech, transition énergétique, résistance autochtone et philosophie du buen vivir. Ils nous invitent à changer de paradigme pour penser les pistes d'actions nécessaires dans un futur post-extractiviste.
Car à force de creuser, nous arrivons bel et bien aux limites de notre unique planète.
C'est le choix de l'extractivisme. Si ce phénomène suscite des débats, ceux-ci ne portent généralement que sur les conditions de l'exploitation de ces richesses: qui va vraiment profiter de ces ressources? Comment ne pas faire trop de dégâts en les mettant à profit? Est-ce le bon moment de les exploiter? Et si, au lieu de se préoccuper de la bonne façon de partager ce « gâteau » (sans trop salir la nappe), on s'interrogeait plutôt sur la pertinence même de le consommer? Avons-nous vraiment besoin d'harnacher de nouvelles rivières, d'exploiter toujours plus de gisements de pétrole et de minerais, d'ouvrir de nouveaux territoires aux touristes, d'intensifier les cultures et l'élevage animal? Ne s'agit-il pas d'une fuite en avant, sur un chemin qui ne mène nulle part, sinon à la destruction pure et simple de notre habitat terrestre et de nos sociétés? Ne pourrions-nous pas vivre aussi bien, voire mieux, sans pratiquer ce type d'exploitation? Si oui, à quelles conditions? Les auteur.e.s s'attaquent à ces questions difficiles en dénonçant la logique de l'extractivisme avant d'en souligner les principales limites physiques.
Les effets destructeurs et irréversibles du processus économique sur les ressources naturelles dites « non renouvelables » (énergies fossiles, minerais, etc.) étant déjà à l'ouvre, les auteur.e.s s'attellent à décrire les alternatives possibles à ce « modèle de développement »: low-tech, transition énergétique, résistance autochtone et philosophie du buen vivir. Ils nous invitent à changer de paradigme pour penser les pistes d'actions nécessaires dans un futur post-extractiviste.
Car à force de creuser, nous arrivons bel et bien aux limites de notre unique planète.